Les meilleures séries de 2019 selon chtimixeur

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Une mini série oppressante et glaçante, qui nous plonge dans l'horreur de Tchernobyl sans jamais tomber ans la pathos. Une vraie claque, avec des épisodes de plus d'une heure qui semblent tous trop courts !

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Saison 1 : 8/10
Jon Favreau a compris que pour durer dans le temps, Star Wars devait couper le cordon avec la famille Skywalker. Cette saison est une immense réussite de bout en bout, que ce soit sur le plan visuel ou sonore. J'ai tout particulièrement apprécié le deuxième épisode quasi muet, ainsi que le sixième avec Bill Burr. Ce dernier, dont je suis un immense fan, a apporté une légèreté qui faisait cruellement défaut à la saga depuis 1983.

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Aussi drôle que le film ! La nouvelle galerie de personnages n'a rien à envier à celle du long métrage de 2014, et à l'exception de 2 ou 3 épisodes, ce fut un régal chaque semaine.

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Shaun of the Dead, en série.
Les 4 personnages principaux sont attachants et très drôles, chacun dans un registre qui leur est propre (la bimbo, la geekette, le timide et la grande gueule). J'adore l'accent des 2 filles, et les scénaristes arrivent à ne jamais nous ennuyer alors que le pitch de base est super basique.
Les fans de zombies seront aussi aux anges, car la série est bourrée de références méta sur tout ce qui touche aux morts-vivants (films, jeux vidéos).
Une vraie réussite !

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Que de tension durant ces 15-20 minutes ! Les plans-séquences sont bluffants, et hormis un raccord numérique ignoble dans l'épisode 7 (avant que la femme parte dans l’eau), on n’y voit que du feu. J’ai particulièrement aimé les épisodes 1 et 3, sur le supermarché et l'homme riche sans scrupules. Les 5 et 6, consacrés à la centrale nucléaire et la maison de retraite sont un gros cran en-dessous, et le dernier n’est pas terrible non plus (l’actrice qui joue la ministre donne l'impression de réciter son texte). Mais bon, des séries françaises de cette qualité, c'est rare, donc foncez !

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Une série sur le harcèlement moral insidieux et subtil au bureau. Le personnage principal se retrouve seul contre tous, et quand il essaie de réagir, on lui reproche de ne pas avoir d'humour, d'être dépressif ou même de nager en plein délire !
Ces 3 épisodes mettent le téléspectateur mal à l'aise, car on sent le héros totalement impuissant face à un système qui rejette les êtres faibles. Ce gros bosseur qui a été une victime toute sa vie croit naïvement que la méritocratie existe, et que les bonnes personnes qui travaillent dur seront forcément récompensées de leurs efforts. Or, c’est un vrai monde de requins où les prédateurs repèrent les proies et ne les lâchent plus…
Les acteurs sont tous très bons, et le personnage qui se moque ouvertement de Thomas avec un grand sourire bien blanc est une vraie pourriture !
Je n'aurais pas été contre quelques épisodes supplémentaires, et je regrette juste que le thème du racisme ait été inséré dans les dernières minutes, car ce n'est pas de ça que la série parlait jusque-là. Le twist final est quant à lui bien trop prévisible, et le happy end est malvenu.

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Sympathique surprise que cette nouvelle comédie dramatique de Netflix. Le personnage principal se décrit comme la fille d'Andrew Dice Clay et de l'héroïne de Rebelle, mais perso, j'ai davantage pensé à un mix de Pamela Adlon et Alex Borstein (Mrs Maisel). Natasha Lyonne possède une gouaille new-yorkaise réjouissante, et si cette série a de l'intérêt, c'est à 99% grâce à elle. En terme de scénario, cela n'a en effet rien de très original, et le gimmick de la résurrection ressemble un peu trop à celui d'Edge of Tomorrow et Happy Death Day. A part ça, le morceau d'Harry Nilsson que l'on entend après chaque reboot est vraiment accrocheur, et j'ai aussi beaucoup aimé le thème récurrent au violoncelle très inspiré par l'OST de The Leftovers.

