Les meilleures séries originales Netflix selon chtimixeur

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Saison 1 : 7/10
Jolie découverte. Si les premiers épisodes m'ont un peu semblé superficiels et remplis de clichés new-yorkais, la seconde moitié de saison m'a beaucoup plu, notamment les 2 derniers épisodes consacrés à la relation de Dev et à ses doutes sur son avenir. La scène alternative du mariage est de loin mon passage favori de toute la saison. Aziz Ansari n'est pas l'acteur le plus doué du monde, et son enthousiasme enfantin peut être usant à la longue. Mais cela nous change des éternels comiques déprimés à la Louis CK, et après l'excellent season finale, j'ai vraiment hâte de voir la suite.

Saison 2 : 8/10
Une saison 2 drôle, touchante et moins superficielle que la première. A plus d'une reprise, je me suis dit qu'Aziz Ansari était l'héritier spirituel de Woody Allen : il aborde des sujets plus ou moins graves avec une étonnante légèreté, et il filme New-York et ses habitants comme Woody Allen lorsqu'il était au sommet de son art. Le téléspectateur est souvent pris au dépourvu (un épisode en italien filmé en noir et blanc, un autre sur des New-yorkais inconnus), mais jamais on ne s'ennuie. La seconde moité de la saison nous parle de la fameuse "friend zone" dans laquelle beaucoup d'hommes se complaisent, et l'épisode 9 est une petite merveille de comédie romantique dont les 58 minutes passent à toute allure.
Parmi les bonnes nouvelles de cette S2 : la petite amie de la première saison est absente, les amis de Dev sont moins présents à l'écran, la bande son rétro est à tomber, et John Legend reprend un titre de Michael Jackson au piano !

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Saison 1.
Un superbe début de saison. Kevin Spacey y est épatant. Ensuite, la tension retombe peu à peu, les clichés s'accumulent (sexe, AA, enquête d'une journaliste couillue...) et la série ressemble de plus en plus à Boss, qui je le rappelle, a été diffusée à peine un an auparavant.
Le final est bien foireux.
Pas sûr que je sois là en saison 2.

Saison 2.
Une saison 2 qui se laisse regarder avec plaisir, mais bon sang, que d’invraisemblances !
Kevin Spacey est égal à lui-même, mais bizarrement, on n'y croit plus. Parmi les moments WTF, je retiendrai la scène du métro, ou encore la cuite de Meechum.
Cette deuxième saison propose également quelques intrigues parfaitement inutiles, comme tout ce qui concerne Doug, la prostituée, le hacker ou la militaire victime du général McGinnis. Franchement, vous y croyez, vous, quand Claire se lève au milieu de la nuit pour aller au chevet d'une parfaite inconnue ?
Et que dire des adversaires du couple Underwood, si ce n'est qu'ils sont bien faibles...
Au final, House of Cards reste une série de qualité, mais ça ne vaut pas clairement pas plus de 7/10.

Saison 3 : 6/10
Franchement, je me suis pas mal ennuyé dans les 10 premiers épisodes, notamment lorsqu'il était question de politique étrangère. House of Cards perdait de sa singularité, et ressemblait à toutes les autres séries politiques.
Les 3 derniers épisodes ont largement relevé le niveau, mais je continue à trouver tout l'emballement autour de cette série un peu exagéré. Certaines scènes des 4 ou 5 premiers épisodes n'étaient là que pour choquer le spectateur, et j'ai plusieurs fois trouvé cela inutile et de mauvais goût (la tombe du père, le crachat dans l'église).
Kevin Spacey n'a plus grand chose de neuf à proposer à son personnage et Claire est d'une parfaite inutilité tout au long de la saison (normal pour une première dame, me direz-vous). Par contre, j'ai beaucoup aimé l'évolution de Doug Stamper, et pourtant j'avais pesté lors du 3x01 en raison de son omniprésence à l'écran !

Saison 4.
Un bon cru, et tant pis si rien n'est crédible (je vous rappelle qu'il s'agit d'un thriller politicien et non d'un documentaire). Le suspense est parfaitement mené, et cette saison relève le niveau après 2 années moyennes.

