formaté et oubliable

La jeune urgentiste Danny Simms est promue au poste de résidente en chef et comme elle n’est pas sûre d’elle-même bien que compétente elle va devoir lutter pour garder sa place, prouver sa valeur, soigner des patients, rassurer sa sœur handicapée et surtout gérer l’accusation de harcèlement qu’elle a déposé auprès de la DRH.

Cela fait beaucoup et nous embarque dans une longue série où le réalisateur (ou le scénariste mais peu importe) alterne les flash-back sous forme de carte postale (les relations de l’urgentiste avec son ancien amant et patron) et le quotidien de l’hôpital.

Comme on est sur Netflix chaque plan est minuté et chaque séquence programmée. Un échange en tête à tête avec tel ou tel protagoniste (l’amoureux transi mais discret, la directrice, la sœur …), un patient très malade à traiter, une escapade dans le passé qui nous dévoile peu à peu les raisons de sa plainte (raisons un peu incompréhensibles parfois mais bon …) . Et on recommence.

Willa Fitzgerald fait ce qu’elle peut en essayant toute une série de mimiques (furieuse, préoccupée, charmeuse, concentrée) et de tenues. Les autres protagonistes jouent au médecin ou au patient mais l’on sent confusément que personne ne croit vraiment à l’histoire concoctée par la plateforme.

Il est louable de dénoncer les situations de harcèlement au sein du monde médical mais fallait-il pour cela nous livrer un produit aussi formaté et aussi peu crédible ?

D’accord, ça se laisse regarder (j’ai été jusqu’au bout car j’adore les séries hospitalières tout comme les séries de sous-marins et aussi les films catastrophe) mais n’en attendez pas, c’est juste mon avis, des merveilles.