SensCritique
Cover Les meilleurs films de 1969

Liste de

33 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a environ 2 mois

La Horde sauvage
7.8
1.

La Horde sauvage (1969)

The Wild Bunch

2 h 25 min. Sortie : 17 octobre 1969 (France). Action, Drame, Western

Film de Sam Peckinpah

Homdepaille a mis 9/10.

Paroxismus
6.4
2.

Paroxismus (1973)

Venus in Furs

1 h 26 min. Sortie : 27 octobre 1973 (France). Thriller

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Un titre de producteurs pour un film sans grand rapport avec le roman de Sacher-Masoch.
Dès le début, une idée magnifique qui recrée la naissance de Vénus, sauf que la blonde pâle et dénudée qui sort de l'écume nait morte, fantôme qui hantera ses anciens tortionnaires. Maria Rohm change de perruque à chaque victime et incarne parfaitement une poupée impassible et irréelle. La séduction entre la morte et son ancienne bourreau photographe de mode et pleine de remords (Margaret Lee <3) est la scène majeure du film. Entre Istanbul et le carnaval de Rio, un trompettiste témoin muet du meurtre de la femme poursuit le fantôme dans des scènes instables. Son beau fétichisme autour de l'actrice et son onirisme poussé rappelle Vertigo et annonce Lynch, surtout une chambre rouge hors du temps.
Ses effets flous et colorés rappellent plus le teintage du cinéma des origines, qui nous apparaît avec le temps aussi surréel que la mode psyché de 1969.


Autre chose me frappe c'est les positions similaires entre la Vénus et la chanteuse noire, petite amie du trompettiste fou. La chanteuse nous est présentée au sol dans la position fréquente de la Vénus violentée par le passé. La Vénus est d'ailleurs la réincarnation d'une esclave des temps anciens qui a assassiné son maître, et je pense qu'il y'a un parallèle volontaire entre ce fantasme d'ancienne esclave blanche qui tue ses tortionnaires avec l'afro-américaine. Juste une idée qui flotte dans le film et apparemment Franco a été pas mal empêché dans ses idées par les producteurs (pas de héros noir par ex).

Les Funérailles des roses
7.5
3.

Les Funérailles des roses (1969)

Bara no sōretsu

1 h 47 min. Sortie : 20 février 2019 (France). Drame

Film de Toshio Matsumoto

Homdepaille a mis 8/10.

L'Armée des ombres
8.1
4.

L'Armée des ombres (1969)

2 h 25 min. Sortie : 12 septembre 1969 (France). Drame, Guerre

Film de Jean-Pierre Melville

Homdepaille a mis 8/10.

L'Effrayant Docteur Hijikata
6.5
5.

L'Effrayant Docteur Hijikata (1969)

Kyôfu kikei ningen : Edogawa Rampo zenshû

1 h 39 min. Sortie : 31 octobre 1969 (Japon). Épouvante-Horreur

Film de Teruo Ishii

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Impeccable d'étrangetés surprenantes sauf le final et son tunnel d'explications rationnelles par un personnage sorti tel quel des romans de Rampo.

Goyokin -  La Terreur des Sabaï
7.8
6.

Goyokin - La Terreur des Sabaï (1969)

Goyôkin

2 h 03 min. Sortie : 1 mai 1969 (Japon). Aventure, Action, Drame

Film de Hideo Gosha

Homdepaille a mis 7/10.

La Bête aveugle
7.3
7.

La Bête aveugle (1969)

Môjû

1 h 24 min. Sortie : 25 janvier 1969 (Japon). Drame, Épouvante-Horreur, Érotique

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un modèle avide de regards est capturée par un sculpteur aveugle.
En grande partie pénible dans la psychologie des personnages, le film décolle quand la victime n'agit plus de façon "rationnelle". Le phénoménal décor uniquement illustratif prend une plus grande importance à ce tournant.

Deux fois traître
8.

Deux fois traître (1969)

Due volta guida

1 h 36 min. Sortie : 3 juin 1970 (France). Western

Film de Nando Cicero

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Petit western efficace sur un amnésique qui doit retrouver la mémoire avant d'assassiner le salaud évident (Klaus Kinski, qui pouvait en douter). Les fusillades sont bonnes, sans génie mais toujours avec un petit élément orignal (l'aide d'un chien ou au fusil à pompe). L'histoire d'une bataille pour des propriétés après la guerre civile, entre intérêt personnel et une banque qui s'affrontent en y mêlant la place des travailleurs immigrés est plutôt riche et dépasse le tout-venant de la bête vengeance.

