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J'aimerais parler de cette série uniquement en bien vu la note que je lui attribue, mais j'avoue pêcher en lui accordant le bénéfice de ma nostalgie pure, parce que la fin d'X files c'est clairement digne de la fin de vie d'un couple marié au bord du divorce, après des années parcourues main dans la main.

D'ailleurs je ne pense pas être allé jusqu'à la fin de la série. J'ai toujours, au passage, du mal à boucler pas mal de séries que je visionne, d'une parce qu'à force de tirer en longueur, elles partent dans le tout et n'importe quoi, ça à tendance à m'ennuyer de voir les ficelles des scénaristes qui tentent par tous les moyens de sauver les meubles en allongeant artificiellement la durée de vie de leurs bébés en leur greffant des membres disgracieux à chaque twist scénaristique sans surprise et de deux parce qu'entre temps j'ai d'autres choses à faire, c'est ce qu'il s'est passé avec X Files.

Je me rappelle avoir commencé à suivre la série quand elle était diffusée assez tard et en semaine sur M6 (le mercredi pour passer au jeudi ensuite je crois), à l'époque je me prenais un petit retour dans la figure, parce que le renouveau d'un format fantastique pour une série ça me bottait pas mal.
Je me demandais bien pourquoi M6 pouvait diffuser un truc aussi bon à des heures pas possibles, bien que le sujet prêtais certainement plus à un test de leur part pour voir si la série allait marcher en France ou peut être une censure de leur part vu le caractère assez spécial d'X Files et de son climat qui est assez loin de la petite série familiale ou du simple trip policier comme on en connaissait tant dans les années 80/90.
Malgré cette programmation assez tardive, le bouche à oreille à fonctionné et pas qu'un peu.

Le résultat : Je crois qu'un an après, elle était diffusée le samedi soir en prime time à la vue de son succès grandissant et du "phénomène" X-files du moment qui n'était pas endémique à l'Europe mais bien un phénomène mondial.

Bizarrement c'est au moment où elle devenue très populaire que j'ai commencé à m'en détacher.
C'est bête mais j'aimais l'anonymat de la série à ses débuts, l'impression de voir débouler une perle dans la lucarne que seuls quelques élus, dont votre serviteur, avaient le privilège de côtoyer.

Voilà, et donc comme je le disais je n'ai pas fini cette série, ou peut être, je ne sais plus.
Mais pourquoi 8 dans ce cas, et pourquoi la placer aussi haut dans mon classement ?

D'abord parce que le sujet m'a marqué. et surtout parce que j'étais adolescent, il y a peut être un lien de cause à effet...
Bon déjà la grosse base de complotisme fiévreux "on vous ment, le véritable pouvoir n'est pas la ou vous croyez, la vérité est ailleurs" , c'est fatalement une recette qui marche toujours, la curiosité l'emporte, l'associer à un trip fantastique et policier c'est un cocktail d'autant plus rafraichissant qu'à l'époque c'était un format qui était quelque peu retombé en désuétude.

Bien sûr Les Envahisseurs, V, ou d'autres séries fantastiques ou d'horreur (Au delà du réel) avaient marqué de leur empreinte le genre mais je crois que l'approche d'X Files et de son binôme antinomique, le doux dingue Mulder vs la pragmatique Scully et leurs visions différentes sur l'issue de leurs enquêtes avaient quelque chose de rafraichissant, c'est un peu, à trvers ce couple, rendre hommage à l'imagination d'Holmes accompagné par la science et la candeur de Watson si l'on comparait ce couple à des figures historiques de la littérature mondiale, on notera cependant que les caractères des deux héros de Doyle sont plus dilués dans chacun des deux personnages d'X Files; ajoutons à ça une amourette qui nait entre nos deux fringants chasseurs d'E.T, on obtient un truc qui m'a bien plu pendant 2 ans ou 3.

Une série que je me remémore toujours avec tendresse, série que j'ai arrêté naturellement et dont je ne garde que le meilleur.
Je pense aussi que c'est X Files qui m'a fait m'intéresser à d'autres show TV par la suite.
Comme je le disais donc en début de ce commentaire, pur pêché de nostalgie, quand je me remémore les attentes chaque semaine d'un nouvel épisode et que je compare cette attente aujourd'hui avec les séries que je suis, je me rends bien compte que j'étais bien plus mordu au début des années 90.
IPSF
8
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le 1 janv. 2011

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IPSF

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