White Gold, où l'histoire sans aucune morale de 3 minables vendeurs de fenêtres prêts aux coups les plus bas pour parvenir à leurs fins, à savoir vendre des menuiseries PVC aux habitants d'un bled paumé dans l'Angleterre Thatchérienne du milieu des années 80.
Pas de panique, ce pitch ne serait pas complet si je n'ajoutais pas que cette série est une comédie dans le plus pur style British, grossière, irrévérencieuse, révoltante, et jubilatoire mais à deux conditions essentielles : apprécier cette forme d'humour et s'armer d'une bonne dose de second degré pour trouver sympathiques cette joyeuse bande de losers sans foi ni loi.
Si les deux conditions sont réunies pour vous, n'hésitez-pas et laissez vous tenter. Format court (6x30 mn), rythme punchy, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Sans parler de la bande son qui reprend tous les standards british de l'époque, mis à part un titre d'Elton John (Song For Guy) sorti en 1978 et qui s'est donc trompé d'une décennie. Mais ne soyons pas trop pointilleux sur les détails, tant "White Gold" est une réussite et emportera l'adhésion, sauf celle des commerciaux en général, et des vendeurs de fenêtres PVC en particulier. Enfin disons ceux qui se prennent au sérieux et pour lesquels l'humour et le second degré ne s'achètent pas.
Mention spéciale à l'acteur principal, Ed Westwick, parfait en ordure de premier choix.
Disponible sur Netflix. En espérant vite une saison 2.
Je mets à jour ma critique, ayant vu la saison 2 espérée. Toujours une réussite même si on note une baisse dans l'irrévérence, pour laisser plus de place à l'étude des personnages. Moins de rires pour plus d'émotion, mais au final un résultat toujours aussi divertissant.