Parks and Recreation c’est l’histoire d’une série vaguement satirique, vaguement humoristique, vaguement romantique, vaguement dramatique. Évidemment le tout ne prend que vaguement.
La série débute pourtant bien, autour d’une critique des lenteurs et inactions d'une administration américaine au bas de l'échelle. Nous sommes presque dans la satire, seulement ça tourne en rond très vite, toute la première saison est au sujet d’un trou qu’on envisage de reboucher et transformer en parc.
A partir de la saison 2, l’administration n’est déjà plus qu’une excuse pour s’intéresser à la vie de chacun des personnages, et là ça devient très chiant car les sujets campent des caractères trop caricaturaux pour être intéressants. A part l’antipathique April, aucun protagoniste ne me fait sourire.
Amy Poehler joue bien, ok mais de là à lui filer un Golden Globe à la place de Julia Louis Dreyfus ? Quand même pas..
La série veut en faire trop, trop de blagues qui tombent à plat, trop de gags lourds, trop de références modernes, trop d'épisodes qui ne racontent rien, s'éloignant de l'administration jusqu'à installer durablement des histoires de cœurs pour amener du pathos, qui s’en fout ?
Pas vulgaire, pas drôle, trop lisse, trop répétitive, pas originale, on est très loin de la satire et pas suffisamment proche de l'humour. C’est une comédie à l'eau de rose destinée à plaire à tout le monde.