Saison 5 : 6/10
https://www.senscritique.com/liste/Series_regardees_en_2017/1559531

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Saison 3 : 7/10

3x01 (Nosedive) : une vraie petite merveille qui ne me semble pas si irréaliste que ça. Cet épisode dit beaucoup de choses sur les apparences sociales, le politiquement correct, le besoin de se sentir apprécié, la vanité, le renfermement sur soi, et le rejet de ceux qui ne nous ressemblent pas. Plus que jamais, la beauté et la popularité font tourner le monde. 9/10

3x02 (Playtest) : un peu long à démarrer. Le fils de Kurt Russell n'est pas un acteur extraordinaire, et cet épisode vaut essentiellement pour ses jump scares et les décors boisés du manoir. La fin n'est pas à la hauteur des espérances, et l'abus de twists nuit à leur impact. 6/10

3x03 (Shut up and Dance) : mouais. L’extorsion à la webcam, ça existe déjà, et on a du mal à croire que quelqu'un irait jusqu'à commettre un crime pour préserver sa réputation. Seule la fin très cynique vaut le détour. 5.5/10

3x04 (San Junipero) : belle idée, même si ça n'a rien à voir avec les écrans. La dispute en fin d'épisode est magnifiquement jouée par Gugu Mbatha-Raw. 7.5/10

3x05 (Men Against Fire) : réflexion intéressante sur l'eugénisme. Le twist est bien trouvé, et le dernier acte est une réussite, mais les 35 premières minutes ressemblent à un Call of Duty et sont pénibles à regarder. 5/10

3x06 (Hated in the Nation) : nouvelle réflexion intéressante, cette fois-ci sur les haters de Twitter. Le twist est sacrément couillu, mais l'épisode reste malgré tout beaucoup trop long. 1h30, c'est la durée d'un film, pas d'une série, et il faudrait envoyer un petit mémo à Charlie Brooker à ce sujet. Sinon, parmi les petits défauts, je trouve que voir des experts taper encore et encore sur leur écran d'ordinateur, ça n'est pas très télévisuel. 6/10

Saison 4 : 8/10
La meilleure saison depuis la première.

Saison 5 : 5/10
Trois épisodes moyens. On attend trop de cette série, et quand le résultat n'est pas à la hauteur, on est forcément un peu déçu. Il serait temps de faire une petite pause, ou d'embaucher de nouveaux scénaristes, car Charlie Brooker commence à sérieusement manquer d'idées.

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Saison 1 : 6/10
Une série qui m'a fait redécouvrir l'allemand. J'ai globalement passé un bon moment, mais quand je fais le bilan, il y a trop de personnages, il y a trop de timelines, et résultat des courses, ça manque d'un vrai arc principal. Les protagonistes que l'on croyait être les héros deviennent quasiment des seconds rôles à la fin de la saison, et à force d'enchaîner les "vignettes", on finit par se demander ce que veulent nous raconter les scénaristes. L'autre gros problème de Dark, c'est que les acteurs qui sont censés jouer plusieurs version d'un même personnage ne se ressemblent en rien : cela ne fait qu'accentuer la confusion de l'ensemble, et à plus d'une reprise, je me suis demandé qui était qui. Je n'ai pas non plus aimé ces passages clipesques que l'on retrouve systématiquement vers la fin de chaque épisode.

Saison 2 : 7.5/10
Les scénaristes se sont clairement fait plaisir avec tous ces voyages dans le temps vers 4 époques différentes. J'ai eu énormément de mal à me rappeler qui était qui lors des premiers épisodes, mais à partir du milieu de la saison, j'ai vraiment adoré !
Le voyage dans le temps est un sujet ô combien casse-gueule, et là, je trouve que ça fait plus que tenir la route, et ni vu ni connu, on nous parle même de boucle causale...
Bon, à côté de ça, tout le blabla à propos de l'apocalypse est un peu exagéré, et je trouve que les personnages qui viennent du futur donnent souvent l'impression de tout comprendre et de connaître les moindres détails de l'avenir, alors que les discussions auxquelles on assiste avec la vieille femme, le prêtre et le type au visage brûlé sont souvent très brèves et peu détaillées.
Malgré tout, les diverses révélations des 3 derniers épisodes m'ont bien retourné le cerveau...

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Sympathique surprise que cette nouvelle comédie dramatique de Netflix. Le personnage principal se décrit comme la fille d'Andrew Dice Clay et de l'héroïne de Rebelle, mais perso, j'ai davantage pensé à un mix de Pamela Adlon et Alex Borstein (Mrs Maisel). Natasha Lyonne possède une gouaille new-yorkaise réjouissante, et si cette série a de l'intérêt, c'est à 99% grâce à elle. En terme de scénario, cela n'a en effet rien de très original, et le gimmick de la résurrection ressemble un peu trop à celui d'Edge of Tomorrow et Happy Death Day. A part ça, le morceau d'Harry Nilsson que l'on entend après chaque reboot est vraiment accrocheur, et j'ai aussi beaucoup aimé le thème récurrent au violoncelle très inspiré par l'OST de The Leftovers.

