Yu Yu Hakusho
7.5
Yu Yu Hakusho

Anime (mangas) Fuji TV (1992)

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Veuillez accepter mes plus plates et mes plus sincères excuses si vous apercevez des fautes d'orthographe et que cela pollue votre rétine.

Cordialement,

Sokayami.


Un début incroyable, une suite exaltante suivie par les codes du héro "shonen" et une pate graphique qui me manque beaucoup et même aujourd'hui quand je regardais Cat's Eyes, Albator, Niki Larson ou même Cobra. Beaucoup disent que cet animé a mal vieilli, pourtant, ils persistent à rester dans le déni car c'est eux à la base qui vieillissent tandis que l'animation évolue… ou pire. De ce fait, un grand classique comme Yu yu Hakusho présente toujours ces points forts et ces points mais lesquels ? Voici mon développement.


La religion et les mythes dans l'animation


L'animé est basé entre le monde des vivants, le purgatoire, le royaume des démons et le verdict du juge de la mort (dont Enma dans ma mythologie japonaise). Cette animé, qui commence de façon spectaculaire en début d'épisode, va doucement s'étaler sur des récits de différents péchés, actes morbides et atrocités que commettent les êtres vivants ou les créatures imaginaires de l'animé lors de leurs existences. De ce fait et malgré que l'animé se passe entre le monde des vivants et l'enfer, il y a là des références issues de toute religion et je trouve cela fantastique. Pour appuyer cette argument sans spoiler quoi que soit dont sur l'histoire de l'animé, il y a le temple de l'Éternel douleur qui fait mention de la religion du christianisme dont tout le monde pense évidemment que lorsqu'un être vivant commet le péché le plus immonde et irréprochable de son vivant, il est dit que celui-ci ira repentir ces ou son péché de la souffrance éternelle sans suite à un repos éternel.

De plus, les références de la mythologie japonaise, chinoise ou venant de l'extrême Orient sont souvent mises en évidence comme les Quatre animaux qui sont les gardiens des quatre Orients dans l'astrologie chinois et les quatre dieux shijin dans la mythologie Japonaise. De ce fait, beaucoup de shonen sont inspirés de la religion shintoïsme entre le Japon et la Chine, plus principalement, comme ce fut le cas dans Yu Yu Hakusho. De manière culturelle et éducative, je suis un grand passionné de la culture du shintoïsme et ce qui touche aux traditions de l'extrême Orient et de plus, je ne souhaite pas tergiverser sur le long et le large du panel que nous offre les similitudes de l'œuvre dans la religion du Shintoïsme. On constate qu'en définitive que beaucoup de mangaka s'inspirent de ces mythes et la religion du shintoïsme pour amour de leur tradition et de leur croyance.


Les vieux codes du Shonen


Tout d'abord, l'animation n'est certainement pas au rendez-vous mais plutôt "old school". L'animé date de 1992 et est créé par l'auteur de Hunter x Hunter. On remarque rapidement l'ambiance morose d'une œuvre en particulier que transmet l'auteur en rapport avec Hunter x Hunter de 1998, même si celui là est apparu bien après, qui est plus beaucoup plus sombre avec ce côté attrayant malsain dans Yu Yu Hakusho que dans Hunter x Hunter. Grâce à un début entourant un grand désastre qu'à peine le MC n'a eu le temps de crier ouf, on est captivé par ce qui va se passer pendant ces débuts d'épisode. Ce début est très appréciable d'un point de vue relationnel dans le monde des vivants et la relation que les personnages ont avec le héros. Ce fut de grand moment d'émotion à la fois court et attirant car on a envie de savoir l'envers du décors. À la suite de ces débuts d'épisode, l'esprit shonen commence et les codes sont mis en place ; l'évolution du héros, le dépassement de soi est mis en place, l'amitié dans la rivalité mais surtout, une romance qui n'est pas moindre dans un shonen. Néanmoins, le côté "héro au bord du gouffre" à ces limites, on voit toujours ces même scènes où le héros est à deux doigts de canner et cela rend les scènes rébarbatif et ennuyeuses. Cependant, même si on préfère que le héros soit overpowered à la suite d'un long entraînement acharné lors des combats finaux, on préfèrera certainement qu'il détruise l'antagoniste facilement à la manière d'un isekai raté et sans goût au lieu d'étaler les épisodes sur les souvenirs du personnage pour réveiller son potentiel caché. La phrase précédente fait contresens mais c'est que les fanboys otakus préfèrera sans hésiter ; entraînement difficile, combat facile. D'autre part et en assistant sur la comparaison de l'animé bourrin que tout le monde aime tant (c'est à dire DBZ), on assiste aussi à un côté similaire où le héros est constamment surveillé par un certain personnage portant le nom du gardien des enfers dans la mythologie Japonaise. Comme j'y pense, les néophytes fan de shonen en puissance vont comparé le rayon astral avec le kaméhaméha alors que cela n'est guère du plagiat entre un animé de type bourrin dont on ne reconnaît aucune technique dans les retournements de situation et un animé spirituel entre le monde des vivants et des morts.

