Séries regardées en 2017

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Magnifique.
Par contre, l'épisode 7 est vraiment dispensable.

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Saison 2 : 8/10
Une saison 2 drôle, touchante et moins superficielle que la première. A plus d'une reprise, je me suis dit qu'Aziz Ansari était l'héritier spirituel de Woody Allen : il aborde des sujets plus ou moins graves avec une étonnante légèreté, et il filme New-York et ses habitants comme Woody Allen lorsqu'il était au sommet de son art. Le téléspectateur est souvent pris au dépourvu (un épisode en italien filmé en noir et blanc, un autre sur des New-yorkais inconnus), mais jamais on ne s'ennuie. La seconde moité de la saison nous parle de la fameuse "friend zone" dans laquelle beaucoup d'hommes se complaisent, et l'épisode 9 est une petite merveille de comédie romantique dont les 58 minutes passent à toute allure.
Parmi les bonnes nouvelles de cette S2 : la petite amie de la première saison est absente, les amis de Dev sont moins présents à l'écran, la bande son rétro est à tomber, et John Legend reprend un titre de Michael Jackson au piano !

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Saison 4 : 8/10
La meilleure saison depuis la première.

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Saison 6 : 8/10
Si je n'ai pas été plus convaincu que ça par la relation amoureuse entre deux personnages, j'ai trouvé très appréciable que cette saison se concentre sur les policiers et non sur les voyous. Pendant 8 ou 9 épisodes, nous en savons autant que les enquêteurs, et le suspense n'en est que plus fort.
Il y a aussi quelques vrais efforts de mise en scène, avec des plans séquences très impressionnants (ex : caméra qui passe de l'intérieur de la voiture a l'extérieur pour suivre un personnage).
Roban est quant à lui très émouvant, et j'adore toujours autant ce personnage. Par contre, Joséphine Karlsson a fait son temps, et son comportement dans un épisode dépasse l'entendement. Malheureusement, si j'en crois une interview d'Audrey Fleurot, elle sera encore là en saison 7.

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Saison 3 : 7,5/10
Des angles de caméra toujours plus inventifs. Pas une série ne lui arrive à la cheville en terme de cinématographie.
Par contre, l'intrigue avance toujours à deux à l'heure, et les derniers épisodes ne m'ont pas autant passionné que les premiers. C'est à se demander si on va un jour voir Jimmy se transformer pour de bon en Saul...
Mike m'a aussi semblé de plus en plus inutile, comme si les scénaristes ne savaient plus quoi faire de lui. Son absence dans le season finale a dû décevoir plus d'un fan de Breaking Bad.

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Saison : 7.5/10
Une plongée dans les coulisses de Hollywood, qui n'a au final pas grand chose à voir avec le film de 1995.
Les personnages sont savoureux, et je n'aurais jamais soupçonné un tel talent comique à Sean Bridgers (vu préalablement dans Rectify).

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Saison 9 : 7/10
Le sens de l'observation de Larry David est toujours aussi aiguisé, et Lin-Manuel Miranda est excellent dans le rôle de la célébrité imbuvable qui n'en fait qu'à sa tête. Par contre, certains passages trop exagérés gâchent des épisodes jusque-là très bons.

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Saison 1 : 7/10
Ce remake d'une comédie australienne reprend le concept du "show about nothing" de Seinfeld, et le résultat est très très drôle. Les acteurs sont tordants, et les discussions entre les personnages plus surréalistes les unes que les autres. Très belle découverte.

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Saison 1 : 7/10
Alors comme ça, Emmanuel Macron a joué dans une série avant d'être président ?

Plus sérieusement, j'ai passé un bon moment devant cette série dont l'ambiance studieuse m'a rappelé Rubicon. Visuellement, ça ressemble à un film, et les interviews de tueurs en série sont assez fascinantes (l'acteur qui joue Ed Kemper est incroyable, et je vous conseille d'aller regarder certaines de ses véritables interviews pour vous rendre compte du travail accompli).
Malheureusement, les scénaristes s'éparpillent avec des histoires privées et des enquêtes lambda dans des recoins perdus de l'Amérique qui sentent bon le remplissage.
J'ai aussi été surpris qu'on ne nous dise pas qui était le type moustachu qui apparaît brièvement à chaque début d'épisode, mais j'imagine que ce sera dévoilé lors de la saison 2.