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Saison 1 : 7/10
Les 3 ou 4 premiers épisodes sont corrects, sans plus, et ils ne servent qu'à donner de l'épaisseur aux personnages. Dès le 5ème, on passe un niveau au-dessus, et les 1h10 passent toutes seules. Le sommet de la saison est atteint dans l'incroyable épisode 6, qui restera comme un de mes sommets télévisuels de 2018. Hitchcock aurait été fier... Malheureusement, les deux derniers épisodes sont très moyens, et j'ai dû lutter pour ne pas m'endormir dans le dernier.
Malgré tout, rien que pour son milieu de saison, cette série mérite d'être vue, et dans chaque épisode ou presque, il y a un jumpscare qui vaut le détour (les plus glaçants se situant dans les épisodes 1 et 8).

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Le concept de cet ado qui joue aux thérapeutes est complètement surréaliste, et les acteurs sont comme toujours beaucoup trop vieux pour jouer des lycéens, mais ce n'est pas grave, car les personnages sont vraiment attachants. En plus, Gillian Anderson a l'air de vraiment s'éclater dans le rôle de cette mère-poule qui espionne les moindres faits et gestes de son fils, ce qui est rassurant après son triste retour dans X-Files...
Toutefois, j'ai trouvé que le rejet maladif de la masturbation chez le héros était trop exagéré, et l'épisode final ne m'a pas vraiment satisfait : après avoir vu Maeve hésiter constamment entre Jackson et Otis, on aurait tous aimé qu'elle ait ENFIN une explication franche avec ce dernier, et à l’exception d'un déchirant "You what what I mean", celle-ci n'est jamais venue. La relation entre Otis et Ola ressemble à s'y méprendre à celle entre Clay et Skye dans 13 Reasons Why, et je doute qu'elle dure bien longtemps... J'aurais aussi aimé qu'Eric se confie à Otis au sujet de son agression, et qu'Adam parle enfin à quelqu'un plutôt que de se murer dans la violence et le silence. Ce sont des petits défauts d'écriture qui seront j'espère corrigés dans la saison 2.
Enfin, que dire d'Emma Mackey qui illumine chacune des scènes dans lesquelles elle apparaît ? Elle est le sosie en plus jeune de Margot Robbie, et elle atteint des sommets de beauté dans la scène de l'épisode 4 où elle est assise au bord de la piscine. On n'a pas fini de la voir dans la prochaine décennie !

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Saison 1 : 6.5/10
Les deux premiers épisodes étaient très prometteurs, et je me suis dit que l'on tenait peut-être le successeur de Breaking Bad. Par la suite, la série perd son sentiment d'urgence et sa noirceur, et à quelques exceptions près, elle nous parle davantage d'histoires familiales et professionnelles dans une petite station balnéaire que de blanchiment d'argent pour un cartel mexicain. Le dixième épisode remonte le niveau, mais je suis assez mitigé dans l'ensemble. La réalisation est assez plate, les acteurs sont bons mais sans plus, et les scénaristes peinent à maintenir la tension après un départ tonitruant.

Saison 2 : 7/10
Une deuxième saison meilleure que la première. Les épisodes sont longs (57 minutes de moyenne, avec un pic à 1h03) et denses, et on sent que les scénaristes ont trouvé leur rythme.
J'ai toutefois quelques reproches :
- le filtre bleu/gris est trop prononcé
- Jason Bateman a un jeu trop monolithique, et alors qu'il est censé être le personnage principal de cette série, il n'est pas assez présent à l'écran
- Laura Linney est trop présente à l'écran. Même si elle est moins catastrophique qu'Anna Gunn, je trouve son personnage trop superficiel.

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Saison 1 : 6.5/10
Cette version moderne de Sa majesté des mouches est bourrée de défauts (réalisation, clichés, pauvreté des dialogues), et les trois premiers épisodes sont à peine passables. Ensuite, les choses prennent une tournure plus sérieuse, et les scénaristes posent de bonnes questions sur la démocratie, la dictature, le communisme et l'usage de la force dans une société naissante.
Kathryn Newton incarne une vraie tête à claque, et physiquement, elle m'a fait penser à Virginia Madsen de Designated Survivor.
Toby Wallace a quant à lui une vraie tête de psychopathe, et son jeu d'acteur m'a souvent rappelé celui de Jeremy Sisto dans Six Feet Under.

