SensCritique
Cover Les meilleurs films de 1965

Liste de

32 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a 21 jours

La Femme de Seisaku
8
1.

La Femme de Seisaku (1965)

Seisaku no tsuma

1 h 33 min. Sortie : 25 juin 1965 (Japon). Drame, Romance, Guerre

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

L'épouse, ici sans nom, est ostracisée pour avoir été vendue à un vieil homme. Son second mari réquisitionné perd aussi le contrôle de sa vie. Thématique préférée de Masumura.

Ayako Wakao tient là son rôle le plus iconique pour moi. Pas encore tout à fait femme fatale mais presque. Une sorte de personnage de Tanizaki (chose qu'elle interprète fréquemment pour Masumura) à la sexualité affirmée mais qui échouerai à atteindre son indépendance. Elle joue une femme trop moderne pour son époque et qui mise à l'écart de la société s'enferme dans la passion, fatalité de la tragédienne à l'opposé de sa nature première libre.
Rejetée, son geste de théâtre grec a un triple effet : conserver à tout prix son acquis, priver le village méprisant de sa fierté, tout en "ouvrant les yeux" de son mari sur sa condition d'objet.

"Je ne fais aucun gros plan" assurait Masumura aux Cahiers du cinéma en 1969 (n°224).
Mensonge forcément ! ai-je pensé. Eh bien non, le visage de l'actrice imprime la pellicule et la rétine sans artifice forcé. Dans le plan le parfait ovale blanc de son visage aspire le regard où qu'il soit.

Histoire d'une prostituée
7.7
2.

Histoire d'une prostituée (1965)

Shunpu Den

1 h 36 min. Sortie : 28 mars 2018 (France). Drame, Guerre

Film de Seijun Suzuki

Homdepaille a mis 9/10.

Daisy Clover
6.8
3.

Daisy Clover (1965)

Inside Daisy Clover

2 h 08 min. Sortie : 25 décembre 1965 (États-Unis). Romance, Comédie dramatique

Film de Robert Mulligan

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Sublime film si on fait abstraction de Natalie Wood en roue libre (c'est dur). Loin des biopics de gloire à paillettes avec un léger moment de chute avant le rebond, Daisy Clover est d'une noirceur rare, la maison du producteur vide et imposante habitée par un couple de coquille vides est d'un morbide. Même si ses inspirations sont visibles, la vie de Garland et Wood, il ne fait pas trop biopic dans cet univers décadent d'Hollywood fait de menteurs, névrosés et profiteurs avec le terrible Swan "le prince des ténèbres" aux commandes.

Pas forcément un discours très original de la machine broyeuse d'âmes sous les atours de cirque et de paillettes, mais une ambiance mortifère unique.

La Colline des hommes perdus
8.1
4.

La Colline des hommes perdus (1965)

The Hill

2 h 03 min. Sortie : 11 juin 1965 (France). Drame, Guerre

Film de Sidney Lumet

Homdepaille a mis 8/10.

Le Détroit de la faim
8.2
5.

Le Détroit de la faim (1965)

Kiga kaikyo

3 h 02 min. Sortie : 15 janvier 1965 (France). Drame, Policier

Film de Tomu Uchida

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

J'aime beaucoup l'idée de s'arrêter sur les personnages, mais le bouclage de l'enquête est longuet et attendu. Puis tout le bordel sur les conditions sociales de chacun c'est vraiment du didactisme bateau comme les auteurs médiocres en font trop.

Akutō
6.

Akutō (1965)

1 h 59 min. Sortie : 21 novembre 1965 (Japon).

Film de Kaneto Shindō

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

L'histoire humoristique et un peu effrayante d'un provincial parvenu au pouvoir avec la classe des guerriers. Il interprète mal les poèmes raffinés et contes moraux de l'ancienne classe dirigeante et tombe dans le piège décrit par ceux-ci.
Une opposition culture et brutalité se jouera jusqu'à la victoire horrible d'un clan.

J'aime bcp l'actrice Nobuko Otowa et Shindo a son style discret mais qui sait créer de la gêne avec son beau noir et blanc un peu crade.

