le 2 avr. 2025
Une volonté inébranlable
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Okado Akiha (Seino Nana), designeuse indépendante de 27 ans, accepte un mariage blanc avec Momose Shun (Sakaguchi Kentaro), un quasi-inconnu rencontré à un dîner d'affaires, pour rassurer sa grand-mère et en échange d’un prêt conséquent. Le couple emménage ensemble, chacun avec ses propres raisons, ses limites… et ses illusions.
Si j’ai lancé cette mini-série, c’était avant tout pour Sakaguchi Kentaro, dont j’avais beaucoup apprécié l’interprétation tout en retenue mais pleine d’émotion dans What Comes After Love. Ici, son personnage m’a parfois donné envie de le secouer. Shun est un idéaliste enfermé dans un amour impossible : celui qu’il éprouve pour la femme de son frère. Il n’a pas envie de renoncer, il continue de l’idéaliser, préférant se réfugier dans une forme de platonisme figé. Il confond rêve et réalité, un fantasme d’adolescent avec des vrais sentiments et reste plongé dans un monde utopique. À l’image de ses réveils qui sonnent en vain, il reste engourdi dans ses sentiments. Il lui faudra la sincérité et la présence constante d’Akiha pour enfin ouvrir les yeux.
Akiha m’a en revanche beaucoup plu. Ambitieuse, loyale, pleine de ressources malgré ses maladresses, elle ne sacralise pas le mariage et avance selon ses propres termes. Elle ancre la série, tout comme le casting globalement réussi, mention spéciale à Takasugi Mahiro, irrésistible en vétérinaire au sourire doux.
La série, bien que sympathique, peine quelque peu dans l’évolution de Momose Shun. Malgré les dix épisodes (45 min chacun), le scénario s’essouffle. Le sujet de base, déjà peu crédible pour moi, aurait mérité un traitement plus court, resserré sur 6 épisodes. Visuellement, je l’ai trouvé assez quelconque, assez vieux même. L’OST reste assez vite oubliable.
Only Just Married reste une série passable parce qu’elle aborde avec douceur la connaissance de soi, questionne l’amour et la manière dont chacun le perçoit, tout en repositionnant les notions de couple et de mariage. Malgré sa lenteur et quelques incohérences, il conserve un certain charme, pour peu qu’on accepte de lâcher prise sur la logique.
Créée
le 20 mai 2025
Critique lue 26 fois
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