Annotation :

La petite sœur féministe de Mindhunter.
J'ai beaucoup aimé la mélancolie et le flegme qui se dégagent du personnage interprété par Merritt Wever, et son timbre de voix toujours doux et calme m'a particulièrement séduit. La scène où elle chante All in the Kitchen restera l'un de mes moments sériels de l'année 2019 ! Toni Collette a quant à elle toujours une certaine tendance à surjouer, et je ne comprendrai jamais ce qu'on lui trouve.

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Saison 1 : 7/10
Alors comme ça, Emmanuel Macron a joué dans une série avant d'être président ?

Plus sérieusement, j'ai passé un bon moment devant cette série dont l'ambiance studieuse m'a rappelé Rubicon et Zodiac. Visuellement, ça ressemble à un film, et les interviews de tueurs en série sont assez fascinantes (l'acteur qui joue Ed Kemper est incroyable, et je vous conseille d'aller regarder certaines de ses véritables interviews pour vous rendre compte du travail accompli).
Malheureusement, les scénaristes s'éparpillent avec des histoires privées et des enquêtes lambda dans des recoins perdus de l'Amérique qui sentent bon le remplissage.

Saison 2 : 5.5/10
J'étais impatient de voir cette deuxième saison, et elle m'a beaucoup déçu. Alors que j'espérais voir de longues interviews de serial killers, ces dernières ne constituent au final qu'une minuscule partie des épisodes, et je ne peux pas dire qu'elles m'aient fait aussi froid dans le dos que celles d'Ed Kemper. L'entretien avec Manson est ainsi carrément ennuyeux, et il n'a absolument aucun lien avec le reste de la saison ! On sent que Netflix a voulu créer un gros buzz en le mettant en avant pendant la phase de promotion, mais ce n'était finalement que du marketing pour attirer les badauds ! Jonathan Groff est quant à lui en retrait par rapport à ses deux co-stars, ce que je trouve vraiment étonnant, car à mes yeux, c'est lui la star de cette série.
Toute l'histoire du serial killer d'Atlanta s'avère assez banale, car les "Mindhunters" n'utilisent quasiment pas leur fameuse expertise en psychologie. Au final, on se tape donc une enquête policière comme on en a trop vu dans d'autres séries, et le reste du temps, les scénaristes nous bassinent avec la vie privée de Bill Tench et Wendy Carr. Alors qu'il y avait tant à dire au sujet des tueurs en série, les scénaristes se sont éparpillés pendant toute la saison avec des intrigues secondaires franchement poussives, et quand je fais le bilan, on a plus vu Wendy Carr avec sa copine qu'en train de bosser !
Le teasing sur BTK m'a aussi tapé sur le système : c'est un procédé que je pouvais tolérer pendant une saison, mais continuer à faire la même chose deux ans plus tard, c'est franchement du foutage de gueule. A ce rythme là, on aura peut-être un épisode qui lui sera consacré dans

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Saison 1 : 6/10
Même si elle nous parle de cannibalisme, cette série aux décors factices est très légère.
Timothy Olyphant s'en donne à cœur joie et démontre un vrai talent comique. L'adolescent nerd aux joues boutonneuses est également très bon.
Par contre, Drew Barrymore en fait des tonnes comme si nous étions toujours dans une comédie des 90's, et son cheveu sur la langue volontaire m'a tapé sur le système durant toute cette saison. Malgré son rôle de quadra, elle joue toujours comme une jeune femme, et ça ne passe plus.
Le problème de l'âge se pose également pour l'actrice aux cheveux gras qui joue sa fille : elle avait 20 ans lors du tournage, alors que son personnage n'a que 16 ans ! Difficile par exemple de ne pas tiquer dans la scène où elle vient se blottir entre ses parents dans le lit conjugal...
Sinon, Portia de Rossi est très drôle dans le 1x10, et j'espère qu'elle sera de retour dans la saison 2.

Saison 2 : 6.5/10
Une saison 2 très rythmée qui n'a rien à envier à la première. Le père et le jeune nerd sont toujours aussi drôles, le cheveu sur la langue de Drew Barrymore est moins prononcé, et la fille rousse a les cheveux moins gras. La tête enterrée vivante m'a beaucoup fait rire, et les seconds rôles sont savoureux (ex : le gentil Andy Richter dans un rôle d'un patron insupportable). Par contre, en terme d'histoire, l'intérêt retombe légèrement dans les derniers épisodes.