Le temple du Diable
7
9.

Le temple du Diable (1969)

Oni no sumu yakata

1 h 16 min. Sortie : 31 mai 1969 (Japon). Drame

Film de Kenji Misumi

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Adaptation de Mumyō et Aizen, courte pièce de théâtre.
2 femmes un brigand et un prêtre discutent de la nature démoniaque de l'homme et surtout de la femme. L'ambiance d'un temple en ruine convient bien à cette fin de règne de la Daiei. Les intérieurs minimalistes arrivent à créer une ambiance avec juste deux statues, 3 kimono et un âtre.

Kaneto Shindō est le scénariste qui comprend le mieux Tanizaki. Cela se remarque par petites touches discrètes, comme le fait que Kaede marche sur la pointe des pieds en révélant sa voûte plantaire. Pourtant il change le texte où la femme-"démon" part en riant tandis que l'homme se fait moine, la pièce se termine sur cette fin ambigüe et la promesse d'une répétition cyclique à chaque rencontre de la victoire de la femme sur la religion. Dans le film, Mumyō tranche la gorge de son amante avant sa conversion empêchant ce cycle, une fin plus morale. Peut-être que le studio (ou les auteurs) a considéré que laisser la meurtrière démoniaque vivante serait peu satisfaisant.

Le Bras de la vengeance
7
10.

Le Bras de la vengeance (1969)

Du bei dao wang

1 h 42 min. Sortie : 28 février 1969 (Hong Kong). Action, Arts martiaux

Film de Chang Cheh

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Plus compliqué à entrer dans cette suite. Une mise en place laborieuse avec des dialogues très répétitifs "On ne sait pas s'ils ont encore en vie" 6x et d'autres que j'ai oublié, des premiers combats pas folichons, en plus deux sont filmés à travers un buisson (...), une histoire bateau de qui a la plus grosse et du neuneu comme les séquences de rêves.
Y'a tout même de belles séquences de combats de groupe. Chang Cheh a l'air d'utiliser deux styles dans ce film : les duels avec l'amorce du coup et sa conséquence, le mouvement en ellipse (ce qui peut frustrer à force) ; et une façon plus japonaise avec travellings latéraux dans la foule (mais quand même avec des zooms, et j'suis moins sûr y'a peut-être un peu de caméra portée).
Pour un réalisateur réputé masculin j'ai bien aimé les deux femmes, clichés efficaces de la maman et la putain. La séductrice qui minaude avant de poignarder ses ennemis avec un petit trait d'humour pour sa victime et la paysanne embarquée malgré elle au milieu de ces montagnes de cadavres, effrayée devant les membres tranchés et rajoutant du piquant aux combats en étant plaquée au dos des héros.

La fin, une attaque de nuit, déboîte tout et fait oublier les réticences du début. Dommage que le générique révèle l'arme du méchant.

Hitokiri, le châtiment
7.7
11.

Hitokiri, le châtiment (1969)

Hitokiri

2 h 20 min. Sortie : 9 août 1969 (Japon). Action, Drame, Historique

Film de Hideo Gosha

Homdepaille a mis 6/10.

Sumuru, la cité sans hommes
4.7
12.

Sumuru, la cité sans hommes (1969)

Die sieben Männer der Sumuru

1 h 34 min. Sortie : 14 mars 1969 (Espagne). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Franco dans la sf c'est sympathique, ces choix de décors imposants et singuliers et ses jeux de mise au point sur les reflets des vitres donnent une bonne ambiance. Hormis le style Franco, c'est plutôt classique dans son exotisme, son humour, ses belles filles à moitié nues et un peu de misogynie.

Le criminel qui a volé le crime
13.

Le criminel qui a volé le crime (1969)

Zbrodniarz, który ukradl zbrodnie

1 h 34 min. Sortie : 1969 (France). Policier

Film de Janusz Majewski

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Sans être passionnante, l'intrigue se suit sans déplaisir. Je regrette que le titre ne soit pas plus poussé : effectivement le vol est celui d'une escroquerie mais les conséquences la moralité de la chose ou je ne sais quoi qui aurait pu creuser et rendre intéressant cet aspect n'est pas du tout fouillé. On a juste un flic qui ne veut pas lâcher son affaire malgré son apparente résolution. Bateau mais dynamique avec énormément de tournage dans les rues (une découverte de la ville qui pour un néophyte du ciné polonais est agréable).

Lady Yakuza : Le Jeu des fleurs
6.6
14.

