La fin de Michiko & Hatchin m’a laissé une tristesse silencieuse,
comme un écho qui s’évanouit dans le vent.
22 épisodes à les suivre, à vibrer avec elles,
et puis soudain, le temps s’arrête,
sans réponses, sans adieux, juste un flou qui les emporte loin de moi.
J’aurais voulu qu’on leur donne plus de mots, plus de lumière,
qu’on éclaire leur chemin au-delà du dernier plan.
Mais tout s’efface, laissant derrière lui un vide douloureux,
un murmure de nostalgie qui refuse de s’éteindre.
Hiroshi, en particulier, est un mystère qui me hante.
Son enfance, ses souffrances silencieuses, ce poids qu’il porte en lui,
tout cela reste dans l’ombre.
Je veux comprendre pourquoi il a choisi de fuir,
non pas par simple lâcheté, mais parce que peut-être il n’avait pas la force de faire face à ses démons.
Ce garçon blessé mérite qu’on raconte son histoire,
qu’on montre ce qui l’a brisé, ce qui l’a poussé à s’éloigner.
C’est un vœu secret que l’auteur reprenne ce récit,
car cette fin inachevée laisse une blessure que le temps ne guérit pas.