Barberousse
8.5
7.

Barberousse (1965)

Akahige

3 h 05 min. Sortie : 4 janvier 1978 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Un peu ridicule par moment dans le mélo trop poussé et surtout la partie judo "Je suis médecin, je sais quel os te briser".
Superbe photo et dernière collaboration des deux têtes de mules de génie : le réalisateur et l'acteur.

Je la connaissais bien...
7.3
8.

Je la connaissais bien... (1965)

Io la conoscevo bene

1 h 55 min. Sortie : 3 août 1966 (France). Drame

Film de Antonio Pietrangeli

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Étrangement je ne suis pas tombé amoureux de Sandrelli alors que le film fait tout pour, avec ce rôle de belle et douce écervelée courant après la célébrité mais trop pure pour se salir et réussir. C'est peut-être l'actrice qui manque un peu de force dans les scènes de tristesse, ou p-ê la ligne droite du film un peu trop évidente ou juste mon humeur.

Le Soldat yakuza
6.4
9.

Le Soldat yakuza (1965)

Heitai yakuza

1 h 43 min. Sortie : 13 mars 1965 (Japon). Action, Drame, Guerre

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Un film sur les sévices dans l'armée japonaise qui malgré son traitement léger avec la résistance bouffonne de deux soldats (Shintarō Katsu oblige, remplissant le film de beaux combats exubérants) réussi à instaurer une ambiance glaçante par moment.
On aperçoit une prostituée mordre son amant soldat, geste qui reviendra dans l'ange rouge.

Les Poings dans les poches
7.3
10.

Les Poings dans les poches (1965)

I pugni in tasca

1 h 45 min. Sortie : 18 avril 1966 (France). Drame

Film de Marco Bellocchio

Homdepaille a mis 7/10.

The Twin Swords
11.

The Twin Swords (1965)

Yuan yang jian xia

1 h 40 min. Sortie : 22 décembre 1965 (Hong Kong). Arts martiaux, Musique

Film de Hsu Tseng-Hung

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Une dynamique de groupe et plusieurs héros éparpillés qui donnent de la variété à mener en parallèle des combats sanglants ou des scènes de tension à cause des pièges semés dans le temple. Des rebondissements sympathiques.
Le film fait surtout son âge dans les dialogue solennels (cette héroïne rouge insupportable qui blablate musique pendant que des innocents brûlent). Et la fin réglée en une pichenette ne tient pas ses promesses de combat de magiciens.

Le Saint
6.1
12.

Le Saint (1965)

Mahapurush

1 h 06 min. Sortie : 13 avril 1994 (France). Comédie dramatique

Film de Satyajit Ray

Homdepaille a mis 7/10.

Éclairage Intime
6.5
13.

Éclairage Intime (1965)

Intimni Osvetleni

1 h 15 min. Sortie : 8 avril 1965 (Tchéquie). Comédie

Film de Ivan Passer

Homdepaille a mis 7/10.

L'Obsédé
7.7
14.

L'Obsédé (1965)

The Collector

1 h 59 min. Sortie : 3 septembre 1965 (France). Drame, Thriller

Film de William Wyler

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Le Voyeur, L'Obsédé, La Prisonnière... fait pas bon d'être rouquine dans cette décennie. Un plaisir de voir un film de psychopate 60's ne pas donner au comportement de son son protagoniste une explication psychanalytique enfouie dans son passé. Il est comme il est, et sa psychologie dans le présent, sa frustration de ne pas s'intégrer, se dévoile lentement. Avec en point d'orgue la discussion autour de l'art qu'il prend très terre-à-terre, reprochant à la belle son vernis culturel et analytique.
Il manque un peu de folie à la réalisation alternant champ large et plan rapprochés. Avec un petit jeu sur les couleurs : la belle, seul élément coloré de cette prison grise qui va la contaminer.

La Dixième Victime
6.3
15.

La Dixième Victime (1965)

La decima vittima

1 h 32 min. Sortie : 10 février 1967 (France). Science-fiction, Thriller

Film de Elio Petri

Homdepaille a mis 6/10.

