L'HISTOIRE DE TROIS TYPES QUI DIRIGENT UNE SECTION DE POLICE A WHITECHAPEL A L'ÉPOQUE DE L'ÉVENTREUR

> Résumé en quelques mots et sans spoilers :

Ripper Street c'est l'histoire du commissariat de Whitechapel, le quartier le plus pauvre et le plus malfamé de Londres. A sa direction, y'a Edmund Reid qui est plein de convictions et qui fait passer son boulot avant tout le reste. Pour l'aider, il a son fidèle acolyte Bennett Drake, un ancien soldat qui généralement frappe pour lui sur demande, et puis un chirurgien américain Homer Jackson qui fait office de médecin légiste. Ces trois là résolvent les enquêtes au fil des épisodes .. et on apprend à mieux les connaitre, ainsi que l'univers de Whitechapel à cette époque.

A REGARDER POUR :
>>> L'ÉPOQUE : ... que dire ... les costumes, l'ambiance, les fiacres, la boue, la misère, les fringues, les maisons closes, tout ça tout ça ! tout ce qui rend l'époque victorienne fascinante ! en plus on est au coeur de Whitechapel donc il s'en passe des choses. Et puis tout est plus romancier à cette époque hein .. y'a pas photo !

>>> LES PERSONNAGES (et accessoirement les putains d'acteurs qui les interprètes parce qu'il y a du lourd !) : D'abord Edmund Reid, le commissaire bien propre qui passe son temps à bosser ... mais a-t-il la conscience très tranquille ? A vous de le découvrir. J'aime ce personnage parce qu'il se confronte toujours à ses désillusions et à ses contradictions. Et puis y'a pas à dire Matthew est parfait dans ce rôle ! Je ne vois personne d'autre pour l'interpréter .. y'a qu'à Matthew que cette naïveté froide va bien (et le chapeau melon aussi .. ça va à personne sauf à lui xD)
Ensuite, y'a Bennett Drake. Mister Bennett ! J'adore ce personnage. Je vais faire cours sinon je vais vous souler avec lui. C'est un mec blessé, violent, imposant, mais qui au fond à un coeur fragile.
Et enfin le beau Homer Jackson. Alors lui c'est un peu le type super intelligent qui rêve un peu trop et qui se fait avoir parfois .. il est attachant. En fait, c'est le genre à rien prendre au sérieux, à vouloir partir vivre des aventures, mais se retrouver au final coincé dans sa petite vie misérable et à boire pour oublier. Bref .. monsieur magouille est aussi un super scientifique, qui en plus d'être canon, est intelligent (en tout cas pour savoir de quoi est mort un type xD Pour le reste des fois il peut être très con xD) et ça le rend très charismatique ... THE AMERICAN QUOI xD
Je passe les filles. Vous les découvrirez .. mais si je n'en parle pas c'est pas parce qu'elles sont nulles.. non non non ! Au contraire ! j'ai été super agréablement surprise car elles sont également très intéressantes !

>>> LA VIOLENCE : Dans Ripper Street, la violence n'est pas seulement dans les crimes, mais aussi dans les mœurs de l'époque, dans les situations, la fatalité et la misère humaine surtout. Je trouve que la thématique de la violence est intéressante ici parce que traité d'une manière différente. Et puis, il n'y a pas de "victimes" ciblées. Au final.. tout le monde est victime. Même ceux qui font la loi. Y'a aussi une réflexion sur la justice. Jusqu'où peut-on aller en son nom ? une ambiguïté, une impuissance, parfois violente que j'ai particulièrement aimé parce qu'elle est juste et qu'elle révèle l'humanité, la fragilité de chaque personnage.

>>> L'ESTHÉTIQUE : Y'a pas à dire cette série est visuellement très réussie. Entre les costumes, les lumières et couleurs .. Regardez moi cet Opening ! -> http://www.youtube.com/watch?v=mzXMTzOUB5o
Bon ok .. vous me direz que c'est le cas de toute les séries .. disons que oui .. ca rejoint un peu les mêmes codes que The White Queen ou encore Peaky Blinders qui sont aussi de la BBC. En tout cas c'est réussi. Et y'a pas mal d'effets avec des ambiances différentes en fonction des types de lieux. De superbes jeux de couleurs. J'aime ce côté série nouvelle mais qui reste dans l'ambiance du vieux. Il existe un super équilibre et personnellement je suis très fan de ce travail. En plus, cela rend quelques scènes particulièrement épiques.
Luciole1
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le 24 mars 2015

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Luciole1

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