A fiery horse with the speed of light, A cloud of dust and a hearty hi-o silver, The Lone Ranger !

On connaît surtout le Lone Ranger pour le film de 2013, réalisé par Gore Verbinski pour Disney, avec du Johnny Depp dedans. Et pourtant, il s'agit d'une icône de la culture populaire aux États-Unis, fréquemment citée dans des films ou des séries TV, et qui s'est incarnée à la radio, à la télévision, au cinéma, en dessin animé, dans la bande-dessinée et a même eu droit à son jeu vidéo. Et je n’ai probablement pas fait le tour de ses apparitions. Pas mal pour un cowboy justicier masqué accompagné d'un indien découvert en 1933 à la radio.


Il s'agit donc d'un héros de western au grand coeur. Pour beaucoup d'Américains, Clayton Moore est son meilleur interprète, grâce à la série télévisée diffusée entre 1949 et 1957, inédite dans nos postes de télévision. Et comme ça tombe bien, j’en ai vu 3 épisodes compilés par Bach Films.


Le premier est classique : le Lone Ranger et Tonto, le gentil indien, vont secourir un jeune propriétaire de ranch, séquestré par de viles crapules. L’épisode est assez banal, mais la pointe d'humour avec « l'armée des vieux » est assez bien trouvée. Le deuxième monte d'un cran, avec des soldats renégats, un fonctionnaire ripou et des Indiens accusés à tort de voler des marchandises. Le scénario est bon, avec une intrigue qui prend le temps de se dérouler, même si le commentaire sur la situation des Indiens, très paternaliste, a évidemment mal vieilli. Au moins, ils ne sont pas les ennemis à abattre. Enfin, le dernier, au cadre plus resserré, propose deux brigands en cavale qui vont se faire passer pour les occupants d'une maison isolée. Mais la sœur du précédent propriétaire arrive. Même s'il est plus violent que les deux autres, c'est un épisode qui fonctionne surtout grâce à son suspense, sur comment la situation va se déjouer.


Trois épisodes sur 221, c'est court, et à peine suffisant pour se permettre une petite idée de la série télévisée. Une série plébiscitée sur la toile, et référencée un paquet de fois dans d'autres œuvres américaines. Pour nous autres, cela sent un peu la poussière mélangée au sable, et cela manque probablement de duels de regards interminables ou de cowboys homosexuels. Mais c'est une bonne surprise, qui se laisse regarder grâce à son charme désuet et à sa simplicité.

SimplySmackkk
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le 7 août 2019

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