le 19 août 2021
Critique de The White Lotus par limma
Enlightened sous l'égide de HBO souvent inspiré et du créatif Mike White qui s'y amusait d'un petit rôle, date déjà de 2011, et avait su redonner à Laura Dern un coup de projecteur bienvenu en...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Voir la série
Mise à jour saison 2
A part Jennifer Coolidge et son nouveau mec, aucun personnage de la saison 2 ne reparaisse. Le dispositif est cependant le même : des gens très riches, de préférence américains, arrivent dans un hôtel de luxe dans une région superbe. Après Hawai, la Sicile. Ces gens, arrivent en 3 groupes ne se connaissant pas forcément, et pendant les épisodes, vont se croiser ou non, mais on est sur un système chorale.
Et puis ces gens vont également interagir avec la "faune" locale. Le personnel, mais aussi, ceux qui vivent de l'économie générée par l'hôtel. Jusqu'ici pas de surprise.
Mon tropisme italien m'a fait préféré l'ambiance de cette saison.
A part cela, les ressorts sont globalement les mêmes, mais sans doute plus axés sur le sexe que la première saison. Les ressorts du désir, le pouvoir du sexe, tout cela est très questionné, chacun représentant une position très claire sur le sujet. Comme la première saison, c'est filmé au cordeau, c'est de la fine dentelle, et c'est sans doute (un peu) moins misanthrope que la première saison. Il n'y a pas beaucoup d'espoir, mais il y en a quand même.
Rappel saison 1
Ca commence par un mort dans un cercueil dans un aéroport. C'est comme ça que j'ai attiré ma femme dans cette série, se disant, ça ressemble à du Agatha Christie, avec tous ces gens qui arrivent à l'hôtel pour y passer, qui une lune de miel, qui un peu de vacances en famille, et d'autres encore. Bon, elle a fini par comprendre que ce n'était pas le sujet et a fini par me lâcher en plein milieu de la série.
Parce que l'essentiel, c'est les 3 points.
Pourquoi regarder cette série ?
1/ Vous n'aimez pas les riches ? Cette série va vous y conforter. Il y a toujours des exceptions, parce que c'est bien de pouvoir s'attacher ou s'identifier à 1 ou 2 personnages, mais tout est fait pour nous montrer que les riches sont des connards autocentrés.
2/ La galerie de personnages, que d'aucuns qualifieront de caricaturaux, est particulièrement réussie. Des gamines filles de riches qui font la leçon à leurs parents mais prennent délicieusement le même chemin qu'eux en passant par le patron de l'hôtel cocaïnomane libidineux, à l'héritier éxécrable, ils sont tous bien réussis. Pas toujours dans la nuance, mais finalement, la vérité est-elle nuancée. Et puis les personnages attachants, sont, de faits, plus dans la nuance. En réalité, au final, les personnages attachants sont souvent ceux qui s'interrogent, se posent des questions, se cherchent, qu'ils soient riches parmi les riches, ou pauvres parmi eux.
3/ Une photographie sublime. Une mise en valeur d'Hawaï vraiment réussie, tout en évitant certains clichés. D'autant plus remarquable que la plupart des personnages que l'on suit n'en ont strictement rien à foutre. Quasiment seul le spectateur voit ce grand écart.
Pourquoi ne pas regarder cette série ?
1/ Vous ne comprenez pas cette haine des riches. Vous pensez qu'ils ont un rôle dans la société, ou que la société capitalistique fonctionne grâce à eux et leurs fonds. Ou alors vous êtes riche et n'avez aucun recul sur vous-même...
2/ Il n'y a pas une histoire, mais plusieurs histoires. C'est plus une série chorale, en réalité, avec, peut-être, finalement, trop d'histoires. Quelques cross-over, en plus, mais peut-être pas d'histoires assez forte pour éclipser les autres et que l'une reste particulièrement imprimée. C'est un point de vue. Moi, j'en garde une plus forte que les autres quand même.
3/ Ce n'est pas une série d'actions, avec des rebondissements incroyables. Si vous vous endormez quand il n'y a pas d'action, de suspens, de cliffhanger, n'essayez même pas.
Au final, une bien belle série, qui montre des riches qui se veulent progressistes mais n'y arrivent pas, inclusifs mais ne savent pas faire, concernés mais s'en foutent. On sourit, on s'émeut, et on a quand même le plaisir de ne pas terminer sur une fin sans issue. Il peut y avoir de la lumière, si on lutte contre le déterminisme social et économique...
Créée
le 1 juil. 2023
Critique lue 5.9K fois
le 19 août 2021
Enlightened sous l'égide de HBO souvent inspiré et du créatif Mike White qui s'y amusait d'un petit rôle, date déjà de 2011, et avait su redonner à Laura Dern un coup de projecteur bienvenu en...
le 1 juil. 2023
Mise à jour saison 2A part Jennifer Coolidge et son nouveau mec, aucun personnage de la saison 2 ne reparaisse. Le dispositif est cependant le même : des gens très riches, de préférence américains,...
le 30 déc. 2022
Saison 1 :Tout le monde sait que les vacances sont l'endroit idéal et le moment parfait pour que les conflits familiaux et / ou entre amis de toujours explosent ou s'exacerbent. Sur ce lieu commun,...
le 17 août 2021
Chez moi (et pourtant on est un peu), je suis le seul à éprouver de l'intérêt pour la musique de film. Il devient alors difficile pour moi d'écouter des podcasts de 3 heures sur de la musique un peu...
le 15 juil. 2021
Parce que l'essentiel c'est les 3 points. Pourquoi écouter cet album : 1/ C'est album majeur des années 90, à la fois précurseur, expérimentateur, mais aussi, dans une certaine limite, grand public...
le 5 févr. 2021
Les paroles, le temps long, la guitare douce, la réponse du piano. Une épopée. Mark Knopfler est un époustouflant compositeur de titres épiques (Brothers in arms, Going home, Private...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique