La série nous plonge sans aucune intimité dans les coulisses de la Maison Blanche. Ici, nous n'avons pas devant nous le noble et humble leader Barack Obama ou une brillante Michelle. Ce show nous montre les magouilles de l'infidèle président Fitzgerald Grant ou de la sournoise et l'idiote Mellie. Bref, n'en rajoutons pas trop, c'est la jungle là où se déroule la série ; les puissants maltraitent les faibles, les politiciens se dévorent entre eux à chaque opportunité que ces derniers ont et chacun essaye tant bien que mal de devenir à son tour puissant et dominant.
Mais parmi ce cruel bordel apparaît un ange gardien du nom d'Olivia: elle parvient à dissimuler les dérapages des politiciens et gère la presse (qui cherche impertinemment le moindre scoop) avec une aisance incroyable. Elle est là pour équilibrer (ou du moins maquiller auprès de l'opinion publique) chaque désordre que ce soit pour son boulot ou pour la Maison-Blanche.
Sauf qu'Olivia elle-même a son propre bordel à gérer et justement, c'est là où elle peine à s'en sortir. Son père le malfrat est insaisissable et ne peut s'empêcher de semer la zizanie partout où il va, son amant n'est rien d'autre que l'actuel président des Etats-Unis toujours surveillé par la presse et elle balance sans cesse sa vie dans tous les sens. Elle se retrouve constamment perdue et cela fait de la série un show absolument captivant. On se retrouve fasciné par les conséquences des emmerdes causées ou couverts par Olivia Pope.
On a parfois pitié pour elle, mais qui sème le vent récolte la tempête, non ?