Saison 3 : 5.5/10
Ca commence à sérieusement tourner en rond, et tout ce qui concerne les Chevaliers de Serbie et l'enquête du FBI sent bon le remplissage. Les parents et les adolescents sont en roue libre, et ce sont les personnages secondaires qui donnent un peu de sel à cette saison qui ne restera pas dans les annales. J'ai ainsi tout particulièrement apprécié les deux hommes de main serbes, la grand-mère sarcastique, le patient de l’hôpital psychiatrique et l'ancien soldat armé d'une arbalète (préalablement vu dans My Name is Earl). Mais quand j'y pense, le truc bizarre dans cette saison, c'est que la voisine flic disparaît soudainement après 3 épisodes, alors qu'elle était très présente jusque-là, et l'explication donnée semble bidon.

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Une bonne petite surprise. Je suis toujours épaté par le talent d'improvisation et la mauvaise foi de Jonathan Cohen, et les acteurs qui jouent Youssef et Clémentine m'ont aussi bien fait marrer. La série s'essouffle un peu sur la fin, et le sixième et dernier épisode est très moyen. Je préférais quand la série était plus légère, et toutes les scènes avec la Hollandaise sont assez embarrassantes.
Malgré tout, j'ai passé un bon moment dans l'ensemble, et je serai là en saison 2.

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Saison 1 : 6/10
Une dramédie adolescente qui fait beaucoup penser à Sex Education, avec un soupçon de Breaking Bad vu qu'on nous parle d'amateurs qui se lancent dans le trafic de stupéfiants. Le format de 30 minutes est parfait, les acteurs sont globalement crédibles dans le rôle de lycéens, et grâce à un montage dynamique où les SMS sont systématiquement affichés à l'écran, le réalisateur parvient bien à nous montrer l'importance des écrans et des réseaux sociaux dans la vie des millennials. Après, ça reste assez superficiel et peu crédible, et le nombre de lycéens qui ont des lignes de dialogue est trop restreint. Malgré tout, j'ai passé un bon moment, et je n'aurais pas craché sur quelques épisodes supplémentaires, ce qui est généralement un bon signe…

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Saison 1 : 6/10
Avec ses cassettes et son inévitable vélo, on sent que la série essaie de surfer sur le côté 80's qui a tant réussi à Stranger Things. Pendant les premiers épisodes, l'intrigue fait du surplace, et on se dit que l'héroïne est obnubilée par sa petite vie et qu'elle ne supporte pas le rejet. Les personnages (et tout particulièrement Tony) ne cessent de survendre l'importance de ces cassettes, et il faut attendre la deuxième moitié de la saison pour que cela devienne vraiment intéressant. Si la plupart des acteurs sont trop vieux (beaucoup sont nés vers 1994, et l'un d'entre eux a carrément 31 ans !), Dylan Minnette semble éclore sous nos yeux, et il est LA révélation de cette série.
Les derniers épisodes sont de loin les plus réussis, et certaines scènes sont émouvantes, voire difficiles à regarder. Celle du suicide est ainsi particulièrement éprouvante, et je ne suis pas sûr qu'il était nécessaire de nous montrer l'ouverture des veines.
Si j'ai globalement passé un bon moment, la montée en puissance de l'intrigue est trop lente, et trop de questions restent en suspens à la fin du dernier épisode, comme si les auteurs avaient préféré poser les prémices d'une hypothétique saison 2 plutôt que de conclure correctement leur récit.

Saison 2 : 5/10
Bilan très mitigé. Il n'y a pas assez de matière scénaristique pour justifier 12 épisodes d'une heure, et un final de 70 minutes. Il y a énormément de remplissage, et le début de saison est poussif au possible. Le procès qui s'étale sur la quasi intégralité de la saison n'est guère passionnant, et je doute que dans la réalité, un juge aurait accepté que l'on s'attarde tant sur les histoires de cœur des divers adolescents.
Il y a aussi des personnages vraiment relous et/ou insignifiants : je pense à Clay, la mère d'Hannah, Tony, Courtney et Alex (et son débit monocorde). Clay ne donne jamais l'impression d'avoir le moindre sentiment pour Skye, et son obsession pour Hannah finit par devenir vraiment soulante. Et que dire du fantôme bavard et toujours parfaitement maquillé de cette dernière, qui ne semble être là que pour justifier la présence de l'actrice principale de la saison 1 ?
La suite de mes impressions ici : https://www.senscritique.com/liste/Series_regardees_en_2018/1950808

Annotation :

