le cadavre est encore frais

La qualité des séries inspirées par Sherlock Holmes est étonnante. Sans oublier ce que toutes les fictions d'enquêtes criminelles doivent aux écrits de Conan Doyle.
En tout cas, celle-ci est en 16/9 à une époque où ça n'était pas encore devenu la norme, et cela reflète les ambitions visuelles des cette mini-série de cinq épisodes à la photographie impeccable, là encore à une période où ça n'était pas si courant. Les reconstitutions d'intérieurs sont riches et évoquent le mystère (laboratoire, musée, etc.), il y a un bon nombre de scènes en extérieur, les acteurs sont excellents: le scénariste et producteur David Pine (si je me rappelle bien), a obtenu les moyens de ses ambitions.
Le premier épisode est très bon, les suivants restent à la hauteur, mais les scénarii déclinent progressivement - ça n'en reste pas moins une excellente série, que je recommande. V.O. de rigueur bien sûr.
Les v.f. ne foirent pas complètement le boulot, mais elles gâchent souvent une bonne partie du plaisir, avec leurs voix d'ados qui n'ont pas encore fait leur mue.