Lady Yakuza : Le Jeu des fleurs (1969)

Hibotan bakuto : hanafuda shōbu

1 h 38 min. Sortie : 8 juillet 1987 (France). Arts martiaux

Film de Tai Katō

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Combats un peu plus énervés que les précédents volets. La caméra parcours la batailles dans des mouvements chaotiques, la chorégraphie est plus violente : même l'héroïne lâche son pistolet pour quelques prises (même si c'est toujours un bonhomme qui fait le gros du travail). Et la marque de Tai Katô aux cadrages toujours débordés donne un charme supplémentaire. Bonne idée du train de la modernité qui reste invisible et dont on ne voit que la fumée.

Justine ou les Infortunes de la vertu
5.5
15.

Justine ou les Infortunes de la vertu (1969)

Marquis de sade : Justine

1 h 45 min. Sortie : 3 avril 1969 (Italie). Épouvante-Horreur, Historique

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Difficile à juger. Le film évolue entre deux extrêmes. Les plus beaux plans de ce que j'ai vu de Franco : l'habituel (zooms, flous) poussé au plus loin de la stylisation (faut le voir filmer à travers une dentelle épaisse et refaire la mise au point dessus) avec en bonus des couleurs d'inspiration Mario Bava. Pareil pour les décors choisis pour leur étrangeté, les déconstruction architecturales de Gaudi accompagnent parfaitement les déconstructions narratives de Sade et esthétiques de Franco.
Et à côté, de l'humour bouffon traité par dessus la jambe (Franco qualifie le film de Disneysation imposée par les producteurs) filmé platement en forêt et vite monté.

Très étrange choix, et peu convaincant, que de raconter l'histoire d'une première version morale des infortunes de Justine avec un happy end (se fout il de la gueule des exigences de ses producteurs ?) que Sade rature en toute fin de film.

Cinq pour l'Enfer
5.3
16.

Cinq pour l'Enfer (1969)

Cinque per l'Inferno

1 h 35 min. Sortie : 13 août 1969 (France). Action, Drame, Guerre

Film de Gianfranco Parolini

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Pas connaisseur du nazi'sploitation italien, celui-ci fait le taff avec un rythme sans faille, une équipe spéciale (un spécialiste du trampoline quand même) d'infiltrés dans les lignes nazies, et une musique tonitruante. Ça pète tellement fort que ça en devient chaotique par moment mais rien de bien dérangeant.
En parallèle de cette équipe, Klaus Kinski en SS impitoyable et Margaret Lee en agent-double auprès de l'état major nazi. Kinski fait le taff dans la dégueulasserie et harcèle le second rôle de Lee qui est comme souvent un mélange d'érotisme délicat et la petite touche dramatique du film.
Plaisant mais oubliable.

Liz et Helen
5.7
17.

Liz et Helen (1969)

A Doppia Faccia

1 h 28 min. Sortie : 9 août 1973 (France). Thriller

Film de Riccardo Freda

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Une photo magnifique des rues Londres colorées, des grands intérieurs lourdement décorés, etc. tout est beau, surtout les femmes fatales tendances hippies qui pullulent, sans oublier la musique par Nora Orlandi. Version instrumentale de la chanson : https://youtu.be/n7fOGp3Gvok?feature=shared
1969 jusqu'aux bouts des ongles longs.

Seulement l'intrigue manque de passion avec ses grosses ficelles et une obsession pour la morte Margaret Lee qu'on peine à ressentir réellement brûlante. Il y a tout de même une force dans ce mauvais suspens. En jouant avec la peur commune de la nouvelle femme libre qui serait manipulatrice, il retourne la situation le vrai assassin est un vieil homme riche. La morte n'avait rien de machiavélique.
Grosse déception personnelle, à la fin, on ne revoit pas Margaret Lee.

Nuée d'oiseaux blancs
18.

Nuée d'oiseaux blancs (1969)