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Saison 1 : 7/10
La petite sœur de Master of None et Atlanta. J'ai immédiatement accroché à cette série, mais mon enthousiasme est légèrement retombé après quelques épisodes : en effet, plutôt que de nous parler du quotidien d'un jeune musulman tiraillé entre deux cultures aux antipodes l'une de l'autre, les scénaristes multiplient les points de vue dans la seconde moitié de la saison. Nous avons ainsi droit à des épisodes consacrés à l'enfance du héros, à sa sœur, à sa mère, à la vie sexuelle de son ami lourdement handicapé, et les deux derniers se déroulent quant à eux en Egypte. J'aurais préféré que l'on s'intéresse plus en détail à la vie de Ramy, car les scènes les plus marrantes sont clairement celles avec ses deux amis et son oncle donneurs de leçons. Je dois en outre dire que je n'ai pas été du tout convaincu par les rêveries/hallucinations auxquelles le héros est sujet dans 2 épisodes. Quoi qu'il en soit, s'il y a une saison 2, je serai là.

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10 épisodes de 10 minutes sur un couple en pleine crise conjugale. Toutes les semaines, les deux quarantenaires se retrouvent autour d'un verre, quelques minutes avant d'aller voir leur thérapeute, et c'est là l'occasion pour eux de faire le point sur leur situation et de se dire leurs quatre vérités, toujours avec une certaine bienveillance.
Une telle série repose avant tout sur l'alchimie entre les deux acteurs, et coup de bol pour Stephen Frears, ça matche vraiment entre Rosamund Pike et Chris O'Dowd. Les 10 épisodes passent tout seul, et à la fin de chacun d'entre eux, on n'a qu'une seule envie : voir le suivant.

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Le concept de cet ado qui joue aux thérapeutes est complètement surréaliste, et les acteurs sont comme toujours beaucoup trop vieux pour jouer des lycéens, mais ce n'est pas grave, car les personnages sont vraiment attachants. En plus, Gillian Anderson a l'air de vraiment s'éclater dans le rôle de cette mère-poule qui espionne les moindres faits et gestes de son fils, ce qui est rassurant après son triste retour dans X-Files...
Toutefois, j'ai trouvé que le rejet maladif de la masturbation chez le héros était trop exagéré, et l'épisode final ne m'a pas vraiment satisfait : après avoir vu Maeve hésiter constamment entre Jackson et Otis, on aurait tous aimé qu'elle ait ENFIN une explication franche avec ce dernier, et à l’exception d'un déchirant "You what what I mean", celle-ci n'est jamais venue. La relation entre Otis et Ola ressemble à s'y méprendre à celle entre Clay et Skye dans 13 Reasons Why, et je doute qu'elle dure bien longtemps... J'aurais aussi aimé qu'Eric se confie à Otis au sujet de son agression, et qu'Adam parle enfin à quelqu'un plutôt que de se murer dans la violence et le silence. Ce sont des petits défauts d'écriture qui seront j'espère corrigés dans la saison 2.
Enfin, que dire d'Emma Mackey qui illumine chacune des scènes dans lesquelles elle apparaît ? Elle est le sosie en plus jeune de Margot Robbie, et elle atteint des sommets de beauté dans la scène de l'épisode 4 où elle est assise au bord de la piscine. On n'a pas fini de la voir dans la prochaine décennie !

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Saison 1 : 7/10
Pour un thriller d'action, ça le fait, même si film était meilleur dans mes souvenirs.
Dans chaque épisode, nous avons droit à des scènes de baston qui dépotent, et les épisodes de 45 à 48 minutes sont suffisamment nerveux pour qu'on ne s'ennuie jamais. Les trois acteurs principaux sont bien castés, même si on pourra toujours reprocher à Joel Kinnaman de toujours parler d'un ton monocorde. La bande son est vraiment très bonne, ce qui est rare de nos jours dans les séries. Notez Enfin que ça parle beaucoup allemand, et que les sous-titres sont indispensables pour bien comprendre de quoi il en retourne.

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Saison 1 : 6.5/10
Un thriller conspirationniste de la BBC assez prenant, mais dont la conclusion fakenews-esque laisse un peu à désirer. Le twist de l'épisode 5 est beaucoup trop gros pour être vrai, mais cet épisode reste malgré tout le plus réussi des 6. J'ai beaucoup aimé la performance toute en retenue de Ron Pearlman, notamment lorsqu'il prend une décision lourde de conséquences au cimetière. L'actrice principale qui tire toujours la tronche ne m'a pas plus convaincu que ça, et j'aurais pu me passer des histoires de famille du fuyard. A part ça, Famke Janssen a pris cher, et j'ai eu beaucoup de mal à la reconnaître dans le dernier épisode (les filles, ne faites pas de lifting !)