L'histoire des Central Park Five qui a fait la une des journaux en 1989 est révoltante, mais malheureusement, la série d'Ana DuVernay n'est pas à la hauteur. La scénariste/réalisatrice propose un programme très orienté et sans aucune subtilité. Les deux premiers épisodes consacrés aux arrestations et au procès passent encore, mais le troisième enchaîne les clichés de mauvaises séries (scènes tire-larmes, passages clipesques, bande-son grandiloquente...) et les scènes fantasmées du quatrième sont typiquement le genre d’absurdité hollywoodienne qu'il ne fallait pas filmer. Je trouve aussi que le casting laisse à désirer, car les CP5 adultes ne ressemblent en rien aux CP5 adolescents. C'est dommage, car les acteurs sont tous très appliqués, mais que voulez-vous, quand l'écriture est moyenne, ça ne peut donner qu'une série moyenne…

Annotation :

Un thriller belge qui se laisse regarder : les épisodes sont courts, et il y a suffisamment de rebondissements pour qu'on ne s'ennuie pas. Cela étant dit, qu'est-ce que ça joue mal ! Je trouve aussi la série assez misandrique (Google that) : toutes les femmes sont quasiment des saintes, et elles passent leur temps à rabrouer les hommes qui ont tous les défauts de la Terre.

SPOILER :
J'ai trouvé la série complètement abusée à bien des égards en terme de scénario (ex : des individus lambdas qui s'improvisent chirurgien ou pilote de ligne), mais le truc le plus ridicule, c'est qu'on nous a dit pendant 5 épisodes qu'il fallait voler vers l’ouest pour fuir le soleil. Or, après une escale nocturne de 4 ou 5 heures à Bruxelles, l'avion part dans l'autre sens pour un vol de minimum 2h30, et bien évidemment, le ciel reste aussi noir que de l'encre...

Annotation :

5.5/10
Les deux premiers épisodes sont prometteurs, et j'aime beaucoup la manière dont les deux personnages principaux interagissent. Regina King est comme à son habitude bouleversante, mais ça ne surprendra personne.
La série a toutefois quelques gros problèmes. Les flics de la brigade des stupéfiants me font penser à une parodie de la Strike Team (The Shield), et l'acteur qui joue Peter Jablonski est catastrophique. La réalisation est plate au possible, et les scènes de manifestation font de la peine à voir. L'histoire de cet ado passionné par les mouettes est aussi bien ridicule, et tout ce qui concerne le beau-frère vétéran n'a aucun intérêt.
Mais le principal souci vient du manque de rythme général : l'enquête est inutilement étirée sur 7 épisodes, et les enquêteurs sont tellement incompétents qu'une mère de famille sans aucune expérience parvient à identifier le tueur plusieurs épisodes avant eux. Bonjour la crédibilité.






ATTENTION, GROS SPOILER sur la fin :
L'issue du procès me pose vraiment problème. Normalement, quand quelqu'un plaide coupable, il y a un accord entre les 2 parties, et l'accusé est obligatoirement condamné à la peine qui avait été convenue au préalable. Or, dans le cas présent, Jablonski accepte de plaider coupable, mais il change sa version pendant son audition, et son sort est au final soumis au verdict du jury. WTF?!!!
De plus, je ne comprends pas pourquoi cet abruti décide de protéger ses 3 collègues, alors que sa femme vient de lui apprendre que son chef avait autorisé son exécution. Elle est où la logique là-dedans ?

Annotation :

Mouais. Le thème du clonage était alléchant sur le papier, mais la série n'arrive jamais à passer la seconde. Le truc qui m'a le plus frustré, c'est que d'un épisode à l'autre, on passe du Miles originel à son clone, et on revit donc encore et encore les mêmes scènes. Vu qu'il n'y a que 8 épisodes de 25-30 minutes, ça laisse globalement très peu de temps pour faire avancer l'histoire à un rythme digne de ce nom.
La bande son est malgré tout assez sympa, et la scène où le couple danse sur du Rick James est marrante à regarder.
I'm Rick James, bitch!

Annotation :

Une série d'horreur française qui possède tous les défauts des programmes français : les acteurs manquent parfois de de naturel, et les plus vieux ont tendance à surjouer. Les adolescents sont caricaturaux et ne ressemblent absolument pas aux acteurs adultes qui incarnent le même personnage plus âgé, et les épisodes 3 et 4 ne sont vraiment pas terribles. Enfin, le gimmick des pages qui tournent d'une scène à l'autre est une fausse bonne idée.
Mais voilà, cette série a pour un gros avantage : elle est par moments bien angoissante, et les nombreuses jumpscares sont pour la plupart très efficaces.
Un bilan mitigé, donc, mais si vous aimez l'horreur, je vous la conseille malgré tout.