Senba zuru

1 h 36 min. Sortie : 19 avril 1969 (Japon). Drame, Romance

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

C'est toujours frustrant de voir un livre apprécié énormément simplifié à son passage à l'écran. La fin brutale d'origine s'étire ici sur 10 minutes. Le personnage venimeux qui avance quelques pions puis regarde faire la nature humaine est constamment présent dans le film, criant vengeance dès l'introduction. La simplification touche les lieux de rencontre (probablement question de budget) mais une personne qui fait ses approches par lettre et téléphone n'a pas le même caractère lorsqu'elle se présente directement face à l'autre. Et plein d'autres choses, surtout dans la présentation des céramiques.
Cela dit le film n'est pas mauvais et fait ce qu'il peut avec son très petit budget. La mise en scène du peu de lieux par la lumière, des bourgeons ou des fleurs placées dans le cadre etc s'avère efficace. Le scénario tente aussi d'appuyer la délicate position des enfants écrasés par l'histoire de la génération précédente, d'actualité en 1969.
La langue empesée pose parfois problème avec les adaptations. Si le langage frontal dans Tatouage où Wakao, fille de nouveaux riches s'exprime comme une charretière, se suit agréablement, dans un environnement bourgeois bien installé les dialogues littéraires tirent en longueur verbeuse déplaisante à écouter comme dans Passion et ici. Peut-être est-ce du aux actrices trop sages. Celles-ci collent pourtant parfaitement aux descriptions du roman : le physique particulier de Machiko Kyō vieillissante pour une asexuée antipathique et Ayako Wakao en veuve tourmentée par sa sexualité libre dont la description est troublante de ressemblance du "cou souple et délicat, la nuque longue" au "nez menu et la bouche petite en comparaison avec les yeux" jusqu'à la troublante "lèvre inférieure légèrement débordante, qui esquisse comme une moue quand elle parle". L'acteur est beaucoup trop âgé pour le rôle.

The Game
19.

The Game (1969)

Gra

1 h 31 min. Sortie : 20 mai 1969 (Pologne). Drame

Film de Jerzy Kawalerowicz

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Une exploration de l'adultère. Les raisons sont explorées parfois un peu lourdement comme la peur de vieillir. J'ai eu un peu de mal à voir où ça allait au début mais j'ai finalement été emporté par quelques grandes scènes dans la tentative des époux de se comprendre avec délicatesse, dans un opposé à Possession pour un autre exemple Polonais.
Une scène entre amants est rejouée entre mari et femme pour que l'homme tente de la comprendre. Ou bien toute une déchirante séquence à l'hôtel quand les deux se cherchent littéralement : bourré à rentrer dans des chambres au hasard (Tu nous y a pas vu ?) où la grande tristesse d'un "cache-cache" sous une jetée l'abîme de la mer noire et grondante et cet homme qui ne voit pas sa femme.
Dommage. Le reste, montage elliptique sur la peur de la mort et les hommes de la quadra , m'a emmerdé (possible que ce soit une question d'humeur)

Tengu-to
20.

Tengu-to (1969)

1 h 42 min. Sortie : 15 novembre 1969 (Japon). Drame, Guerre

Film de Satsuo Yamamoto

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Les combats au sabre sont sympathiques, l'intrigue historique moins.

Double suicide à Amijima
7.3
21.

Double suicide à Amijima (1969)

Shinjû ten no Amijima

1 h 44 min. Sortie : 24 mai 1969 (Japon). Drame

Film de Masahiro Shinoda

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Adaptation très distanciée : décors factices, manipulateurs de marionnettes dans le champ, énonciation de comédiens de théâtre... Et un double rôle d'épouse/prostituée que je ne m'explique pas trop, ou par des banalités comme deux facettes d'un tout unique la Femme.
Tout ça me gonfle. Heureusement, Shinoda ne se contente pas du théâtre filmé, mais j'étais trop distancié pour apprécier les quelques trouvailles visuelles. Il manque aussi de scènes dont je garderai la mémoire, à part la pendaison finale car en décors naturels et aidée de ce poids du destin funeste que sont les marionnettistes en noir.

À comparer, je préfère la version de Masumura moins marquée visuellement comme avant-garde (ou débarrassée des afféteries c'est selon, il coupe le personnage de l'épouse sacrificielle qui n'a pas de réalité si ce n'est rajouter de la tragédie) mais avec une réalisation maîtrisée et de belles scènes dont je me souviens malgré un amour modéré du film : le suicide (un peu cynique) beaucoup plus violent et hésitant, une discussion pieds/visage et la scène d'évasion du bordel la nuit qui ici est traitée à la va-vite.

Eros + Massacre
7.3
22.

Eros + Massacre (1969)

Erosu purasu gyakusatsu

3 h 22 min. Sortie : 15 octobre 1969. Biopic, Drame, Fantastique

Film de Yoshishige Yoshida

Homdepaille a mis 4/10.

Annotation :

Il a fallu bien 2h (version longue) pour que les premiers plans ou raccords commencent à provoquer quelques choses en moi. Une fois que les aphorismes sont laissés de côté et que l'on affronte directement l'argent et la romance enfermé dans une maison avec les trois personnages.

Le Grand Amour
7.5
23.

