Et encore une série qui part avec une bonne idée (pas révolutionnaire, mais bonne) et puis qui s'essouffle très vite et baisse en qualité d'épisode en épisode...
Tout est long, étiré, surdialogué, surmontré, et pour pas grand chose en plus.
Les deux avant-derniers épisodes sont affligeants de paresse scénaristique. Un problème ? On sort les flingues ! Pourquoi faire ? On verra bien !
Et après un discours creux de wannabe chef de révolution, notre personnage principal, comme il était prévisible, ne fait rien...
Et arrive l'épisode final, celui de la révélation. Mais qui est le tueur ? Et nous revoila dans le flash back à nous narrer le trauma de ce personnage et comment il se "cache" dans la cité. Franchement, tout ce mystère, ces sous-intrigues, pour ce deus ex-machina, toutes ces circonvolutions de scénario pour nous dévoiler un meurtrier sorti du chapeau et bénéficiant de circonstances plus qu'improbables pour parvenir à ses fins sans se faire avoir... Fatiguant.
Le pire, c'est qu'à ce moment-là enfin on a une réflexion sur ce petit paradis artificiel, cette recopie de l'american way of life. Tiens, à un moment j'ai cru que le scénariste comparait les survivants aux américains exterminateurs des peuples natifs... Enfin le scénariste osait formuler devant les spectateurs une réflexion sur comment tourne cette micro-société... Mais ça fait cinq minutes sur les 8 épisodes.
Je passe la fin de la série et la sortie du héros... Si le personnage avait pu faire illusion dans les premiers épisodes là on sait définitivement qu'on a "sauté le requin". Tout réalisme a quitté le scénario...
Heureusement que les acteurs/actrices tiennent la route, malgré les stéréotypes qu'ils ont à jouer, c'est uniquement pour eux que je mets 4/10.