Des paroles en l'air

Le plus souvent quand on est en recherche de nouvelle série à regarder, on se fit souvent au résumé de wikipédia ou d'un site random au nom imprononçable dont on oubliera le nom le lendemain. Et souvent ses résumés nous vendent beaucoup de potentiels dans le but de vendre la série. Le plus souvent, sauf à cas exceptionnel, c'est un résumé grossier et mélioratif du synopsis pour attraire le plus grand nombre. Cette technique de vente a ses mérites car quelque fois cela nous pousse à aller voir des séries que l'on irait peu être pas voir au 1er abord, ou encore, nous vendre du rêve pour mieux nous vendre un contenu bancale qui ne rentrera jamais dans les mémoires tant son contenu est vide sans réel personnalité. Oui, faites le teste, expliquez le scénario de vôtre série favorite en y parlant que des grosses lignes et sans rentrer concrètement dans l'histoire et vous retrouverez quelque chose qui parfois n'a aucun rapport avec le réel contenu car il y a toujours une vision différente d'un même thème. Pourquoi je parle de ça ? Parce que cette série nous vend un scénario génial, pouvant créer une situation en huit clos entre 7 personnes devant tuer l'un d'entre eux, et même un personnage anti-système se battant avec ses méthodes et sa seul manière de pensé, un pure anti-héro comme on en fait plus. Que demander de plus ? Que ce soit pas des paroles en l'air.