Frankenstein conquiert le monde
5
16.

Frankenstein conquiert le monde (1965)

Furankenshutain tai chitei kaijû Baragon

1 h 34 min. Sortie : 8 août 1965 (France). Fantastique

Film de Ishirô Honda

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Comme souvent dans la s-f japonaise des années 60 c'est un peu lent. L'attente est récompensée car si on se demande ce que vient faire un deuxième monstre ici, le combat final sur une montagne enflammée est magnifique. Excellente idée du Frankenstein géant devenu homme des cavernes combattant avec le feu un dinosaure. À part les animaux, le gros des maquettes est d'ailleurs incroyable.

La Planète des vampires
5.8
17.

La Planète des vampires (1965)

Terrore nello spazio

1 h 24 min. Sortie : 29 mars 1995 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Mario Bava

Homdepaille a mis 6/10.

Répulsion
7.1
18.

Répulsion (1965)

Repulsion

1 h 45 min. Sortie : 7 janvier 1966 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Roman Polanski

Homdepaille a mis 6/10.

Le Lâche
7.1
19.

Le Lâche (1965)

Kapurush

1 h 14 min. Sortie : 13 avril 1994 (France). Drame, Romance

Film de Satyajit Ray

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Histoire très minimaliste sur un homme qui n'a pas su braver les conventions pour son amour. Le mari de sa belle ne brave pas les conventions sociales et est patron esseulé d'une plantation. Rien n'est trop appuyé et le film joue des regards et positionnement entre les anciens amoureux, le mari au milieu, et la femme froide faisant un peu payer cet homme égoïste qui n'a pas su se battre pour elle. Très étonnant habit de star mystérieuse et inaccessible avec ses lunettes noires exubérantes. C'est maîtrisé mais ça fait un peu histoire de soap, jusqu'au faux suspens final un peu bidon à la conclusion cruelle et évidente.

Un peu déçu du bonus cette fois qui parle de son film le plus profond mais sans entrer dans les détails et me convaincre (je l'ai écouté d'une oreille, j'ai peut-être raté des choses).

La Guerre des espions
6.7
20.

La Guerre des espions (1965)

Ibun Sarutobi Sasuke

1 h 42 min. Sortie : 10 juillet 1965 (Japon). Drame, Arts martiaux

Film de Masahiro Shinoda

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Une intrigue touffue rendue très compliquée par des sous-titres de festival capricieux. J'en ai retenu qu'une opposition entre deux ninjas mais perdu beaucoup d'informations annexes (sur les alliés et les romances notamment).
Shinoda tente d'inclure un style plus moderne dans le découpage de l'action mais ce n'est pas franchement réussi, le tout reposant sur un montage action-conséquence abrupte et rapide refusant l'épate (sans parler des scènes de mêlée filmée en plan serré).

An Empty Dream
21.

An Empty Dream (1965)

Chunmong

1 h 11 min. Sortie : 3 juillet 1965 (Corée du Sud). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Yoo Hyun-Mok

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Remake de Daydream plus qu’une autre adaptation de Tanizaki, mais soyons exhaustif. Toujours la même association d’idées sur les fluides, à noter que les outils du dentiste deviennent mécaniques aliénante du prolétariat à l’usine et la fin dans un magasin est moins marquée dans cette version. Cela s’explique peut-être par le fait que l’économie de la Corée n’ai pas encore connu la même évolution consumériste que le Japon. Plus de talent à la réalisation qui vire à l’expressionnisme avec plus de réussite que son modèle. Et moins de complaisance dans la torture de la femme mariée maintenue en cage par le diabolique époux.
La censure Coréenne semble plus dure qu’au Japon, la nudité étant couverte d’une nuisette et un jump cut résout le problème d’apparition involontaire de tétons.

Tristesse et Beauté
5.9
22.

Tristesse et Beauté (1965)

Utsukushisa to kanashimi to

Sortie : 25 février 1965 (France).

