Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.

The Romantics, ou la série Netflix sur Yash Chopra et Yash Raj films. Une hagiographie valant entre autres pour les longues interventions du rare en interview Aditya Chopra (et pour le choix malin mais inabouti de questionner l’accusation de népotisme faite à Bollywood ces derniers temps de l’épisode 3). C’est d’abord le roman de Yash Chopra pionnier de l’âge d’or financier nineties du film romantique bollywoodien, de la transformation par Chopra du rebelle Bachchan en héros romantique. Celui de la libéralisation du pays et des films romantiques comme symboles d’un pays cherchant des compromis entre tradition et occidentalisation, puis des premières tentatives de diversification vers le cinéma d’action, du phénomène SRK et enfin de tentatives de créer des stars ne provenant pas du sérail. Une série peut-être inintéréssante pour les cinéphiles ayant suivi régulièrement Bollywood depuis 30 ans, un peu plus pour les amateurs de cinéma asiatique qui, comme moi, ont suivi son histoire par intermittence.

JohnTChance
6
Écrit par

Créée

il y a 3 jours

Critique lue 1 fois

JohnTChance

Écrit par

Critique lue 1 fois

Du même critique

La Légende de Baahubali : L’Épopée - Director’s Cut

La Légende de Baahubali : L’Épopée - Director’s Cut

le 31 oct. 2025

C'est la seule possibilité de le revoir sur grand écran donc...

Y avait-il vraiment besoin de remonter les deux parties de La Légende de Baahubali en un seul film de près de 4 heures pour les 10 ans du premier volet ? Y avait-il vraiment besoin de proposer...

There Is a Light That Never Goes Out (2008 remaster)

There Is a Light That Never Goes Out (2008 remaster)

le 7 juil. 2021

Et la lumière fut.

J'aurais pu écrire sur les films cités par le morceau. Sur le personnage de La Fureur de vivre qui, comme le narrateur, ne veut plus retourner à la maison car il ne se sent plus chez lui. Sur le fait...

Barbarism Begins at Home

Barbarism Begins at Home

le 3 déc. 2019

Le Freak, c'est Chic.

Juste avant que les Smiths se séparent, Morrissey chantait la mort d'un danseur de disco. Ce qui ne l'avait pourtant pas empêché d'inclure dans le second album studio de son Velvet à lui cette longue...