Moteki
6.7
Moteki

Drama TV Tokyo (2010)

Bon je l'avoue, j'ai regardé Moteki pour Hikari au départ...et je ne le regrette point. Moteki met en scène un trentenaire casanier dont les efforts infructueux auprès de la gent féminine ont condamné sa volonté naissante de s'ouvrir à un monde auquel il n'appartient pas. Le héros, ou anti-héros complet, voit son heure arriver après tant d'années d'attente quand soudainement plusieurs de ses connaissances féminines -chacune ayant droit à un flashback astucieux nous démontrant l'étendue des soucis de sociabilité du protagoniste principal- l'appellent. C'est ce que l'on appelle le Moteki : la période unique de la vie d'un homme durant laquelle il rencontre un succès incroyable auprès des femmes.

Il suffit de visionner l'opening en entier pour comprendre à quel point la série est décalée, je n'ai pu m'empêcher de rire à gorge déployée devant ce concept surprenant. Bref, la série ne met point de gags en scène, elle traite notamment d'un souci majeur que les hommes ne trouvant chaussure à leur pied rencontrent assez souvent, l'indécision rencontrée au moment de devoir faire un choix : mais pourquoi me taper celle-là, je suis sûr que je peux trouver mieux - sauf que cela n'arrivera jamais. Entre Aki, sérieuse et attentionnée, la joviale et complexée Itsuka (jouée par Hikari tiens) et la frivole et insouciante Natsuki (interprétée par la sublime Rio Matsumoto), notre cher Yuki ne saura où donner de la tête et se retrouvera à tour de rôle dans les bras de chacune, prêt à céder à la tentation de l'une tandis que la réminiscence de l'autre le poussera à des choix IMPENSABLES pour tout être humain qui se respecte.

Il reste son pote Shimada, le seul qui l'ait jamais aimé, le seul soutien indispensable à tout ce monde imaginaire et dénué de toute note de bonheur qui caractérise l'univers de Yuki, le genre de meilleur ami qui contrairement à Yuki, a la cote et bien que marié continue à tapiner à droite et à gauche au nez et à la barbe de ce dernier.

Dans une ambiance mangastuesque (je viens d'inventer ce mot, my bad), ce petit univers prend forme et la légèreté visant à masquer une réalité assez dure (par ses choix, Yuki met le spectateur mal à l'aise de bout en bout) fait mouche. En 12 épisodes, Moteki parvient à charmer, malgré une surenchère prévisible (drama japonnais quoi...) il offre un excellent moment de détente et c'est exactement ce qu'on lui demande.

Bref, une bonne surprise.
ClishClash
7
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le 27 sept. 2014

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ClishClash

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