Film de Masahiro Shinoda

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Mon envie de creuser Shinoda n'est pas ébranlée par ce film à l'intrigue répétitive de vengeance immature mais qui comporte de beaux éléments surtout dans les confrontations à deux (les couples plus ou moins établis : les deux artistes lesbiennes; l'écrivain et sa femme) qui démarrent calmement avant de s'embraser et d'exciter le cadrage avec.

Le Tigre se parfume à la dynamite
4.2
23.

Le Tigre se parfume à la dynamite (1965)

1 h 25 min. Sortie : 5 novembre 1965. Policier, Comédie

Film de Claude Chabrol

Homdepaille a mis 4/10.

Annotation :

C'est presque sympathique ce film d'espionnage très second degré dont l'humour fonctionne parfois. Chabrol se plie à la stylisation bon marché et gratuite du genre et les pif paf sont efficaces avec des coups qui font rouler les gros bras sur 3mètres. Seulement ça se dégonfle sévèrement à la fin.Ça devient sérieux, les fusillades n'ont pas le charme des bourres-pifs et sont molles, adieu l'humour il ne reste plus que le machiste 1er degré renvoyant la pauvre agent de la CIA, Margaret Lee (la raison pour laquelle j'ai regardé ce film), contre un mur à crier en attendant que Hanin dézingue les nazis.

Je me plains pas, voir Margaret Lee en peau de bête ça me va, mais les nazis ont quand même une drôle de façon d'habiller leurs prisonniers.

Forest of No Escape
24.

Forest of No Escape (1965)

Kajitsu no nai mori

1 h 29 min. Sortie : 23 janvier 1965 (Japon). Drame, Thriller

Film de Sôkichi Tomimoto

Homdepaille a mis 4/10.

Annotation :

L'enfermement dans un rôle de femme hautaine qui fait tourner la tête aux hommes mais révèle au final un petit cœur qui bat.
Heureusement qu'on est en pleine série B décadente de Daiei et que le réalisateur s'essaie maladroitement au formalisme. Ce qui fait que Wakao a plusieurs situations à jouer après la bourgeoise coincée dans ce suspens éventé.

Temple of the Red Lotus
25.

Temple of the Red Lotus (1965)

Jiang hu qi xia

1 h 35 min. Sortie : 1965 (France). Arts martiaux

Film de Hsu Tseng-Hung

Homdepaille a mis 4/10.

Annotation :

L'enfer de tunnels de parlottes ronflants.

Invasion Planète X
5.8
26.

Invasion Planète X (1965)

Kaijû daisenso

1 h 30 min. Sortie : 25 janvier 1967 (France). Fantastique, Science-fiction

Film de Ishirô Honda

Homdepaille a mis 4/10.

The Railrodder
6.1
27.

The Railrodder (1965)

25 min. Sortie : 2 octobre 1965 (France). Comédie

Court-métrage de Gerald Potterton, Buster Keaton et John Spotton

Homdepaille a mis 4/10.

The Bride Who Returned From Hell
5.6
28.

The Bride Who Returned From Hell (1965)

Di yu xin niang

1 h 57 min. Sortie : 1965 (Taïwan). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Hsin Chi

Homdepaille a mis 4/10.

Gamera
5.7
29.

Gamera (1965)

Daikaijû Gamera

1 h 20 min. Sortie : 20 novembre 1965 (Japon). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Noriaki Yuasa

Homdepaille a mis 3/10.

Annotation :

Plan-plan et mauvaises maquettes.

Les Déesses de l'écran
30.

Les Déesses de l'écran (1965)

The Love Goddesses

1 h 27 min. Sortie : 3 mars 1965 (États-Unis).

Documentaire de Saul J. Turell

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Docu retraçant l'évolution des rôles féminins sensuels des années 10 à 60. Simple et efficace avec beaucoup d'extraits (parfois trop, comme avec la pénible Mae West).
Très surpris de voir qu'une scène d'Indiana Jones (les baisers pour soigner la douleur) reprend un film de Clara Bow :
https://youtu.be/oNfB2sLmr0E?t=14

Homdepaille

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