17 ans, sortie des cours, je rentre chez moi sous un soleil radieux d'un été chaud, comme souvent je prend dans la pile des 10 DVD que j'ai emprunté à la médiathèque, pour regarder un film avant d'aller manger en famille, souvent le finir après le repas, je ne savais pas à ce moment là que j'allais rencontrer le cinéma.
Introduction des Affranchis, plans de coupe s'enchainant avec brio, voix off incisive (même en VF à l'époque) où en suivant l'enfance et l'adolescence d'Henry Hill, on dépeint tout un pan de la société New Yorkaise, la mafia Italienne.
L'ado explose des voitures, tu sens que le film va commencer, 45min d'introduction. "Le repas est prêt"! Quoi maintenant, je dévale les escaliers une seule idée en tête, continuer cette incroyable fresque. Je ne connais de lui à peine sa nationalité mais je suis déjà happé par son art.
Ce film reste pour moi le meilleur de tout les temps, surement un petit effet Madeleine de Proust.
Scorsese reste le plus grand aussi, le rythme de ces films sont une véritable musique qui sonne juste, à chaque fois. After Hours est aussi un film extrémement surcoté. Pareil vu un aprem avec mon père sans trop d'attentes, à une époque ou on se poser en famille pour regarder des films sur Arte. On peut presque citer tout ses films comme des œuvres majeures.
Pour dézoomer encore, ce documentaire est excellent, plein d'anecdotes, d'images d'archives, tout fan sera conquis.
Merci Monsieur Scorsese, je ne sais pas si je suis le seul mais j'ai eu une révélation en cette fin d'après midi d'été de 2008. Le cinéma ça pouvait être ça, un truc à la fois organique et incroyablement esthétique. Un témoignage d'un monde qu'il connaissait, sans artifice, avec sincérité. Pas de morale, pas de jugement, pas de happy end.