Steven Zaillian did it again!

Steven Zaillian did it again! Après l’incroyable The Night Of — mini-série HBO que vous n’avez toujours pas vue, qu’attendez-vous ? — , l’Américain, réalisateur et scénariste, nous revient avec une nouvelle mini-série qui s’approche de la perfection : Ripley. Bravo pour une fois à Netflix d’ailleurs, qui propose un show qui change un peu de ses habitudes. Le service “prend un risque” avec un produit qui intéressera probablement peu le cœur de son public.

Adaptation de romans et non du dernier manga à la mode, sobriété et noir et blanc et non SFX à outrance, anti-héros bourré de failles et non héros parfait, intrigue qui se déroule en Italie et non aux USA… On se croirait davantage sur HBO ou FX. Sans même parler de ce contexte temporel, qui fait un bien fou. Pas d’Internet, de caméras de surveillance ou de smartphones pour accélérer l’action : tout se fait lentement, en face à face, par lettre ou par téléphone. On ne s’ennuie pourtant jamais dans ce show plausible au format parfait. Comme pour The Night Of, la fin se paye également le luxe d’être spécialement satisfaisante.

Si l’intrigue centrale de Ripley n’est finalement pas si épaisse que cela, impossible pourtant de ne pas se passionner pour les manigances du personnage central impeccablement incarné par Andrew Scott (#hotpriest). Chaque épisode, brillamment réalisé (il y a des plans et des décors incroyables), nous tient en haleine avec juste ce qu'il faut de rebondissements et nous fait nous demander la prochaine étape de son plan ou quel élément le fera chuter.

Go si :

- Vous aimez les (courtes) séries qui prennent leur temps

- Vous cherchez quelque chose qui change, surtout sur la forme

No Go si :

- Vous n’aimez pas les anti-héros

- Le noir et blanc parfois contemplatif, non merci