Non Non Biyori Repeat par Skidda

Avec la répétition vient le perfectionnement ou la stagnation. Pour Non non biyori repeat, je suis heureux d’annoncer que le titre n’est pas annonciateur d’ennui mais bien du retour d’une série encore plus réussie.

La deuxième saison de Non non biyori revient sur la première année d’Hotaru dans le patelin d’Ashioka, année déjà couverte par la première saison mais revisitée ici à travers différents événements. Même s’il est à espérer pour la suite que l’utilisation d’une bulle temporelle ne soit pas éternelle, elle ne nuit ici en rien à la capacité de l’oeuvre d’évoquer l’écoulement du temps avec une sensibilité rare, et même plus présente qu’auparavant.

Pour le reste, cette suite reprend un monde et un charme particuliers dont nous avons bien appris à connaître les qualités. Les épisodes sont toujours rythmés par ses longs plans fixes de paysages naturels, ses moments paisibles, drôles et parfois mélancoliques. Tous les aspects qui faisaient la force de la série sont à nouveau repris et se mélangent avec autant de saveur qu’autrefois, dans un ensemble harmonieux et remarquable de par sa constance.

Non non biyori n’est cependant pas sans nouveauté et profite de cette nouvelle saison pour mieux explorer certains personnages secondaires, laissés jusqu’ici dans l’ombre : Hikage par exemple montre ici pleinement son potentiel humoristique, à ses dépends, tandis que Konomi gagne une présence plus solide. Même certains protagonistes comme Natsumi voient leur personnalité affinée. On notera en outre que la lubie d’Hotaru pour Komari est franchement reléguée au second plan, ce qui marque pour ma part la disparition de mon principal reproche envers la série. L’anime se retire donc avec un ensemble de personnages plus convaincant, ce qui constitue une amélioration non négligeable mine de rien.

Le résultat n’était pas couru d’avance mais Non non biyori, en nous donnant l’occasion de nous imprégner davantage de son atmosphère et de ses personnages, est revenu grandi et repart plus mémorable que jamais. D’une deuxième saison pas forcément attendue ni nécessaire est née le désir d’en voir bien d’autres. Chapeau.