When Destiny Brings the Demons s’inscrit dans la lignée des romances xianxia modernes : un mélange de fantasy, de légèreté et de petites touches dramatiques.
When Destiny Brings the Demons est de ces dramas qui vous happent avant même que vous réalisiez ce qu’il vous arrive. Chez moi, tout a commencé par l’OST : une bande-son intense, viscérale, presque lancinante, qui vous prend au ventre et vous met immédiatement dans une ambiance émotionnelle forte.
L’histoire repose avant tout sur l’alchimie incroyable entre les deux protagonistes. Arthur Chen est absolument hypnotique : à la fois sombre, sexy, envoutant, mais profondément vulnérable. Leur relation a ce côté fusionnel, presque magnétique, qui dépasse les enjeux de pouvoir ou du monde fantastique dans lequel ils évoluent. C’est clairement leur histoire d’amour qui domine tout le reste, et c’est ce qui m’a le plus touchée.
Alors oui, tout n’est pas parfait : les effets spéciaux ne sont pas toujours très beaux.
Et le scénario abuse un peu des “changements de mémoire” (un coup c’est elle, un coup c’est lui). On perd parfois l’équilibre sur ce terrain-là. On ne se rends pas toujours compte de la dimension temporelle de l'histoire.
Mais malgré ces faiblesses, le drama possède cette intensité émotionnelle rare qui fait battre le cœur plus vite.
C’est un drama que je reverrai sans hésiter, parce qu’il m’a fait ressentir quelque chose de fort, d’instinctif, presque primal. Et au final, c’est peut-être ça la plus belle réussite de la série :
me faire vibrer.