Les contes de fée, tout le monde les connait ou presque. Classiques, contés et racontés maintes et maintes fois, ils ont ainsi intégré l'inconscient collectif. Once Upon A Time évolue dans ce cadre, on ne peut plus familier. Logiquement, on pourrait s'attendre à une énième redite à l'intérêt anecdotique.
Et pourtant, la magie opère.
La force de la série est de s'appuyer sur ce socle commun qui a bercé notre enfance, l'enfance de nos parents, celle de nos grands-parents, celle de nos enfants, pour creuser les personnages, leur donner une épaisseur, un profondeur, une âme. Once Upon A Time nous fait découvrir leur vie, leurs histoires qui ont fait les histoires de Grimm, de Perrault, qui ont donné naissance à des légendes: Mulan, Frankestein...
Le manichéisme des contes laisse place au gris, les gentils ne sont pas sans faille ni sans tâche, les méchants ont aussi du cœur et des remords. Blanche-Neige sait manier l'épée, la méchante reine a un bon fond. Leur évolution au fil des épisodes est un régal à suivre notamment pour les personnages ambivalents dont le fameux Rumpelstiltskin et la méchante reine.
Les imaginaires se croisent, interagissent par le biais de portes qui s'ouvrent avec un chapeau enchanté ou un haricot magique. Tout est relié, alors sans le savoir peut-être faisons-nous nous aussi partis d'un conte.
Storybrooke existe vraiment, enfin peut-être...