" Vous êtes bien dans un jeu vidéo mais vous n'êtes plus là pour jouer"

y'a beaucoup de spoilers, vous voilà prévenus.

Bon voilà une critique que je voulais faire déjà depuis pas mal de temps. Je tiens à préciser d'emblée que j'ai lu les deux premiers tomes du light novel et que mon avis est absolument et purement subjectif et pas du tout objectif. Au passage, sachez que je vais beaucoup, beaucoup écrire.

Sword Art Online, et ça peut paraître étrange pour certains, a été un de mes plus gros coups de cœur. Pourtant cet anime n'est pas exceptionnel en soi et on peut trouver largement meilleur. Mais je me dois d'expliquer ce que j'ai pensé de SAO et pourquoi ma note est aussi haute.

Commençons par le scénario (merci beaucoup Wikipédia) : Sword Art Online est un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur en réalité virtuelle (VRMMORPG), sorti en 2022. Avec le Nerve Gear, un casque de réalité virtuelle stimulant les cinq sens de l'utilisateur, les joueurs peuvent contrôler leur personnage dans le jeu avec leur esprit. Le jeu est bêta-testé par des joueurs puis est enfin commercialisé.

Le 6 novembre 2022, plus de 10 000 joueurs se connectent au jeu pour la première fois, et découvrent plus tard qu'ils sont incapables de se déconnecter. Ils sont ensuite informés par Akihiko Kayaba, le créateur de SAO qu'ils doivent atteindre le 100e palier de la tour du jeu et vaincre le boss final pour être libres. Cependant, si leurs avatars meurent dans le jeu, leurs corps mourront aussi dans le monde réel. L'un de ces joueurs est Kazuto Kirigaya, connu alors sous le pseudonyme de « Kirito ». Ce dernier avait été choisi comme l'un des 1 000 bêta-testeurs de la bêta fermée. Comme il avait de l'expérience et la connaissance du jeu, il sentait qu'il pouvait finir le jeu facilement. En conséquence, il s'est mis à jouer en tant que joueur solo. Lors du premier jour, 213 personnes meurent car leurs proches tentent de débrancher le Nerve Gear malgré les avertissements qui apparaissent à l'écran. Et durant le premier mois, plus de 2 000 personnes meurent, soit en étant tuées dans le jeu, soit car le corps réel n'a pas été transporté à l'hôpital. En effet, le Nerve Gear intercepte toutes les sensations et la faim, soif ou sommeil d'un joueur dans le jeu n'a rien à voir avec l'état réel de son corps qui est dans un état similaire au coma. Donc en clair, pour résumer, c'est des joueurs qui sont emprisonnés dans un jeu vidéo et qui ne peuvent pas en sortir à moins qu'ils finissent le jeu.

Pour commencer, je vais dire ce que je pense du scénario : Putain d'original. J'ai déjà vu des scénarios bons mais lui il est carrément très bon. Surtout que peu d'anime traitant des jeux vidéos sont sortis avant SAO. Je trouve l'histoire tout bonnement passionnante et c'est très plaisant de suivre au cours des épisodes les aventures de Kirito et d'Asuna qui apparaîtra constamment légèrement plus tard.

Les personnages est un des plus grands points forts et points faibles de l'anime. Autant Kirito et Asuna sont extrêmement développés (on ne peut clairement pas dire le contraire), autant les personnages que Kirito rencontre pendant son périple sont sous développés à souhait. Au mieux on les revoit une fois, au pire on les revoit plus du tout sauf à la toute fin de la série pour quelques uns. C'est réellement dommage. J'aurais tellement voulu en savoir plus sur eux , pour la plupart. Surtout que même dans le monde réel, on ne sait absolument pas qu'est ce qu'il advient d'eux. Je me rappelle même d'un protagoniste qu'on voit dans les premiers épisodes et qui a des moustaches de chat dessinés sur les joues : Ce personnage qui pourtant aurait pu être important n'apparait que dans UN SEUL épisode. Scandaleux.

Maintenant venons en aux deux principaux. Kirito et Asuna. J'affectionne particulièrement ces deux personnages et pour plusieurs raisons. Prenons déjà le cas de Kirito.