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Saison 3 : ?/10

Réaction à chaud après le final :
J'ai trouvé cette saison terriblement frustrante : David Lynch m'a semblé en complète roue libre, et je me suis trop souvent ennuyé au cours de ces 18 longues heures. Il y a des moments de génie ici et là, j'en conviens volontiers, mais l'ensemble est trop inégal et ne s'adresse qu'aux fans les plus hardcore de la série.
Plus que tout, j'ai été déçu que l'accent soit si peu mis sur la ville de Twin Peaks et ses habitants. Ceux qui sont là ne font que de la figuration, et tout l'arc consacré à Dougie dure BEAUCOUP trop longtemps.
Tout cela donne au final l'impression de regarder une série bizarre et prétentieuse qui n'a quasiment rien à voir avec celle du début des années 90.

Par la suite, j'ai lu quelques théories sur Reddit qui m'ont aidé à mieux comprendre ce qui s'était passé dans le final :
https://www.reddit.com/r/twinpeaks/comments/6y2nhb/s3e17_s3e18_my_simple_interperetation_of_the/
https://www.reddit.com/r/twinpeaks/comments/6xxxfd/s3e18_4chan_cracked_the_ending_already/
https://www.reddit.com/r/twinpeaks/comments/6y56lu/s3e18_theory_audreys_scenes_held_the_answer_the/
https://www.reddit.com/r/twinpeaks/comments/6yhk7t/s3e18_a_triumphant_ending_presented_in_a_lynchian/

Le 9 septembre 2017, toujours sur Reddit, j'ai lu une nouvelle théorie farfelue qui s'est avérée être correcte à propos du final diffusé le dimanche précédent. J'ai eu beau m'ennuyer à mourir pendant le dernier épisode, je suis désormais complètement admiratif de ce qui a été accompli par David Lynch. Dans 25 ans, on en parlera encore !

SPOILER :
https://www.reddit.com/r/twinpeaks/comments/6yw0ky/s3e18_the_final_two_episodes_are_meant_to_be/
Vidéo des dernières minutes :
https://streamable.com/ma8un

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Un documentaire en 8 épisodes qui revient en détail sur 8 tueries de masse aux USA. Le travail de recherche est impressionnant, et les interviews des victimes (ou de leurs familles) font souvent froid dans le dos.

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Saison 3 : 8/10
Une saison aux twists toujours aussi inventifs et réjouissants. Je me suis régalé !

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Saison 2 : 7,5/10
Une saison plus captivante que la première. Si les thèmes abordés restent pointus, il y a moins de verbiage financier, et l'intrigue lorgne du côté de la politique en milieu de saison. Damian Lewis et Paul Giamatti continuent à bouffer l'écran, et la légère mise en retrait de Maggie Siff et Malin Akerman n'a pas été pour me déplaire. Exit aussi les scènes de sexe SM (à une exception près) qui donnaient l'impression de regarder une série HBO de la fin des années 90.
J'ai beaucoup aimé le personnage non-binaire interprété par Asia Kate Dillon. Mine de rien, c'est couillu de la part des producteurs, et j'ai hâte de voir comment va évoluer Taylor lors des prochaines saisons.
Les 2 derniers épisodes sont parmi les meilleurs qu'a proposés la série à ce jour. Alors que la saison 1 m'avait moyennement convaincu, j'ai désormais hâte de voir la suite.

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Saison 3 : 7/10
Une saison plus captivante que les 2 premières. Eric Overmyer (Homicide, The Wire) s'inspire essentiellement des égouts de Los Angeles et y ajoute quelques éléments de l'oiseau des ténèbres, sans que ces histoires de vieux tableaux ne deviennent rébarbatives. Les dialogues sont ciselés et requièrent une attention de tous les instants. Jamie Hector (Jerry Edgar) prend une nouvelle envergure, et les seconds rôles du LAPD rendent le commissariat très humain. Rick o'Shea et Eleanor Wish sont quant à eux plus en retrait, ce qui n'a pas été pour me déplaire.
En terme de rythme, ça m'a semblé un poil plus nerveux qu'auparavant. Les épisodes ont gagné en longueur et flirtent avec les 55 minutes, et cette saison me semble idéale pour le binge-watching. Visuellement, on est toujours assez loin du rendu cru et réaliste de Southland, mais le filtre lumineux de la saison 2 a disparu : les images sont plus belles, les cadrages sont plus étudiés, et Bosch me donne désormais l'impression d'une série haut de gamme réservée à un public exigeant.
Mon seul regret concerne l'arc consacré au Koreatown Killer (attention, SPOILER) : il n'est pas résolu en fin de saison, et le tueur au vélo rôde toujours dans les rues de Los Angeles. Jusqu'à la dernière seconde, j'étais persuadé qu'il allait surgir de nulle part et tuer Eleanor, mais non.