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6.5/10
La petite sœur féministe de Mindhunter.
J'ai beaucoup aimé la mélancolie et le flegme qui se dégagent du personnage interprété par Merritt Wever, et son timbre de voix toujours doux et calme m'a particulièrement séduit. La scène où elle chante All in the Kitchen restera l'un de mes moments sériels de l'annéee 2019 ! Toni Collette a quant à elle toujours une certaine tendance à surjouer, et je ne comprendrai jamais ce qu'on lui trouve.

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Saison 1 : 6.5/10
Cette version moderne de Sa majesté des mouches est bourrée de défauts (réalisation, clichés, pauvreté des dialogues), et les trois premiers épisodes sont à peine passables. Ensuite, les choses prennent une tournure plus sérieuse, et les scénaristes posent de bonnes questions sur la démocratie, la dictature, le communisme et l'usage de la force dans une société naissante.
Kathryn Newton incarne une vraie tête à claque, et physiquement, elle m'a fait penser à Virginia Madsen de Designated Survivor.
Toby Wallace a quant à lui une vraie tête de psychopathe, et son jeu d'acteur m'a souvent rappelé celui de Jeremy Sisto dans Six Feet Under.

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Une bonne petite surprise. Je suis toujours épaté par le talent d'improvisation et la mauvaise foi de Jonathan Cohen, et les acteurs qui jouent Youssef et Clémentine m'ont aussi bien fait marrer. La série s'essouffle un peu sur la fin, et le sixième et dernier épisode est très moyen. Je préférais quand la série était plus légère, et toutes les scènes avec la Hollandaise sont assez embarrassantes.
Malgré tout, j'ai passé un bon moment dans l'ensemble, et je serai là en saison 2.

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Saison 1 : 6/10
Une sympathique comédie sur le retour en Australie d'une mère de famille expatriée qui a perdu son immense fortune après le décès de son mari anglais. Les personnages sont emprunts d'une bonhommie qui fait plaisir à voir, et vu que l'histoire se déroule dans les années 80, le rythme est plus posé que dans les séries contemporaines. J'ai beaucoup aimé les chamailleries adulescentes entre l’héroïne et son frère, et tous les deux ne sont jamais aussi drôles que lorsqu'on les tourne en ridicule. Je suis un peu moins convaincu par l'arc secondaire consacré à la jeune voisine, et j'aurais préféré que la série reste plus légère jusqu'au bout.

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Un petit thriller écossais qui ne paie pas de mine au départ : en gros, deux frères tuent un papy en voiture et essaient de faire passer ça pour une mort naturelle. Le premier épisode joue avec les codes de la comédie noire et se révèle assez plaisant, mais le deuxième est un peu longuet. Le format d'une heure ne semble alors pas du tout convenir, mais la série prend une tournure beaucoup plus sombre dès le troisième épisode, et le récit s’épaissit d’un coup. Le dernier est particulièrement réussi et j’ai rarement vu un personnage enchaîner autant de mauvaises nouvelles en une journée !
Ceux qui ont aimé le film High Fidelity avec John Cusack devraient jeter un oeil à cette mini série, car l’un des personnages possède un magasin de vinyles assez similaire, et pendant les 2 premiers épisodes, il parle souvent de ses chanteurs et disques préférés avec sa copine.

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Saison 1 : 6/10
Une dramédie adolescente qui fait beaucoup penser à Sex Education, avec un soupçon de Breaking Bad vu qu'on nous parle d'amateurs qui se lancent dans le trafic de stupéfiants. Le format de 30 minutes est parfait, les acteurs sont globalement crédibles dans le rôle de lycéens, et grâce à un montage dynamique où les SMS sont systématiquement affichés à l'écran, le réalisateur parvient bien à nous montrer l'importance des écrans et des réseaux sociaux dans la vie des millennials. Après, ça reste assez superficiel et peu crédible, et le nombre de lycéens qui ont des lignes de dialogue est trop restreint. Malgré tout, j'ai passé un bon moment, et je n'aurais pas craché sur quelques épisodes supplémentaires, ce qui est généralement un bon signe...

