Windy Tales, c’est beau, c’est mignon, c’est poétique. « Laissez votre esprit s’emporter dans ces bourrasques », « Ouvrez votre cœur à la puissance du vent ».
Mais au fond, c’est un peu la même chose que pas mal d’animes japonais : Des œuvres belles et adorables, mais aussi beaucoup trop gentilles. Elles manquent souvent cruellement à mon goût d’une part tragique, d’enjeux. Alors c’est sûr, ces 13 « contes du vent » sont de véritables bouffées d’air (c'est le cas de le dire), notre esprit qui s’évade devant cette superbe crayonnée et ces délicieuses musiques ambiantes. Mais en même temps, cette œuvre aussi lisse qu’un album de Belle and Sebastian m’ennuie fortement, étant allé jusqu’à me forcer pour regarder les derniers épisodes. Le fond est tellement léger, Windy Tales est une œuvre contemplative.
Et pourtant, je ne peux pas nier que cette œuvre reste quand même une belle réussite. La scène de la neige, des cerisiers, celle du voyage exotique ! Le vent arrive tellement à nous transporter par-delà ces scènes, c’est magnifique. Ma préférée restera le combat contre le vent dans l’épisode 2, oh mon dieu, que cette scène est puissante. Quand la poésie rencontre la violence. Et puis il y a aussi l’épisode 7 quand elles volent avec leur parapluie, de la poésie enfantine, il faut voir les étoiles dans leurs yeux !
Donc oui, respect quand même pour cette œuvre poétique. Maintenant, je vais chercher quelque chose de plus subversif…