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Saison 2 : 7/10
Il y a en général une super idée par épisode (No, no, no, no, no, no, no, no, no, no, no) et cette saison m'a semblé plus originale que la première. On sent que Pamela Adlon a des choses à dire, et si la patte de Louis CK est toujours visible, la série trouve enfin sa propre identité. Les 3 gamines sont en léger retrait par rapport à l'année précédente, ce qui est dommage car je les trouve vraiment incroyables.
En fait, le truc qui m'a vraiment saoulé, c'est que Pamela Adlon ne cesse de soupirer bruyamment pour exprimer sa frustration. Personne ne ferait ça dans la vraie vie face à de vraies gens, mais elle, elle le fait dans chaque épisode, et pas qu'une fois. Lourd !

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Saison 1 : 7/10
Une dystopie très sombre magnifiée par sa bande son anxiogène.
Certaines scènes sont très fortes (ex: le procès suivi de la pendaison), mais il y a aussi de sacrées longueurs en milieu de saison, et je ne suis en général pas trop fan des séries avec une voix off. C'est un artifice que je trouve superflu, comme si le téléspectateur avait besoin qu'on lui explique tout, tout le temps.

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Saison 1 : 7/10
La série a démarré très fort, puis le rythme est devenu assez pépère dans la seconde moitié de saison, et la conclusion m'a vraiment laissé sur ma faim.
J'ai toutefois beaucoup aimé la performance d'Harry Treadaway dans le rôle du sociopathe. Pour un type qui a remplacé Anton Yelchin à la dernière minute, il s'est avéré plus que convaincant !

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Saison 3 : 7/10
Une saison de 8 épisodes sur l'esclavage moderne dans la société américaine. Si certains défauts des 2 premières saisons ont été gommés, on a désormais l'impression de suivre plusieurs petites chroniques indépendantes les unes des autres. Pas que ce soit désagréable, mais il aurait dans ce cas là mieux valu faire une anthologie avec des épisodes distincts consacrés à telle ou telle thématique plutôt que de tout mélanger dans le montage final.
La seconde moitié de saison est également moins captivante que la première, et l'histoire de la nounou prend trop de place.
Sinon, Regina King est à nouveau bouleversante, mais ça ne surprendra personne.

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Saison 1 : 6.5/10
Quand on fait le bilan, il ne se passe pas grand chose dans cette première saison, et le nombre d'épisodes et bien trop faible par rapport au nombre de personnages.
James Franco ne m'a pas dérangé, et j'ai fini par oublier qu'il n'avait pas de frère jumeau. Maggie Gyllenhaal est quant à elle moins catastrophique que dans The Honourable Woman, mais je ne sais pas, j'ai toujours l'impression qu'elle surjoue, et je n'ai jamais réussi à croire qu'elle était prostituée ou actrice de porno. Le reste du casting est excellent, mais l'intrigue de la journaliste ne sert pas à grand chose.
J'espère que les prochaines saisons auront davantage d'épisodes, car pour l'instant, les personnages ne sont clairement pas assez creusés, et pour une série de David Simon, c'est assez problématique. Ce serait aussi une bonne chose que les divers protagonistes ne soient pas systématiquement en train de boire ou de fumer : je sais bien que l'intrigue se situe dans les années 70, mais là, c'est en presque caricatural.