Le Grand Amour (1969)

1 h 27 min. Sortie : 21 mars 1969 (France). Comédie, Romance

Film de Pierre Étaix

Homdepaille a mis 5/10.

Deux femmes dans l'enfer du vice
4.9
24.

Deux femmes dans l'enfer du vice (1969)

Burû firumu no onna

1 h 18 min. Sortie : septembre 2020 (France). Drame, Érotique

Film de Kan Mukai

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Parfois filmé en "plan large rien à foutre", parfois des idées bancales mais réfléchies. Au dessus de la prod moyenne du pink indépendant.

Vixen
25.

Vixen (1969)

Jotai

1 h 35 min. Sortie : 18 octobre 1969 (Japon). Drame, Policier

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 4/10.

Annotation :

Une enfant de la croissance économique ne cherche qu'à se faire acheter signe qu'elle possède l'acheteur (confus mais je me comprend, l'homme croit avoir des bien matériels-humains alors qu'il est en fait possédé par l'objet-femme) Un peu comme un rapport masochiste où le dominé est le véritable maître.
Une bonne idée, malheureusement rien n'arrive à créer de la sympathie ou de la fascination pour cette peste (l'actrice n'est pas subtile faut dire) l'empêchant de dépasser la métaphore. Les 3 lignes de déclaration féministe collées à la fin pour bien expliquer le deuxième enjeu n'aident pas à l'incarnation de ce personnage.

La lumière est incroyablement mauvaise, on sent le studio en fin de vie.

La Vache
6.7
26.

La Vache (1969)

‎ Gāv

1 h 44 min. Sortie : 1969 (Iran). Drame

Film de Dariush Mehrjui

Homdepaille a mis 3/10.

Annotation :

Un film d'auteur "compétent" qui coche les cases symbolisme et études naturaliste des rapports humains. Rien qui me passionne, j'aurai préféré que cette histoire d'un homme rendu fou par la perte de son gagne-pain (qu'il aime plus que sa femme) soit resserré comme un petit conte moral plutôt que la vie naturaliste des villageois et leurs tergiversions interminables. Au moins, l'acteur a bien un petit quelque chose dans le visage qui le rend crédible en vache.

L'amour dans les prisons des femmes
5.2
27.

L'amour dans les prisons des femmes (1969)

Der heiße Tod

1 h 23 min. Sortie : 27 novembre 1974 (France). Policier, Drame

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 3/10.

Annotation :

Me suis fait avoir, j'ai regardé une version au pif qui s'est révélée être le remontage porno français bien naze : les jolies scènes érotiques au flous et zooms de Franco sont coupées au profit d'inserts pornos dont l'intégration dans le film relève du foutage de gueule tant il y'a pas d'efforts. Et il y'a en plus des coupes incompréhensibles comme la fin raccourcie (sûrement pour laisser plus de temps au inserts porno) qui en devient incompréhensible et m'a forcé à vérifier une autre version (anglaise, bien meilleure), la vf supprime aussi le gros de la musique type western de Nicolai pour une mélodie niaise.

Cela dit, j'ai pas l'impression que la version d'origine soit un chef d'œuvre non plus. C'est un film de prison mollasson avec quelques scènes érotiques réussies mais pas exceptionnelles dans l'œuvre de Franco.

Fuego
28.

Fuego (1969)

1 h 30 min. Sortie : 1969 (France). Drame

Film de Armando Bo (I)

Homdepaille a mis 3/10.

Annotation :

C'est de l'érotique vraiment bas de gamme, qui consiste à filmer en plan rapproché la plantureuse Isabel Sarli ("La Liz Taylor Argentine" John Waters https://youtu.be/GAkMyj9_v2Q) se trémousser langoureusement de manière un peu ridicule. Les rares contacts sont plus que maladroits et n'ont rien d'érotique. Mais y a la fascination de voir cette maladresse et ce corps hors norme encore magnifique malgré l'âge qui avance. Puis même s'il enchaîne à coup d'ellipses des séquence de dialogues dramatiques affligeants, quelques scènes ressortent surtout dans la rue de l'exhibitionnisme dans le village puis une traversée de New-York (j'ai un petit faible pour l'énergie des caméras guérillas).

Que la bête meure
7.8
29.

Que la bête meure (1969)

1 h 50 min. Sortie : 5 septembre 1969. Thriller

Film de Claude Chabrol

Macadam Cowboy
7.6
30.

Macadam Cowboy (1969)

Midnight Cowboy

1 h 53 min. Sortie : 15 octobre 1969 (France). Drame

Film de John Schlesinger

Homdepaille

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