Annotation :

Je n'ai eu aucun problème à binge-watcher cette première saison, mais quand je fais le bilan, je trouve cette série assez floue et mal rythmée. On ne sait pas trop ce que la scénariste cherche à raconter : est-ce une histoire de crise de la quarantaine ou bien celle d'une auto-destruction volontaire ? L'héroïne mène une double vie, mais on ne comprend pas réellement ses motivations, et ses patients sont à peu près aussi intéressants que ceux aperçus dans Anger Management... On enchaîne les clichés adultérins pendant 10 épisodes, et l'histoire de cette psy manipulatrice qui franchit sans cesse la lignée rouge dans ses vies professionnelle et privée n'est bizarrement pas captivante.
Visuellement, c'est assez fade, avec un filtre lumineux bien ringard dans les scènes d'extérieur, et je ne vous parle même pas des scènes fantasmées qui semblent sortir d'un vieux film érotique !
Enfin, même si ce n'est qu'un détail, je trouve que le titre ne correspond pas à la série.
Bref, on regarde parce que c'est sur Netflix et que tout est disponible d'un coup, mais sur une chaîne traditionnelle, je n'aurais jamais tenu 10 semaines.

Annotation :

Saison 1 :
Divertissant, mais cette série manque cruellement d'identité et joue trop sur la nostalgie. Je suis fan de Stephen King, et les aventures de ces 3 pré-adolescents m'ont forcément rappelé des souvenirs de lecture, mais la série idéalise trop les années 80 à la Spielberg, et au final, cela donne l'impression de regarder un mix des Goonies, de Poltergeist, d'E.T., de Super 8, avec une petite touche de Twin Peaks et de Silent Hill pour tout ce qui concerne le monde alternatif.
J'ai beaucoup aimé le gamin sans dents, ainsi que le frère de Will avec ses faux-airs d'Edward Furlong (embauchez le dans un prochain Terminator !). Par contre, j'ai eu un gros problème avec la gamine aux cheveux courts : elle met trop de temps à répondre aux questions, et elle tire toujours la même tronche hallucinée. Lourd au bout d'un moment...
Winona Ryder ne m'a pas plus convaincu : elle surjoue, et comme toute actrice hollywoodienne, passe son temps à pleurer et crier. Et puis ces personnages qui cherchent inlassablement leur gosse disparu, je n'en peux plus depuis Lost...
Que dire aussi de la pauvreté des dialogues, écrits semble-t-il pour des enfants de 5 ans, avec des phrases courtes et des mots simples. Justement, l'utilisation de certains mots et expressions modernes m'a plusieurs fois posé problème (chill, awesome, totally...).
Globalement, ça reste pas mal, mais je pense ne pas correspondre à la cible visée, car j'ai justement grandi dans les "vraies" années 80.

Saison 2 : STOP au milieu du 2x03.
Cette série régressive n'est vraiment pas pour moi. Il y a trop de nostalgie gratuite, l'intrigue va à 2 à l'heure, et les acteurs qui jouent les grands frères et sœurs sont beaucoup trop vieux.
Je trouve également que les jeunes acteurs tombent dans une certaine forme d'infantilisme : à 13 ou 14 ans, on cherche à paraître plus vieux que son âge plutôt que de se déguiser en chasseur de fantôme. On sent clairement que cette série a été écrite par des adultes qui fantasment et idéalisent leur enfance, et si la magie opérait vaguement pendant la première saison, ça n'est clairement plus le cas ici.
Bref, tout sonne factice dans ce programme, et le buzz qui l'entoure me dépasse.

Annotation :

Je n'avais déjà pas été emballé par The Five, et cette mini-série m'a convaincu qu'Harlan Coben n'était pas un bon auteur de séries télé. La direction d'acteurs est assez calamiteuse, et le scénario enchaîne les révélations les plus rocambolesques qui soient. La fugue de la gamine n'a ainsi aucun sens, et il faudra m'expliquer qui elle a rencontré sur le quai de la gare lors de la première nuit...
Dans l'ensemble, je me suis terriblement ennuyé lors des 4 premiers épisodes, et cela s'est légèrement amélioré par la suite.
Michael C. Hall montre malheureusement qu'il est un acteur limité, et si vous buvez un coup à chaque fois qu'il soupire, vous risquez de finir avec un coma éthylique.
Amanda Abbington (connue pour son rôle de Mary dans Sherlock) a quant à elle toujours un sourire nerveux sur le visage, et pour un rôle de flic, ça ne passe pas.
Mais la palme du ridicule est sans conteste décernée à Audrey Fleurot : la pauvre a l'air perdue, et elle semble ne pas comprendre un traître mot de ce qu'elle dit ou entend. Une performance si atterrante qu'elle en devient presque comique quand elle se met à pleurer à chaudes larmes...