D'un point de vu qui m'a interpellé dans la base de l'esprit shonen, beaucoup manifestent que le héro se relève malgré de graves séquelles sur et/ou dans le corps lors de grand affrontement important ou final et que certain diront que cela fait parti de la non logique du shonen, et bien, ils se trompent et pour ma part j'en tire un raisonnement fiable en rapport avec l'énergie spirituelle mais qui, plus tard, s'avère être faussé… A vous de voir ce que vous en pensez !



SPOIL :

Lorsque Shizuru, la soeur de Kuwabara saigne abondamment du côté gauche du bras et s'effondre au sol, elle n'a pas cette capacité de se régénérer car, selon moi, l'énergie spirituelle a des propriétés de guérison et d'auto-guérison et aussi apprendre à la maîtriser. De ce fait, lorsque Kuwabara se fait transpercer par le frère de Toguro ou que lorsque Kurama se fait marteler par de multiples bombe explosifs lors du tournoi des ténèbres, ils ont la capacité de s'auto-guérir avec le temps selon l'importance et la quantité de l'énergie spirituelle. De même avec Sensui et Yusuke, Il se régénère sans utiliser son pouvoir spirituel manuellement mais avec le temps car comme Kuwabara, il dispose d'une quantité beaucoup plus grande d'énergie spirituelle que ce dernier et peut récupérer de ces grandes blessures au corps via le pouvoir de l'énergie spirituelle.


De ma part et dans l'animé et j'ai vite remarqué ce détail très troublant en rapport avec le spoil précédent sur l'énergie spirituelle, j'ai remarqué une "erreur", si je puis dire, venant de l'intrigue sur certains personnages qui a modifié ma notation et mon jugement de l'œuvre.



SPOIL :

Lors du dernier arc, Hiei affronte Shigure dans un combat à morti, on revoit Shigure se faire couper la tête en deux et Hiei perdre un bras. Aussitôt le combat terminé et après quelques épisodes, on revoit Hiei avec ces deux bras et Shigure vainqueurs de son bloc respectif des éliminatoires lors du grand tournoi des ténèbres. Pourtant, c'était un combat à mort entre ces deux là et l'autre à mystérieusement ressuscité…dans un combat à mort, je le rappelle… Je me demandais si l'effet abusif de l'auto-guérison n'était pas (un peu) trop poussé à l'extrême au risque de voir ma théorie précédente renvoyée hors du terrain…


Pour terminer, si vous voulez voir les bases d'un shonen old school, Yu Yu Hakusho est peut-être fait pour vous. Un protagoniste très direct, franc et agressif sur les bords à la manière d'un Végéta de DBZ mais plus jovial et moins tsundere (oui Végéta est un tsundere) mais évitons de chercher les ressemblances, encore une fois, en rapport avec l'animé bourrin et sans technique. Pour ce qui est du côté old school, ça m'a manqué et je retiens plus du positif que du négatif, sauf ce que j'ai mentionné et fait remarquer en spoil qui m'a laissé perplexe. Heureusement que l'animé a son côté original dans la thématique entre morts et vivants et entre humains, esprits et autres êtres vivants issue de différentes mythologies et religion du Shintoïsme.


Sokayami
7
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le 14 août 2023

Critique lue 43 fois

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