Hola vaillant lecteur ! C'est encore moi, l'éclaireur éclairé qui vient jeter sur le quai mes dernières pêches. Aujourd'hui, The Story of Pearl Girl. C’est un peu comme une jolie peinture dans un cadre qu’on a déjà vu mille fois. Visuellement superbe, bien interprétée, mais côté scénario… on reste en terrain balisé.L’histoire se déroule durant la dynastie Song (960–1279), une époque de raffinement culturel et surtout de tensions commerciales en toile de fond ou même en devanture Une période propice aux récits d’émancipation notamment féminine  et la série en joue habilement.
Pearl, l’héroïne, est une jeune femme de condition modeste qui, par sa ténacité et son intelligence, tente de s’élever dans une société qui la limite à un rôle décoratif. Jusque-là, rien de nouveau, mais c’est bien joué. L’actrice principale Zhào Lù-Sī  livre comme d'habitude une prestation touchante, subtile, sans forcer les traits. Elle incarne une force tranquille qu’on a envie de suivre.
Côté masculin en revanche, c’est plus fade. Le personnage principal masculin manque de relief : ni vraiment charismatique, ni franchement antipathique. Il oscille entre l’homme de devoir et le potentiel love interest, 
Le scénario, lui, coche toutes les cases : montée sociale, trahisons, intrigues familiales, rivalités amoureuses, drames larmoyants et moult d’aventure. C’est bien construit, mais prévisible. Il n’y a pas de vraie surprise, pas de moment qui retourne la table. On avance en terrain connu, comme dans un sentier bien entretenu… joli, mais sans frisson.
Cela dit, si on aime les séries d’époque avec une touche d’aventure et de romance, Pearl Girl se laisse regarder sans déplaisir. L’univers est soigné, les décors et costumes sont plutôt de bon ton, et l’atmosphère immersive. Juste, ne vous attendez pas à la révolution du genre. À voir donc pour : le décor historique très réussi, une héroïne bien campée, et une ambiance classique mais agréable.
je repars sur mon canot, mes filets prêts. A suivre sans doute Golden Kamui...