Peut-être parce que j'avais bien accroché aux bouquins, j'ai eu un bon a priori avec cette première saison de Murderbot. Ce qui me fait sourire, même si je pense que ces clivages grotesques auront la peau de notre espèce, ce sont les "accusations" de wokisme, descendant la série avec des arguments pour le moins surprenant. Le ton humoristique est pourtant bien amené, nous mettant dans la peau d'un androïde de sécurité s'affranchissant de son module de contrôle, mais devant faire profil bas afin de ne pas terminer dans un bain d'acide. Son plaisir de robot libre? Visionner des milliers d'heures de séries télé, qui elles pour le coup, semblent bien niaises, mais lui donnent des pistes pour se comporter avec ses clients humains, aussi insupportables qu'empathiques, caricaturant les fameux travers wokistes, et pourtant, même si face aux dangers, ils se montrent particulièrement agaçants, c'est avec eux que Murderbot finira par s'affranchir de son statut d'équipement.
Alors, le dernier épisode est un peu mollasson, mais le show est drôle, bien ficelé, ouvrant sur un univers de sf léger.