Les films les plus traumatisants selon toma Uberwenig

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Bon, forcément, hein!

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J'avais vu Fire Walk With Me une centaine de fois, ce qui pave bien la voie pour ne pas avoir le coté WTF parasiter la vue, mais au contraire être pris direct dans l'ambiance.
Et quelle ambiance!!
Vu au bon age, à savoir 19 hivers et 20 automnes, je suis sorti à limite du trauma. J'y étais allé seul pour ne pas être parasité par les conversations phatiques. le premier truc que j'ai fait en sortant du film c'est aller vers la cabine téléphonique du cinéma pour parler à quelqu'un, encore tout tremblant. Bref, on peut parler de film traumatisant, dans certaines conditions optimales.

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Joie de vivre, images pas du tout traumatisantes, aucune scène qui retourne le bide, je vous assure, regardez le en famille, c'est encore plus sympatoche!

C'est une des seules fois où je suis tombé par hasard sur un truc aussi traumatisant. J'avais eu droit à une préchauffe avec the Big Shave, mais là, c'est à un autre degré!
Alors forcément, quand aujourd'hui on mate un torture porn étonnamment pas trop mal comme le décrié Serbian Film, ça ne fait plus grand chose en terme d'impact émotionnel.

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Dans le domaine de l'objectivement traumatisant, Irréversible trône, rayonnant d'une lumière pourpre et sale, irradiant d'un génie du montage, usant et abusant de gimmicks de tournage comme la caméra bourrée, mais jamais vraiment gratuit puisque le résultat, c'est un film coup de poing au points d'orgues justes magnifiques. Envoûtant, dégueulasse, puissant, irréversible est un film de génial connard.

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Entrer dans le film, c'est en resortir bien secoué.

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La performance de Philippe Nahon est rien moins qu'exceptionnelle, et le film est juste à sa place dans un liste des films les plus traumatisants, tout en en étant un des meilleurs films français, voire films tout court, point barre.

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Je sais, trop de Lynch dans ce top, je n'en retire aucune fierté, mais bon, ce film, au fil des vue depuis mon adolescence, me retournait de plus en plus, allant jusqu'à me terrifier parfois. Je n'osais plus aller pisser si je croisais un miroir les soirs où j'avais regardé Twin Peaks.

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Là, c'est tout personnel, mais quand à sept ans à peine, vous assister, seul, sans une maman à coté pour vous rassurer, à la scène de sacrifice, ce n'est pas le coté kitsch du film qui vous marque, c'est le coeur arraché, la soupe aux yeux, les insectes grouillants...etc

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Eh oui, le film d'horreur vendu comme un film familial, c'est à double tranchant, et souvent on tombe dessus à un moment où les Gremlins vous font déjà un peu flipper...
Une trouille, mais une trouille!! Ah, j'ai regardé drôle mon téléviseur pendant une paire d'années, avec des moment de panique quand je me levais et que je trouvais un de mes parents endormis devant la télé allumée...

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My eyes, my eyes!!!

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En version originelle, c'est à dire avec la musique ultra rêche du rocker sataniste aux lèvres improbables Mick Jagger, c'est une expérience bien traumatisante.
Et dans la mesure où le but du jeu est d'invoquer le Diable à chaque diffusion de ce rituel fait de symboles, d'images fortes, de gestes magickes, lorsque vous êtes dans le bon état d'esprit (défoncé comme un poney par exemple), il prend une teinte particulièrement étouffante...

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J'étais pas prévenu, alors forcément...

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Le film d'horreur que j'ai toujours cherché, et dont les premières images vues à la sauvette à dix ans m'ont hanté une décennie avant que mon ami Thierry me prête la VHS qui allait changer ma vie, avec Suspiria, et quelques autres petites perles (Cannibal Holocaust, notamment).