Dans un Gotham post-catastrophe, l’action se situant après les événements tragiques du film “The Batman” de Matt Reeves, la nouvelle mini-série de chez HBO nous narre l'ascension - dans l’univers du crime - d’un certain Oswald "Oz" Cobb (Colin Farrell) plus connu sous le sobriquet de “Pingouin”.
Le Maire de Gotham Don Mitchell Jr (Rupert Penry-Jones) et Carmine Falcone (John Turturro), le parrain de la pègre, viennent d’être assassinés, alors que la ville se remet difficilement de la rupture d’une digue immense - un attentat perpétré par un certain Edward Nashton aka Riddler (Paul Dano), faisant des milliers de victimes. C’est dans ce contexte hautement anxiogène que débute - et pour huit épisodes - un récit emprunt d’une indéniable revanche. La revanche d’un homme à part - qui en son temps, fut un enfant à part. Un être insignifiant qui a toujours évolué dans l’ombre des gangsters qu’il servait. Mais dès les premières minutes du récit, le spectateur assiste à une renaissance…
Dans les entrailles d’une tentaculaire cité dévastée par la violence, s’engage une guerre des gangs sans merci pour la domination des quartiers. C’est ainsi qu’Oswald Cobb - aussi à l’aise dans le milieu, qu’un Manchot sur la banquise - va prendre progressivement, les rênes du pouvoir ! Pour se faire, il faut commencer par éliminer l’héritier mal du clan Falcone en la personne d’Alberto Falcone (Michael Zegen). Un personnage plus enclin à faire la fête et à se droguer, plutôt qu’à gouverner l’organisation.
Tout aurait été pour le mieux pour l’ambitieux pingouin, malheureusement, Sophia (Cristin Milioti), la cadette sociopathe des Falcone refait surface des entrailles de l’asile d’Arkham où celle-ci purgeait une peine pour de multiples meurtres de prostituées…
Avec “The Penguin”, Craig Zobel (“The Hunt”), nous gratifie d’un prolongement quantitatif et qualitatif au “Batman” crépusculaire de Matt Reeves avec en prime l’incroyable prestation de Colin Farrell dans le rôle-titre !