Il est loin d'être le garçon hyper faible qui au fur et à mesure va devenir fort, non. Lui, au contraire, dès le début il émane une sorte d'aura qui montre qu'il est doué dès le départ...Mais cela ne veut pas pour autant dire qu'il ne va évoluer dans l'univers de SAO, bien au contraire. Si vous comparez le Kirito de l'épisode un et celui de l'épisode 14 et 15, vous voyez une différence largement notable. En plus d'avoir un superbe physique, j'aime énormément sa façon de penser.

Pour ce qui est d'Asuna, au début elle me saoulait mais j'ai vite commencé à l'apprécier. Pour une fois, un des personnages féminins sert à quelque chose et n'est pas là pour servir de plante en arrière plan. Bien qu'un peu tsundere sur les bords, elle est forte et attachante et j'approuve énormément sa relation avec Kirito. D'ailleurs, c'est plutôt original que une série comme celle là comporte une romance stable et définie et pas un harem mais c'est un très bon point.

Durant tout le premier arc, nous suivons donc Asuna et Kirito se battre comme différents boss et progressant petit à petit dans le jeu. Nous faisons ensuite la rencontre de la mignonne et jolie petite Yui. Ce personnage, bien que très jeune, est plutôt intéressant et je pense que c'est un des plus développés dans le premier arc avec Kirito et Asuna.

Arrive ensuite le deuxième arc qui est bon mais beaucoup moins bien que le premier.

Nous suivons cette fois ci Kirito qui à terminé le jeu SAO (et de ce fait libéré tout les joueurs) qui retourne dans un autre jeu semblable à SAO mais totalement différent, se nommant Alfheim Online. Notre beau Kirito retourne dans ce jeu elfique (oui, y'a des fées) pour aller sauver sa bien aimée Asuna qui elle est emprisonné par un vilain très méchant, c'est à dire Sugou et ce vilain très méchant peut prendre le contrôle de son cerveau à tout moment. Donc pendant 10 épisodes, Kirito va tout faire pour aller sauver sa bien aimée pour qu'elle puisse enfin rejoindre le monde réel.

Cet arc m'a moins plu que le premier pour plusieurs raisons :

Premièrement, la personnalité de Kirito change complètement. Le Kirito froid et très difficilement imperturbable de SAO disparait pour faire place à l'exact opposé. Maintenant il fonce tête baissé sans réfléchir une seconde.

Deuxièmement, Asuna disparaît totalement pour laisser apparaître Leafa, la chère et tendre sœur de Kazuto. L'amoureuse de notre héro a beau être encore présente, elle est enfermé dans une cage dont elle ne peut sortir et ne peut donc rien faire à part se tourner les pouces. Leafa, quant à elle, est très énervante vers le début. Amoureuse de son propre frère, n'ayant pas les qualités principales de Asuna, je me suis vite ennuyé d'elle. Néanmoins, elle devient très intéressante vers la fin de l'arc.

Troisièmement, l'univers de la série change totalement et je trouve que SAO était bien plus riche que ALO. Que ce soit au niveau monstres, graphismes, quêtes et autre, Sword Art Online était de très loin le mieux.

Cependant, je dois avouer que j'ai bien aimé le combat final de l'arc Fairy Dance qui était à la hauteur de mes espérances. Dans le fond, j'ai apprécié les deux arcs mais j'ai une grande préférence pour le premier.

Un des défauts qu'on pourrait trouver à la série, à part son manque total de développement, est peut être que le jeu SAO n'a pas duré vraiment longtemps (niveau épisode, pas niveau temps). Dommage. Aussi, chose très affligeante : Le manque de fond de l'histoire. Ça a beau être un de mes animes favoris, je sais pertinemment que si on enlève les combats de malade, l'histoire d'amour entre Asuna et Kirito et le scénario, il reste presque plus rien de concret.

Maintenant parlons d'un des points qui m'a le plus marqué dans SAO : les graphismes de malade. Sérieusement, c'est magnifique. L'animation est excellente, très fluide et c'est un petit plaisir pour les yeux. Que ce soit les reflets, les couleurs et les paysages, tout est sublime. Les OST sont également d'une beauté envoutante et j'ai littéralement adoré les openings et endings. Les seiyuu des différents protagonistes et même des antagonistes ont très bien réalisés leur travail. Les voix collent très très bien avec les personnalités des personnages et même avec leur apparence.

Sword Art Online n'a donc pas été une déception pour moi et malgré des défauts évidents, je n'ai pu qu’adhérer.