Vue les trois premiers épisodes. Cassidy est contrainte de s’installer dans un internat-couvent après avoir été virée du domicile familial parce qu’elle postait des vidéos pornographiques lesbiennes.
On ne va pas se mentir, le début m’a fait peur. Très peur. La caméra, fort plate, les personnages caricaturaux, les situations caricaturales elles aussi, tout me faisait craindre une série avec d’excellentes idées mais un manque crucial de moyens, d’ambitions… et peut-être même de talents.
Que nenni que tout ceci ! Si le début est moyen, les actrices savent très rapidement tirer le meilleur de leurs personnages, la mise en scène est en fait plus simple que simpliste et surtout, la série devient prenante. Les enjeux sont forts, les intrigues intéressantes. Le thème de la féminité et du féministe est absolument pas manichéen et, avant même qu’on ait eu le temps de s’en rendre compte, on se retrouve attachée à ces personnages hauts en couleur et surtout terriblement humains ! Bref, un faux « faux départ » qui m’a rappelé avec joie et consternation mes années dans des écoles catholiques (encore heureux que je rentrais chez moi le soir) et qui me donne envie de voir la suite !