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Saison 1 : 6.5/10
Les deux premiers épisodes étaient très prometteurs, et je me suis dit que l'on tenait peut-être le successeur de Breaking Bad. Par la suite, la série perd son sentiment d'urgence et sa noirceur, et à quelques exceptions près, elle nous parle davantage d'histoires familiales et professionnelles dans une petite station balnéaire que de blanchiment d'argent pour un cartel mexicain. Le dixième épisode remonte le niveau, mais je suis assez mitigé dans l'ensemble. La réalisation est assez plate, les acteurs sont bons mais sans plus, et les scénaristes peinent à maintenir la tension après un départ tonitruant.

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Le budget semble avoir été divisé par deux, et sans Jack Bauer, 24 n'est plus aussi captivant. L'acteur principal m'a semblé un peu raide dans les premiers épisodes, mais en fin de saison, je l'ai trouvé bien plus à l'aise.
J'ai aussi un gros problème avec le respect du temps réel, notamment en ce qui concerne les transports. Dans les derniers épisodes, les mecs traversent la ville en deux temps trois mouvements, et il se passe beaucoup trop de choses en une heure pour que ça soit crédible.
J'ai aussi été moyennement convaincu par les dialogues, et le frère de Carter qui dit "Alright" dans toutes ses phrases, c'est juste pas possible...
Est-ce pour autant mauvais ? Non, et je me suis jeté sur chaque épisode comme à l'époque. Globalement, la série reste fidèle à elle-même, mais pour faire une analogie avec le monde du jeu vidéo, il s'agit désormais d'un double A plutôt que d'un triple A.

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Saison 1 : 6/10
Un profiler qui passe son temps à rechercher des similitudes de langage dans de vieilles lettres en marmonnant dans ses moustaches, ça n'est pas très télégénique. Ce n'est pas la faute de Sam Worthington, c'est juste que l'activité professionnelle d'un tel personnage passe mal à l'écran. Et puis sa vie de famille, désolé monsieur Sodroski, mais on s'en contrefiche !
J'ai également été un peu agacé par les allers-retours inutiles entre 1995 et 1997 lors des premiers épisodes.
Malgré tout, cette série mérite tout de même le détour. Tout d'abord parce qu'elle m'a semblé très fidèle à la réalité, et que souci du détail est impressionnant. Mais l'atout majeur de Manhunt: Unabomber est bien évidemment Paul Bettany, qui s'avère bluffant dans le rôle de Ted Kaczynski. L'épisode 6 qui lui est entièrement consacré est un must de cette année sérielle, et lorsque s'achève le dernier épisode, on aurait presque (j'ai bien dit PRESQUE) de la compassion pour le salopard qu'il incarne. Rares sont les acteurs modernes capables d'une telle prouesse…

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Saison 5 : 6/10
Une saison à l'intrigue cryptique et parfois trop tordue. Tous les personnages semblent de multiples facettes, et on a souvent du mal à suivre leurs stratégies respectives. Les 2 nouveaux conseillers présidentiels sont ainsi indéchiffrables, et au bout d'un moment, ça finit par saouler plus qu'autre chose.
House of Cards reste une série ambitieuse et bien filmée, mais elle a un gros défaut : à travers ses diverses intrigues secondaires, elle passe son temps à promettre au téléspectateur un "big bang" qui n'arrive jamais (ex : les enquêtes journalistiques qui s'enlisent depuis des années). A la fin, ça fait toujours pschittt, et après 5 saisons, ça commence à se voir.

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Saison 3 : 6/10
Une série toujours aussi légère et plaisante, mais les seconds rôles font pour certains de la figuration. Il n'y en a presque plus que pour Dwayne Johnson, et on sent que les scénaristes n'ont plus grand chose à raconter sur Ricky Jerret et Vernon Littlefield. L'autre gros souci de cette série, c'est que les divers protagonistes ne se croisent quasiment plus jamais et qu'ils semblent tous vivre leur vie en parallèle, chacun dans leur coin.

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Saison 2 : 6/10
Alors qu'il n'y en avait que pour Suranne Jones dans la saison 1, les choses sont désormais plus équilibrées avec Bertie Carvel. Les deux personnages principaux rivalisent de cruauté et de sadisme, et j'ai rarement vu deux anciens époux tant se détester à l'écran.
Dommage que leur fils ait pris une telle place dans l'intrigue : le jeune acteur est très limité, et l'épisode 2x03 dans lequel il tient un rôle central est de loin le moins intéressant.
Je n'ai pas non plus aimé les dernières secondes du cinquième épisode dans lesquelles l'héroïne casse le quatrième mur.

