La nouvelle série The Girlfriend sur Prime Video dépasse largement ce qu’on attend d’un thriller psychologique classique. Adaptée du roman de Michelle Frances, cette mini-série en 6 épisodes mêle manipulation, secrets, et rapport de pouvoir familial avec une finesse rarement vue.
Le casting est un des grands piliers de ce qui rend la série si captivante : Robin Wright incarne Laura, une mère qui semble tout avoir — une vie stable, un fils qu’elle adore — jusqu’à ce que Cherry (Olivia Cooke) entre dans la vie de son fils Daniel. Olivia Cooke joue Cherry avec une ambiguïté diabolique : parfois vulnérable, souvent impénétrable, on ne sait jamais si elle est manipulatrice ou simplement incomprise.
Ce que j’ai trouvé particulièrement réussi, c’est cette alternance entre les points de vue : on suit Laura, on suit Cherry, parfois même on doute de la fiabilité de chacune. Cette structure narrative permet de maintenir une tension constante et chaque révélation soulève plus de questions qu’elle n’en résout. On sent le jeu de pouvoir, l’envie de contrôler, la peur de perdre, bref, les « coups de pute » sont savamment dosés.
Et le final… quelle apothéose ! La confrontation finale entre Laura et Cherry plonge dans la folie du dilemme moral. Laura finit par sombrer dans des actes extrêmes (elle drogue Daniel, crée une situation où tout bascule) et le dénouement la voit mourir de façon tragique. Daniel la noie accidentellement en tentant de sauver Cherry. Mais l’épisode ne s’arrête pas là et les dernières secondes nous donne aucune envie d'attendre la saison 2 (s'il y en aura une) pour en connaître davantage!