Critique N°284 : Nick Frost exploite la comédie anglaise. (SERIE EN COURS)

• Lorsque Daniel Glass est mal diagnostiqué avec une maladie mortelle, il commence à remarquer que tout le monde le traite mieux. Tout à coup, il a une grande décision à prendre : dire la vérité et retourner à ses vieilles ordures ou faire semblant d'être malade.

Je suis très mitigé, parce-que cette série m'a bien fait rire, mais jamais suffisamment.
Sick Note ne va jamais assez loin dans son délire. Des épisodes de 20 minutes ça fait court pour un délire comme ça.
Parce-que tomber sur un Nick Frost totalement incompétent accompagné d'un Rupert Grint qui n'a jamais eu autant de malchance de sa vie, ça aurait le mérite de tenir un peu plus.
Y'a rien qui va pour notre protagoniste, rupture, diagnostiqué cancéreux, puis en fait tout va bien, il récupère même sa copine. Mais se rend compte qu'il se fait tromper depuis quelques temps, pour finir avec un cadavre a devoir cacher.

Tout est propice à de bonnes rigolades, mais la série ne tire jamais assez loin avec ce qu'elle a.
Et devient même assez prévisible sur certains points (la mort de Will était anticipable).
Heureusement que le casting est vraiment bon. Surtout l'inspecteur en charge de l'affaire (inexistante) concernant Daniel et Ian.
Don Johnson est très bon, mais son personnage est assez malsain et ne m'a jamais pleinement convaincu.
Le personnage de Rebecca est peut-être le moins intéressant et le moins approfondit.

La saison 2 de Sick Note permet d'aller plus loin dans les conséquences des choix de Daniel mais reste toujours sur le fil. Jonglant entre absurdité et cohérence.
Un poil plus d'ambition aurait permit à cette série de décoller et de convaincre un plus large public.
C'est dommage.