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Une série qui m'a fait redécouvrir l'allemand. J'ai globalement passé un bon moment, mais quand je fais le bilan, il y a trop de personnages, il y a trop de timelines, et résultat des courses, ça manque d'un vrai arc principal. Les protagonistes que l'on croyait être les héros deviennent quasiment des seconds rôles à la fin de la saison, et à force d'enchaîner les "vignettes", on finit par se demander ce que veulent nous raconter les scénaristes. L'autre gros problème de Dark, c'est que les acteurs qui sont censés jouer plusieurs version d'un même personnage ne se ressemblent en rien : cela ne fait qu'accentuer la confusion de l'ensemble, et à plus d'une reprise, je me suis demandé qui était qui. Je n'ai pas non plus aimé ces passages clipesques que l'on retrouve systématiquement vers la fin de chaque épisode.

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Saison 3 : 6/10
Ewan McGregor et Michael Stuhlbarg livrent une solide performance, mais la vraie star de cette saison est évidemment David Thewlis dans le rôle du méchant boulimique aux dents pourries. L'acteur britannique se révèle encore plus flippant que Billy Bob Thornton, alors qu'on ne le voit jamais tuer qui que ce soit.
Malgré le bon casting, l'histoire n'est pas passionnante et n’atteint jamais les sommets des 2 précédentes saisons. La série m'a même parfois semblé prétentieuse : je pense en particulier à la longue scène en allemand dont on se demande à quoi elle a pu servir, à l'épisode à Los Angeles avec son dessin animé, et aux apparitions complètement surjouées de Ray Wise.
Plus globalement, j'ai trouvé que ça manquait de neige et que malgré leur accent prononcé et leurs "okay then" à répétition, les personnages sonnaient "moins vrai" qu'auparavant. C'est dommage, car c'était ce qui faisait le charme de cette série pas comme les autres.

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Saison 1 : 6/10
Avec ses cassettes et son inévitable vélo, on sent que la série essaie de surfer sur le côté 80's qui a tant réussi à Stranger Things. Pendant les premiers épisodes, l'intrigue fait du surplace, et on se dit que l'héroïne est obnubilée par sa petite vie et qu'elle ne supporte pas le rejet. Les personnages (et tout particulièrement Tony) ne cessent de survendre l'importance de ces cassettes, et il faut attendre la deuxième moitié de la saison pour que cela devienne vraiment intéressant. Si la plupart des acteurs sont trop vieux (beaucoup sont nés vers 1994, et l'un d'entre eux a carrément 31 ans !), Dylan Minnette semble éclore sous nos yeux, et il est LA révélation de cette série.
Les derniers épisodes sont de loin les plus réussis, et certaines scènes sont émouvantes, voire difficiles à regarder. Celle du suicide est ainsi particulièrement éprouvante, et je ne suis pas sûr qu'il était nécessaire de nous montrer l'ouverture des veines.
Si j'ai globalement passé un bon moment, la montée en puissance de l'intrigue est trop lente, et trop de questions restent en suspens à la fin du dernier épisode, comme si les auteurs avaient préféré poser les prémices d'une hypothétique saison 2 plutôt que de conclure correctement leur récit.

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Saison 1 : 6/10
Même si elle nous parle de cannibalisme, cette série aux décors factices est très légère.
Timothy Olyphant s'en donne à cœur joie et démontre un vrai talent comique. L'adolescent nerd aux joues boutonneuses est également très bon.
Par contre, Drew Barrymore en fait des tonnes comme si nous étions toujours dans une comédie des 90's, et son cheveu sur la langue volontaire m'a tapé sur le système durant toute cette saison. Malgré son rôle de quadra, elle joue toujours comme une jeune femme, et ça ne passe plus.
Le problème de l'âge se pose également pour l'actrice aux cheveux gras qui joue sa fille : elle avait 20 ans lors du tournage, alors que son personnage n'a que 16 ans ! Difficile par exemple de ne pas tiquer dans la scène où elle vient se blottir entre ses parents dans le lit conjugal...
Sinon, Portia de Rossi est très drôle dans le 1x10, et j'espère qu'elle sera de retour dans la saison 2.