Arslan Senki est un animé adapté du nouveau manga de l’auteure réputée de Full Metal Alchemist, Hiromu Arakawa, et aussi un remake d’un roman déjà adapté en animé dans les années 90. Donc un projet attendu et qui ne déçoit pas au visionnage : épique a souhait, et avec une intrigue de fond intéressante, l’animé accroche bien sur la longueur, malgré des épisodes qui tue le rythme et paraissent inutiles au déroulement de l’intrigue.
Arslan Senki raconte la naissance d’un roi, la naissance d’Arslan, jeune prince du royaume de Parse, qui va se faire envahir par la puissante armée du Lusitania, un royaume voisin et dictée par les prédicateurs d’une mystérieuse religion, et comment le jeune Arslan va devoir apprendre a devenir un roi, et tous les problèmes que cela entraine : une fresque assez épique et accrocheuse, qui n’évite pas l’écueil des séquences pathos et pseudo-épique sur la grandeur et la décadence du héros, de ses compagnons et de ses ennemis mais qui propose de bonnes scènes de bataille (sauf la décevante bataille finale), des personnages divers et intéressants qui ont du développement même si certains en mériteraient un peu plus, de la stratégie politique et militaire qui n’est pas lourde puisque savamment utilisé et raconté mais souvent un peu simple (les plans de Narsus…). Mais c’est bien dommage de parfois tomber sur des épisodes laborieux et ennuyeux, qui casse le bon rythme de l’intrigue.
Pour l’animation, c’est beau, c’est assez fluide, les face-a-face sont prenants et les batailles le sont parfois un peu moins, mais le problème que j’ai eu avec, c’est que ça rappelle énormément FMA, le style Arakawa se reconnait très (voire trop) facilement, et ça empreinte l’animation d’une impression de FMA Brotherhood un peu cheap, mais c’est surement vraiment un problème personnel et qui n’affecte pas tant l’animé que ça.
Arslan Senki est donc une bonne fresque animée, des duels épiques, des thématiques intéressantes, une galerie de personnages pas très original mais attachante, mais qui pouvait être plus condensé.