L'un des principaux problèmes du jeu "Les 12 Coups de Midi" réside dans la présentation agitée et hyperactive de Jean-Luc Reichmann. Au lieu de donner une impression de professionnalisme, l'animateur semble souvent en mode adolescent survolté, ce qui crée une atmosphère chaotique. Ses mimiques exagérées, ses blagues de mauvais goût , les cris qu'il pousse subitement et ses interruptions incessantes des invités donnent une impression d'immaturité. Cette attitude gênante nuit à la fluidité du jeu et fait passer l'émission pour une pantomime plutôt que pour un programme de qualité.
Un autre aspect déconcertant de l'émission est l'apparente faveur accordée aux maîtres de midi, les candidats qui reviennent de manière récurrente. Il est difficile de ne pas remarquer que ces participants semblent souvent bénéficier de questions étonnamment faciles, ce qui leur permet de conserver leur place pendant de longues périodes. Cela crée un sentiment d'injustice pour les nouveaux concurrents qui se voient confrontés à des énigmes beaucoup plus complexes. L'équité et l'égalité des chances sont ainsi sacrifiées au profit d'une stratégie de conservation d'audience, au détriment de l'intérêt véritable du jeu.
Un autre élément troublant dans "Les 12 Coups de Midi" est l'attitude de certains candidats qui se donnent en spectacle au lieu de se concentrer sur le jeu. On peut fréquemment observer des participants chanter ou danser sur le plateau, cherchant davantage à attirer l'attention (et donc le fameux Quart d'heure de célébrité) qu'à répondre correctement aux questions. Cette tendance au spectacle contribue à décrédibiliser l'émission. Au lieu de valoriser les connaissances (Connaissance est un bien grand mot pour des questions portant sur Nabilla et autres déchets de la télé-réalité) et la compétition saine, l'émission se transforme en une plateforme de divertissement superficiel.
Enfin, la voix-off de Zette, la narratrice de l'émission, constitue une autre source de frustration. Sa voix aiguë, criarde et stressante est non seulement désagréable à écouter, mais elle nuit également à la compréhension des questions et des réponses. Au lieu de créer une ambiance agréable et captivante, la voix-off de Zette donne l'impression d'un hurlement perpétuel qui agresse les oreilles des téléspectateurs. Cette présence sonore oppressante contribue à créer une atmosphère désagréable et stressante, détournant l'attention de l'essentiel.