La banlieue, c'est pas rose ...
Il est toujours étonnant de voir qu'avec des moyens financiers relativement similaires, les Anglais sont capables de créer des séries audacieuses, au niveau qualitatif des séries américaines, sans rien abdiquer de leur personnalité, tandis que les Français se vautrent dans la naisierie et le fiasco (hors formats courts et certaines fictions historiques). Meadowlands (ou Cape Wrath en VO) est un autre exemple d'une supériorité évidente des Anglais sur les Français dans le domaine de la série télé.
Cette série en 8 épisodes (disponible en DVD chez Studio Canal et trouvable pour une bouchée de pain dans certaines solderies) mêle donc un cadre à la Desperate Housewives (une banlieue a priori idyllique avec une "face cachée"), du mystère à la Lost (on en apprend plus sur le passé des résidents du quartier via des flashbacks) et une ambiance parfois aussi glauque que Twin Peaks (mais sans éléments surnaturels). La sauce n'a pas prise, puisque la série n'a duré que 8 épisodes.
C'est un condensé parfaitement maîtrisé de plusieurs influences pour un résultat complètement original, mais qui n'a pas pris.