Développée pour Netflix par Miles Millar et Alfred Gough - responsables du pire (créateurs et showruners de Smalville) comme du meilleur (Gough est crédité comme coauteur du Spiderman 2 de Sam Raimi) - et dont les quatre premiers épisodes ont été réalisé par Tim Burton qui devait déjà réaliser le premier film de 91, avant d’être obligé de céder la place à Barry Sonnefeld car trop occupé par Batman Returns, Wednesday, nouvelle incarnation de l'un des personnages créés par le dessinateur Charles Addams en 1938, propose un développement à la sauce young adult moderne. Est-ce que ça fonctionne ? On va voir ça.
L'idée d'isoler Wednesday de sa famille et de la placer dans une école de sorciers... pardon "d'anormaux", fait extrêmement peur. Non seulement cette idée est assez fainéante et clichée (on pense à Harry Potter évidement et à la pléthore de sagas de la littérature young adult ayant suivi en reprenant et déclinant les mêmes bases ad nauseam) mais aussi frustrante car elle ne permet pas toujours de sublimer le décalage quasi subversif du personnage. Dés la série de 64, The Addams Family s'amusait avec légèreté et humour noir a dévoyer toutes les valeurs ricaines liées à la sacro-sainte sphère familiale en nous montrant cette famille de freaks et de psychopathes bafouer avec bonheur et plaisir les fondements même de ses piliers. Et comme dit en extrayant Wednesday de sa famille et en l'isolant non pas parmi des gens "normaux" mais bien parmi ses "pairs", forcément il manque quelque chose...
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