Les films qui rendent heureux selon Marraine

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Pour cet humour kiwi d’un délice absolu, ces péripéties zombiesques über-gores, ce climax résolument œdipien : source inépuisable de rigolade. Festin à l’ambiance hautement conviviale, servi saignant par un Peter Jackson au sommet de sa folie. Envie d’applaudir à chaque instant telle une maman qui irait voir son gosse en concert. Bravo, bravo !!

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Remède du Dr Miller pour soigner les pires maux terrestres. Encore plus efficace que le premier opus (titré "Les Petits Pieds du bonheur" au Québec). Jamais un film-catastrophe familial n'a été aussi fun, malin et tendre à la fois. Dès l'ouverture, on sent que ça va être la fête : pôle Sud, le destin à ciel ouvert contenu dans une seule goutte d'eau (qui se détache d'une stalactite et vient fracturer la banquise). Réaction en chaîne, collision avec un iceberg, écosystème menacé... Que font les manchots face à cette apocalypse ? Ils dansent la macarena sur un air de Queen.
"A quoi ça sert ?" demande un krill à son voisin.
"Mais peut-être à soulager momentanément l'angoisse existentielle", répond l'autre.

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[Insérer n’importe quelle comédie musicale de la MGM avec Gene Kelly] : ça fonctionne merveilleusement bien comme antidote à la morosité. Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’occas’ de voir le bougre faire des claquettes. Suffit qu’il s’y mette 2 secondes pour que je tape bêtement du pied. Nous chantions sous la pluie…? Eh bien, dansons maintenant !

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Onctueux comme de la soupe aux yeux. Saint Graal des films d’aventure, plus encore que les Indy de 81 & 89 (quoi qu'en dise Spielberg). Retour en enfance à bord d’un wagonnet de mines, télécommandé par Stevy et son syndrome de Peter Pan communicatif. Grand réconfort : c’était mon pesticide anti-cafard quand j’avais l’âge de Demi-Lune (et même avant), ça le sera encore quand j’aurai celui de Henry Walter Jones (et même après).

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Donne envie de faire du trampoline sur les étals de marché, de se baigner dans l’eau du Styx, de draguer sous des balconnets, de s’adonner à des duels oil-friendly devant le roi Cadmos... Péplum beaucoup trop kitsch et fantaisiste pour être pris au sérieux ; si drôle cependant. Le scénariste de Divorce à l'Italienne s’est surpassé en pondant là quelques dialogues d’anthologie (pour de vrai) et une des meilleures closing lines de l'Histoire du cinéma (non c'est faux). Quoi qu'il en soit, ça doit être un des films que j'ai le plus revus dans ma vie, sans raison autre que le bonheur qu’il me procure.

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Un peu de soleil dans le désert. Brillant comme un miroir de bordel.