Oui c'est vrai qu'au début le personnage principale rend très bien, la scène de baston avec les gardes dans l'épisode 1 est vraiment bien fait. Bonne exposition du personnage, égocentrique extravagant mais méthodique et réfléchit même si pour ma part j'aurai pas poussé son narcissisme aussi haut sans avoir poussé son côté anti-héro un peu plus, bon mise en abyme, placement du décors nickel, ... Et puis, je sais pas ce qui s'est passé, mais dès que Adlet a passé les murs de la prison on est retomber dans un nanardisme et dans des codes scénaristiques d'une NULLITÉ mais incroyable. Adlet qui était présenté comme un bon anti-héro se met à être dans le surjeux constant sur son côté anti-héro ce qui le rend ridicule, et puis surtout à avoir un comportement autocentré et fermé à la Gingka de Beyblade (oui, encore un, je hais ma vie, mais on y reviendra après). En même temps on a la présentation de la 1er random bonasse de la série qui va avoir un comportement cliché vu et revu à la Madoka de Beyblade, à toujours casser les couilles sur le besoin de réussir l'objectif. Tout le dialogue est d'un cliché absolument monumental et c'est présenté sans aucune subtilité ce qui fait qu'on y croit pas et qu'on s'attend à avoir une réaction anti-héroïque de Adlet pour relancer son caractère qui a été instauré en début d'animé, et non, on retombe dans un classicisme absolument navrant, des dialogues creux qui font tenir une histoire cousu de fil blanc qui n'a aucune base solide pour accrocher le spectateur. Je sais pas ce qu'ils ont essayé de tenter mais leur manque de connaissance en écriture et leur manque d'expérience reprend le dessus sur leurs idée (qui était vraiment pas mauvaise et qui mérite d'y être réétudié) et la sauce ne prend à aucun moment. Que ce soit les back story ou encore leurs caractères, les personnages sont raté et tiennent de trop sur leurs caract design qui est là encore à la ramasse pour certain (on y reviendra plus tard), on est trop sur des stéréotype de personnage vu et revu qui n'ont aucun trait de caractère qui lui est propre. Je parlais du caractère de Adlet qui est autocentré et fermé, si vous n'avez pas vu Beyblade et que vous voyez pas le problème je vais décrire la rencontre de Adlet avec "2e random bonasse" qui est constamment nu. Cela s'ouvre sur la rencontre, ils parlent deux secondes, on a alors la connaissance du nom de random bonasse 2, "Flamie Speeddraw" (je ferrai aucune remarque sur la nullité du nom, il se suffit largement à lui même), qui a un jeu intéressant, en essayant d'introduire de la tension ainsi qu'une possible relation en huit clos (qui ne viendra jamais). C'est joliment jouer, même si ce caractère va s'estomper jusqu'à disparaitre complètement pour laisser place au caractère cliché et déjà vu d'Adlet qui va totalement prendre le dessus (bas oui c'est le héros, donc il DOIT gagner). Flamie s'enfuit ce qui aurait pu donner plus de valeur à son caractère, mais qui rend la chose débilement nul vu que son visage a l'air aussi paniqué et sous tension qu'un bogdanoff sous sédatif, et parce qu'Adlet est le héro et qu'il DOIT gagner avec l'aide des autres membres de la fleur, Adlet lui court après pour la convaincre. Il la piste comme si c'était une criminel en fuite (ou du gibier, au choix) alors que NORMALEMENT c'était pour qu'elle soit sa coéquipière, il la retrouve. Elle dit non, il dit "si mais je suis le héro", elle continue dans son caractère paranoïaque et dit non, et alors pour convaincre Flamie, Adlet n'a rien trouver d'autre comme argument que de voler le sac de Flamie comme un ados en échec scolaire à la sortie d'un collège, et de faire du chantage. Et c'est là le problème, quand on base le caractère du personnage dans des scènes anecdotique ou pas assez consistante pour en retenir quelque chose de RÉELLEMENT solide, tu peux pas faire faire à ton personnage des actions qui peut déranger ou même saouler ton audience au nom de "c'est le héro donc c'est lui qui a raison". Il faut un minimum de justification, c'est comme random bonasse n°1 qui a dans l'épisode 2 un comportement juste illogique dans sa continuité, et si c'est un fusil de Tchekhov servant à incriminer le personnage lors d'un dénouement finale où l'on apprend que l'intrus était random bonasse n°1, bas c'est loupé, c'est ni subtile ni adroit, ça n'a juste pas sa place. Dans le moment présent cela alourdi l'action en éternisant un épisode avec du vide scénaristique, tout ça pour qu'à la fin on ait des éléments anecdotique (que soit on aura oublier parce que c'est mal foutu, ou c'est tellement mal foutu qu'on retiendra que ça de toute l'animé) qui serve un fusil désarmer depuis le début de l'histoire. Et c'est pourquoi j'ai beaucoup de mal avec les médias japonnais, parce qu'il y a souvent un manque de subtilité et de finesse qui font passer une histoire de bonne qualité à un nanar de piètre qualité. Vous verrez que je met pas de certitude car moi même je n'ai pas eut le courage ni la patience de finir cette cuve tant le récit n'est juste qu'une déception (surement dû à trop d'attente de ma part) de 12 épisode de 20 minutes, tout comme Occultic Nine qui cette fois était une torture physique et mental tellement c'était à gerber.

Mais alors qu'est ce qui reste pour sauver la série ? La réalisation. c'est beau, il est incontestable que la personne ayant réaliser cette série a une vrai maitrise de l'animation et du dessin car le tout est très fluide et très agréable à regarder. Le sound design est pauvre mais reste convenable, le seul reproche que j'aurai à faire serait au niveau du caract design des personnage qui est soit trop négligé, soit trop grotesque. Il n'y a qu'à voir la banderole de sens critique. Entre le chevalier qui est BEAUCOUP trop chargé en caractère, et le sans abri dont le design fait vraiment négligé, il y en a presque aucun qui va, mais si la série avait eut une meilleur écriture, cela serait mieux passé. Vraiment cette série est un naufrage comme on n'en fait de trop, et qui aurait pu être éviter avec une plus grande remise en question et avec un œil externe qui aurait pu montrer où est ce qu'il aurait été bon de faire des changement. Une grande déception plein de promesse qui restent très prometteurs. Il est indéniable que les idées étaient plus qu'excellente et une série en huit clos avec un mec à buter avant un temps imparti et un anti héro comme personnage principale serait très intéressant, mais pour savoir si la série répond à toutes ses promesses il faudra regarder jusqu'au bout et je sais que j'en aurait pas le courage.

7,25/20

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