Toutes les choses contre-nature ont une fin

L'abomination Seven Deadly Sins s'achève en un somptueux bouquet final de mocheté, stupidité et bizarreté.

Les dessins et l'animation sont juste plus possibles. Le combat final prend un sacré coup tant les mouvements sont raides et les personnages ont des tronches à faire peur. Fort heureusement, ils ont fait l'effort de respecter Escanor (je n'en dirai pas plus pour ne pas spoil).

On se rend donc compte, au cours de ce dernier combat, de la bassesse abyssale de cette oeuvre. TOUS, sans aucune exception, se battent par amour tant stupide qu'aveugle envers leur âme soeur. Au secours, qu'est-ce qu'on a fait pour mériter de telles facilités scénaristiques. C'est montré avec aucune finesse, tous les personnages sont écrits sur cette même base; où est l'intérêt ?

Le pire c'est que ça continue; un ultime mini arc poppe de nulle part. Visiblement la peluche porte-clé voulait ses 5 minutes de gloire. Et on finit donc de sombrer dans la surenchère du n'importe quoi...

Toutefois, toutes les choses ont bien une fin. Nécessairement, le but ultime des personnages (à savoir tous se pécho), se réalise : personne ne se fait donc prier pour se marier et enfanter dans la foulée. So romantic... so shonen, n'est-ce pas ? D'autant que le rejeton Meliodas/Elisabeth a hérité d'un charadesign claqué, rejoignant son oncle au casting des personnages clownesques.

En somme, Seven Deadly Sins se clonclut à l'image des contes de fée les plus niais et oubliables. Méliodas reste invariablement hermétique et on ne comprendra jamais d'où découlent son charisme et son autorité. Tandis que les autres petits personnages de la troupe, ils ont tous réalisé le même voeu ; se caser avec l'élu de leur coeur. Dès lors, y'a plus rien à voir, rentrez chez vous.