Raised by wolves - Saison 1 : "Père" et "Mère" sont deux androïdes reprogrammés par la Résistance, et envoyés sur la planète Kepler-22b pour y élever 12 enfants et ainsi sauver l'humanité. En effet, sur Terre la guerre fait rage entre les Athées et les Mithraïc vénérant Sol. Pour anéantir la Résistance, les Mithraïc ont créé des Nécromanciennes, androïdes dotées d'un pouvoir de destruction énorme, capable de voler, et pratiquement indestructibles.
Excellente série, totalement fascinante, pour peu qu'on apprécie la SF pure et dure. De ce fait, ça sera assez clivant, soit on adore, soit on va détester.
L'univers créé est dans la ligne directe de ce qu'avait visiblement envie de faire Ridley Scott avec les androïdes d'Alien Covenant. On retrouve donc clairement les thèmes qui lui sont chers : des monstres (qui ressemblent aux Aliens, mais bien plus faibles), les androïdes avec leur sang blanc (et les bugs qui vont avec), la maternité/parentalité des "monstres", l’ambiguïté, la vulnérabilité et les faiblesses des humains,... On reconnaît bien la patte du créateur.
Amanda Collin et Abubakar Salim sont excellents en parents synthétiques, à la fois flippants et attachants, aux comportements totalement imprévisibles, souvent surprenants, tentant eux-mêmes de justifier leurs logiques complexes et loin d'être binaires.
On est donc captivé par tout cet univers offrant un potentiel quasi-infini, dont les portes s'ouvrent petit à petit, et qui semble pouvoir s'élargir sans cesse. C'est totalement open-bar pour créer et modeler approximativement tout ce qu'on pourrait imaginer.
Enfin, visuellement c'est une grosse claque. Les effets spéciaux et les décors sont très beaux et/ou réussis, on sent qu'il y a du budget.
Kepler 22b a encore beaucoup de secrets à dévoiler à la fin de la saison 1, et on n'a qu'une hâte évidemment, c'est de découvrir la suite.