Après m’être littéralement nourrie des 8 saisons de Scrubs en un mois et demi, je peux aisément dire que c’est l’une des séries les plus constantes que j’ai pu voir. Il faut bien deux, voire cinq épisodes pour entrer dedans, tellement l’humour peut paraître autistique au début, mais après, les saisons se déroulent tranquillement.
L’humour est égal tout le long, avec des fils rouges qui sont toujours du même acabit mais font mouche à chaque fois (JD qui tombe, les monologues de Cox, les danses d’Elliot…), les personnages n’évoluent pas, sauf Elliot qui peine à trouver sa vitesse de croisière puis s’installe dans un rôle confortable lors des deux dernières saisons. C’est une série que j’aime à nommer « pantoufle » (comme j’avais pu le mentionner pour les Desperate, mais en mieux), c’est-à-dire que l’on se sent bien en la regardant car elle est confortable et rassurante. Tout cela passant essentiellement par l’humour.
On ne se tape pas la cuisse à chaque réplique mais certaines sont hilarantes (j’ai encore les larmes aux yeux du Docteur qui ressemble au mec de KFC) et surtout les personnages sont très très attachants, et tous, ce qui est assez rare. Bien sûr, l’arrivée de bébés, de mariage, fait un peu peur mais au final, l’humour reprend ses droits.
Côté médical, on n’apprend pas grand-chose et on s’en bat l’œil.
Une bonne série pour se détendre, à voire en mode marathon pour en apprécier toute la capacité addictive.
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