Quand je cherche une critique vidéo d’un jeu, pour être un peu plus informé de la teneur qualitative de celui-ci, je me dirige vers ce que j’appelle mes 3 dieux de la critiques : le MAsQuE, Pseudoless et enfin (le principal intéressé de cette critique) Mr Plouf. Ce que j’apprécie fortement dans ce trio, c’est cette capacité à approcher avec brio la fameuse objectivité que peu de critiques peuvent se vanter de côtoyer autant.
Celui qui nous intéresse ici est un cas à part, en effet il accompagne ses chroniques d’animations cubiques pour la rendre plus digeste, et c’est d’ailleurs au moins autant par ce format qu’il s’est fait connaitre que par sa manière d’approcher les jeux dont il parle. Il en est actuellement à sa 88e critique en 4 ans et autant vous dire que chaque épisode est intéressant à analyser, bien que je ne sois pas en accord avec tout ce qu’il peut avoir dit mais le monde est fait de telle sorte à ce que les avis divergent et c’est sans doute mieux ainsi.
Cependant, si l’on oublie sa voix désagréable au premier abord (à laquelle on apprend tout de même rapidement à s’attacher), reste un défaut majeur : trop de recul, tue le recul. Alors dit comme ça cette phrase parait étonnamment stupide mais permettez moi d’étayer mon propos. À trop vouloir prendre du recul sur un jeu, il s’en éloigne trop pour bien voir ce qu’il y a d’intéressant. Je vais illustrer cela avec un exemple : Super Smash Bros. 4.
Dans la vidéo qui en parle, il désigne le titre comme un gros effort de Nintendo concernant le fan-service. Il omet ainsi l’aspect technique mais néanmoins abordable du jeu (easy to play, hard to master) ou encore le fun à retirer d’une partie. C’est le seul reproche majeur que j’aurais à faire.
En dépit de cela, c’est toujours un plaisir de retrouver à chaque fois une nouvelle chronique de notre ami Plouf!