Je n'ai jamais été autant agacé par le manque de communication entre les personnages que dans cette série. C'est une ficelle scénaristique intéressante... Le personnage A sait un truc et le personnage B une autre, et nous en spectateur on connait les deux et on est dans l'attente de la révélation mutuelle pour avancer dans l’intrigue... MAIS LÀ C'EST JUSTE TOUT LE TEMPS... Honnêtement si cette bande de frères et sœurs adoptives se disaient les choses, l'histoire aurait été torché en 3 épisodes. Palme d'or pour le père qui met en place une équipe pour sauver le monde et qui apparemment sait comment mais décide de ne parler qu'en énigmes opaques.
Ces ficelles sont tellement énormes et tout le temps les mêmes que l'on finit par juste deviner la suite, d'autant plus que les personnages n'évoluent presque pas ce qui rend tout très prévisible. Les seuls personnages bénéficiant d'un vrai développement sont Vanya et Klaus (les outsiders du groupe) là où les éléments plus ancrés de la famille ne changent pas d'un iota malgré leurs péripéties.
Sur le personnage de Klaus : J'ai vécu les montagne Russes avec ce personnage d'abord excité de voir un personnage queer plutôt bien joué dans le matériel promo, puis extrêmement déçu de voir qu'il sert un peut de poubelle (et de caution comique) dans les premiers épisodes en lui donnant tout les vices et problèmes possibles (drogue, alcool, cleptomanie, mensonge, hallucinations...) la bonne grosse caricature du gay torturé...
Puis on commence à découvrir les raisons (valables) pour lesquelles il choisit de se réfugier dans les psychotropes, puis il a une histoire d'amour gay (une vraie genre belle et triste et tout) pour ensuite en ressortir un membre important de l'équipe. C'est finalement ce personnage et son développement qui sauve la série pour moi.