"SUPER une série Resident evil, ça faisait un bail!"...mon enthousiasme, bien que mesuré, en a pris un coup. Déjà parce que je n'avais pas vu la marque Netflix, gage de sous-qualité, mais aussi parce que ce truc est un bel étron sans queue ni tête.
Bien qu'il soit marqué, en toutes lettres, que l'action se passe "après la fin de temps", ça n'empêche pas les survivants...d'avoir des tablettes et le wifi...(pardon?!). J'aurais cru qu'une invasion de morts-vivants allait causer des dommages incroyables, surtout dans une capitale comme Londres...et bien non...c'est presque nickel - peut-être plus qu'avant.
C'est quoi ces zombies tellement mal joués? Non sérieusement, des acteurs qui ne sont même pas dans leur rôle avec des réflexes d'escargot, à faire des bonds sur un pauvre lapin...qui est plus agile et rapide qu'eux. La honte! Ils choppent les gens avec les mains et se jettent dessus comme des rugbymen.
L'héroïne de départ est aussi con que les zombies. Effectivement, elle est loin de sa famille pour savoir si ces créatures ont formé une sorte de "société" - autant observer une poignée de porte pour le savoir, ça va plus vite - sous prétexte que "le virus mute" et que ça leur donnerait au final une sorte de conscience j'sais pas quoi (j'ai arrêté d'écouter à un moment tellement c'était con).
Alors, visiblement, il y a des vers géants comme dans Dune qui aiment bouffer des humains. Un "Resident lombric"?
Je n'arrive pas à accrocher à l'histoire. Elle est bien trop artificielle, convenue, classique et lisse.
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Avant d'en parler, je vais m'attarder sur quelques détails qui, pris séparément, semblent comme cela insignifiants mais, révélés de manière "anodine", ne le sont pas vraiment:
on nous présente un Wesker qui est père des deux protagonistes (et oui, en fait elles sont deux!), qui plus est noir, qui essaye de s'intégrer dans une nouvelle communauté qui, visiblement, est largement blanche.
La couleur de peau ou l'origine m'importent peu en général - en plus du fait que l'acteur est connu et joue aussi bien que possible son rôle. Mais on nous révèle aussi que son patron, comme par hasard une femme (avec un physique enviable), est lesbienne.
Franchement, tout le monde s'en cogne de connaître leur sexualité, leur ethnicité ou épisodes hémorroïdaires. Le scénar coche déjà deux cases du wokisme pur et dur. Ce que public souhaite c'est que vous soyez, corniauds d'auteurs débiles, aptes à inventer des histoires à propos du thème que vous deviez connaître sur le bout des doigts pour ne pas foirer lamentablement vos productions! Ce sera quoi la prochaine fois, un zombie trans? Une vache OGM bleue?
D'ailleurs, pourquoi passer par l'enfance insignifiante de ces deux gamines? Juste pour nous montrer la "première morsure"? Si c'est ça c'est inutile. Ca aurait pu être un chiwawa ou une infirmière, quelle différence? Et Wesker, père, il y a de quoi se marrer là...Autant dire que Hitler était sioniste...ou que Tatcher aimait le peuple.
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Umbrella, entreprise très puissante et tentaculaire, aurait développé un complexe en Afrique du sud après avoir semé la mort et destruction aux USA. Normalement, ça aurait directement dû être la loi martiale et la pendaison des coupables mais non, les cafards de ce genre ne crèvent jamais. Mh...ok, admettons qu'ils repartent de zéro dans un pays neuf...Mais finalement, c'est encore pour faire plus ou moins la même chose compte tenu des horreurs qu'ils gardent enfermées dans leurs labos. Comme quoi les cons ne changent jamais d'avis, ils récidivent de plus belle.
La trame slalome entre le passé et le présent, alors qu'au bout du compte le plus "intéressant" se situe dans ce futur apocalyptique. L'avant étant plat et le "présent" incompréhensible, je me demande pourquoi on est obligé d'avoir des flashbacks tout le temps. 'm'en fous des problèmes d'ados insupportables.
Si cette maudite société était puissante avant, elle est devenue dans le futur une sorte de mafia planétaire. Et puis leur virus à la con, qui faisait des morts-vivants autrefois, a été "remanié" pour infecter toutes les espèces, en donnant la taille de t-rex à des animaux ordinaires, comme des araignées ou des vers de terre. Le but originel de l'organisation était de se faire du pognon en manipulant les désirs des consommateurs, via un virus, et empocher des montagnes de fric. Bref, encore une idée de merde!
Très vite, le scénario se dégrade et vire à l'absurde. Des gars qui se tirent dessus en veux-tu en voilà, des monstres de partout. On ne sait plus qui fait quoi dans cette pagaille! A seulement quatre épisodes (soit la moitié de la saison 1), je regrette d'avoir visionné ce "truc" qui porte la marque RE mais qui est en est très loin - même l'animé japonais en 3D était mieux réalisé.
Je déconseille donc aux fans et autres curieux d'y jeter un œil. C'est une perte de temps.