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Une mini série intéressante sur le syndrome de Munchausen , mais il n'y avait pas suffisamment de matière pour faire 8 épisodes. Il y a un ventre mou en milieu de saison, et 5 ou 6 épisodes auraient largement suffi, surtout que la plupart durent un peu moins d'une heure. Par ailleurs, la série est assez scolaire et ne nous prend jamais aux tripes : comme le disait Nushku, "ça ne m'a jamais fasciné, choqué ou éprouvé", et alors que le sujet est lourd sur le papier, j'ai exactement le même ressenti.
L'interprétation de Patricia Arquette m'a aussi posé problème : ce n'est pas qu'elle soit mauvaise, mais elle propose quasiment le même personnage que celui qu'elle interprétait dans Escape at Dannemora quelques mois plus tôt. Joey King en fait quant à elle des tonnes avec sa petite voix enfantine, et je me suis dit qu'elle exagérait, mais après vérification, pas du tout ! Gypsy parlait bien comme ça ! J'ai été bien plus touché par l'interprétation de Calum Worthy : la scène où Nick Godejohn passe aux aveux est vraiment identique au niveau de la voix et du phrasé. Absolument bluffant !
Quand vous aurez fini la série, je vous conseille de regarder le documentaire de 80 minutes consacré à ce fait divers, histoire de constater par vous-même à quel point les deux jeunes acteurs que je viens de citer sont proches de la réalité.

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Saison 1 : 6/10
Une anthologie sur des histoires d'amour à New-York. Les épisodes sont forcément un peu inégaux, et l'ensemble a un petit côté artificiel. A plus d'une reprise, je me suis dit que cette série était l'héritière des films new-yorkais de Woody Allen, et la bande son y est sûrement pour quelque chose. L'épisode 1x02 avec Andy Garcia est de loin celui qui m'a le plus emballé, et l'histoire de ces vieux amants qui se retrouvent après 15 années aurait mérité un épisode entier (l'inspiration de Before Sunset est frappante). J'ai aussi beaucoup aimé celui qui se déroule à l’hôpital, et celui consacré à la bipolarité.

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Martin Freeman fait le job, mais il n'y a pas assez de matière pour remplir les 6 épisodes, et j'aurais pu me passer de toutes ces scènes consacrées aux mères des deux victimes.
On essaie de faire passer le flic pour une victime, alors qu'il a sciemment enfreint les règles du PACE (les droits Miranda aux USA). Certes, ses intentions étaient louables, mais si des règles ont été établies en 1984, il faut les respecter, ou alors il faut changer de métier...
Je n'ai pas non plus trop compris ce qui justifiait le procès du dernier épisode, vu qu'il n'y avait pas de nouveaux éléments à charge contre le tueur.
Avec une écriture plus resserrée, quatre épisodes auraient été largement suffisants.

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Une anthologie britannique consacrée à des femmes malmenées par la vie.
Dans le premier épisode, une coiffeuse n’est pas épanouie dans sa relation amoureuse, et son mec jaloux la manipule et lui fait du chantage émotionnel dès qu’elle aborde les problèmes de leur couple.
Dans le deuxième, une mère de famille larguée par un accro du jeu qui lui a vidé son appartement et laissé des dettes, se retrouve prise à la gorge financièrement. Tout comme dans l'épisode précédent, c’est plutôt bien joué, mais le parti pris anti-hommes est un peu trop marqué.
Le troisième et dernier épisode est plus réussi. Il nous montre une trentenaire complètement perdue dans sa vie affective : elle cherche le prince charmant sur des sites de rencontre, et forcément, elle tombe surtout sur des types impatients qui ne recherchent que des relations sans lendemain. Parallèlement à ça, sa mère lui met une pression de dingue pour qu’elle fasse un enfant, et l’épisode dit des choses très justes sur la difficulté pour les femmes à trouver l'homme idéal entre 25 et 35 ans. Elles n’ont pas le droit à l’erreur et ne peuvent pas se permettre de tergiverser trop longtemps, car l’horloge biologique tourne…
Le thème au piano qui revient dans les 3 épisodes est quant à lui très très beau.

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Une mini-série qui parle du droit à l'oubli et du changement d'identité pour les criminels mineurs, et de la frustration que cela engendre chez les familles des victimes.
Le premier épisode est réussi, et le dernier réserve une belle surprise, mais j'aurais préféré que le scénario reste plus ambigu et que l'identité du tueur ne soit pas révélée.
Le procès est quant à lui bien sommaire et superficiel, et la plupart des personnages secondaires ne sont pas assez creusés. Comme par hasard, il y a donc 4 bonshommes qui correspondent au profil du tueur et qui sont relativement proches des deux personnages principaux... Ben voyons !
Dommage aussi que le personnage du flic ne serve finalement à rien, et le scénariste a dû s'en rendre compte car on ne le voit quasiment pas dans l'ultime épisode. L'intrigue aurait selon moi largement pu se passer de lui, et cela aurait permis de développer davantage les autres personnages monolithiques.

