le 7 janv. 2020
Hail to the grief
Nulle surprise à ce que l’exposition de The Leftovers soit à ce point saturée de mystères : le créateur de Lost, Damon Lindelof, n’est est pas à son coup d’essai en matière d’écriture, et le monde...
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Le nombre astronomique de critiques dithyrambiques m’avait presque convaincu que j’étais passé à côté d’un monument.
Quel soulagement en constatant que non.
Pour commencer : la bande-son est géniale, la distribution passable, la technique au point.
C’est le fond qui ne passe pas du tout, pour moi.
J’aime les séries qui font de la science-fiction et du fantastique leur sujet principal, pas celles qui l’instrumentalisent pour parler d’autre chose. Encore moins celles qui parlent des États-Unis et de ses névroses.
C’est précisément ce que je reproche à la série. Comme Lost, il n’y a pas vraiment de mystère à résoudre, pas d’explication, on nous balade en nous appâtant avec des miettes, mais en fait le surnaturel ou la science-fiction ne sont pas vraiment le sujet de la série.
Le sujet de la série peut se résumer ainsi : qu’est-ce qu’il se passe si on fout un bon coup de pied dans cette fourmilière que sont les États-Unis ?
Comment les petits insectes vont réagir ? Vont-ils s’entraider ? Se bouffer entre eux ? Former des cultes, des milices ? Comme c’est intéressant de voir les petites fourmis agoniser pendant que d’autres deviennent zinzins.
Et comme dans toute série américaine cliché, le monde = États-Unis, on a droit au catalogue étendu des névroses qui la traversent : sectes, adolescence dépressive et désabusée, résolution de problèmes à coup de pétoires, la disparition des 2 % présentée comme une énième variation du 11 septembre… et ça rien que pour le pilote.
Si encore la série s’était intéressée à d’autres groupes sociaux, d’autres pays…
En somme : une série américaine qui propose de nous balader façon Lost pour délayer une sauce déjà insipide.
Créée
le 23 nov. 2025
Critique lue 4 fois
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