Annotation :

Une anthologie très inégale qui se perd dans des dialogues et situations sans intérêt. Les épisodes 1, 4, 6 et 8 sont de beaux ratages, et Dave Franco fait peine à voir avec ses gloussements et son vocabulaire limité.
Par contre, les épisodes 4 (en espagnol), 5 (avec Marc Maron) et 7 (sur les choix de vie d'une trentenaire ambitieuse) valent le détour.

Annotation :

Cette dramédie sur l'autisme est mal écrite, et la bande son est inadaptée. Jennifer Jason Leigh est une catastrophe ambulante qui minaude comme une adolescente, et tout l'arc consacré à sa liaison adultérine est un immense hors-sujet qui plombe la saison. Elle m'a agacé dans quasiment chacune de ses scènes, et en soi, c'est une sacrée performance ! Tout ce qui concerne la vie privée de la thérapeute n'est guère plus réussi, et ce n'est ni plus ni moins que du remplissage. C'est dommage, car Michael Rapaport est comme à son habitude parfait.
A la manière de 13 Reasons Why, cette série aurait dû se concentrer sur ses personnages adolescents : j'aurais aimé voir davantage d'interactions entre le personnage principal et les gens de son âge, et surtout, j'aurais aimé que la série aborde d'autres sujets que les relations amoureuses. Un peu, ça va, mais entre la mère, la sœur, la thérapeute, le meilleur pote et le héros, on ne nous parle quasiment que de ça.
Dans l'ensemble, cette série sur le passage à l'âge adulte est bien trop gentillette et idéaliste. Cela a beau n'être qu'une comédie, j'ai eu beaucoup de mal à croire à cette romance improbable.

Annotation :

STOP au milieu de l'épisode 1x05.
Alors, l'ambiance à la Eyes Wide Shut est vraiment cool, et les décors sont bien mis en valeur. L'héroïne a du charisme, il y a des fulgurances horrifiques ça et là, et cette histoire de société secrète est mystérieuse à souhait.
Mais après une moitié de saison, j'ai été obligé de me rendre à l'évidence : l'écriture est mauvaise, et cette série privilégie la forme au fond. Les personnages sont des coquilles vides qui agissent de manière caricaturale, et les scènes où certains d'entre eux se retrouvent éclairés par un spot dans le noir sont théâtrales à souhait.
Bref, c'est beau, mais c'est creux.

Annotation :

Les premiers épisodes passent encore, mais plus avance dans la saison, plus les scénaristes partent dans un délire new age ennuyeux à mourir. Les trois derniers épisodes, pourtant plus courts que le reste, sont d'une nullité abyssale, et par moments, j'ai cru revoir les pires moments de la saison 3 de Twin Peaks. Les acteurs sont dirigés comme des pieds, à commencer par Uma Thurman qui passe son temps à pleurer et s'excuser sur un ton désespérément monocorde. Les scènes au lycée et l'enquête sur le décès de la petite blonde rappellent beaucoup la première saison de 13 Reasons Why, et (SPOILER ALERT !) la scène finale avec ses yeux à double pupille fait quant à elle beaucoup trop penser au remake de La momie avec Tom Cruise.
Plus globalement, au bout d'un moment, j'ai arrêté d'essayer de comprendre ce qu'on nous racontait et à quoi rimait cette espèce de secte ridicule, car l'intrigue m'a semblé brouillonne, mal écrite et absolument pas maîtrisée. Dommage aussi que l'on ne se soit pas davantage intéressé à la vie des Amérindiens dans les réserves au XXIème siècle, car ce thème est trop peu traité de nos jours.

Annotation :

Une série faussement punk avec des personnages qui ne sont que des coquilles vides.
Il y a beaucoup trop de passages musicaux dans des épisodes d'à peine 20 minutes, et l'accent de la jeune actrice m'a particulièrement gonflé.

Annotation :

STOP au milieu du 1x04.
Je me suis accroché pendant 3 épisodes et demi, et tout ou presque m'insupporte dans cette série. J'ai longtemps espéré que ça finirait par décoller, mais je n'allais pas m'infliger 4 ou 5 heures supplémentaires d'ennui permanent pour savoir si ce serait le cas ou non.
Netflix ferait bien d'être un peu plus sélectif à l'avenir.
Petite anecdote marrante : j'ai reconnu Jason Isaacs de dos dès qu'il est apparu à l'écran, sans savoir au préalable qu'il jouait dans cette série !