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L'histoire des Central Park Five qui a fait la une des journaux en 1989 est révoltante, mais malheureusement, la série d'Ana DuVernay n'est pas à la hauteur. La scénariste/réalisatrice propose un programme très orienté et sans aucune subtilité. Les deux premiers épisodes consacrés aux arrestations et au procès passent encore, mais le troisième enchaîne les clichés de mauvaises séries (scènes tire-larmes, passages clipesques, bande-son grandiloquente...) et les scènes fantasmées du quatrième sont typiquement le genre d’absurdité hollywoodienne qu'il ne fallait pas filmer. Je trouve aussi que le casting laisse à désirer, car les CP5 adultes ne ressemblent en rien aux CP5 adolescents. C'est dommage, car les acteurs sont tous très appliqués, mais que voulez-vous, quand l'écriture est moyenne, ça ne peut donner qu'une série moyenne...

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5.5/10
La bande son indie est très bonne, les personnages sont globalement attachants, mais je ne peux m'empêcher de trouver l'écriture assez moyenne. Les lycéens se font une montagne d'évènements sans grande importance (tout le foin autour des mouchards), et l'obsession qu'ont les personnages principaux pour cette adolescente féministe et hippie a quelque chose d'assez ridicule. Cette dernière n'est au final qu'une allumeuse qui est consciente de l'effet qu'elle a sur les garçons, mais malgré ses grandes tirades existentielles et son sourire plein d'assurance, elle ne sait clairement pas ce qu'elle veut dans la vie. Charlie Plummer est quant à lui plutôt crédible dans le rôle du geek de service qui n'a aucune expérience avec les filles, mais s'il pouvait réciter son texte sur un ton moins monocorde, ce serait encore mieux...
Je trouve aussi dommage que l'on suive toujours les mêmes 5 personnages, et la série aurait moins tourné en rond si les scénaristes avaient accordé de l'importance à d'autres adolescents. Même chose pour les professeurs, et je trouve assez fou que dans une école de top niveau, le seul cours que l'on nous montre ait trait à la religion !
Pour finir, j'ai bien souri à chaque fois que les personnages fumaient, car on se rendait bien compte que les acteurs n'avaient jamais fumé une cigarette de leur vie... Le message de prévention sur les dangers de l'alcool et le tabagisme dans le générique de tous les épisodes est quant à lui révélateur de l'époque infantilisante dans laquelle on vit...

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Saison 1 : 5.5/10
Il y a de belles scènes dans cette mini-série sur une plante fluorescente qui fait retrouver la jeunesse pendant une période limitée, mais l'ensemble fait tout de même un peu cheap : on a l'impression qu'il y a 10 habitants dans la petite ville australienne, et il y a un peu trop de coïncidences heureuses pour que cela soit crédible. La violence de derniers épisodes m'a aussi semblé malvenue, et j'aurais préféré que la série propose quelque chose de plus doux et poétique comme Rectify en son temps. Néanmoins, cette série mérite tout de même qu'on y jette un œil, car elle nous montre la vieillesse dans ce qu'elle a de moins reluisant, et puis l'actrice principale est d'une beauté à couper le souffle ! Enfin, si vous aimez le dark jazz, la bande son risque de vous enchanter, et à plus d'une reprise lors des premiers épisodes, j'ai cru entendre le groupe Bohren & der Club of Gore.

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Saison 1 : 5.5/10
Un thriller anglais intrigant pendant environ 2 épisodes, mais la grosse révélation est vraiment peu originale, et je trouve que les scénaristes auraient pu se fouler davantage pour la scène d'aveux dans le dernier épisode... Molly Windsor est l'atout n°1 de cette mini-série en 4 épisodes, mais son personnage de psychopathe aurait gagné à être encore plus vicieux. Je n'ai pas non plus apprécié le montage non chronologique qui, pour inciter le spectateur à regarder le programme jusqu'au bout, déflore une bonne partie des rebondissements dès le premier épisode.
Au final, ce que je retiendrai surtout de ce thriller plutôt convenu, ce sont les yeux bleus lagon de la jeune actrice, et le réalisateur ne me démentira pas car l'ultime plan nous les montre en gros plan.