Les meilleurs films de 2022 selon nico94

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Eo est une grande œuvre, tant sur le fond que sur la forme, et premier point, remarquablement filmée.
Tour à tour triste, sombre, poétique, "psychédélique" et surtout dérangeante.
Un film qui devrait faire réfléchir. Mais combien sommes nous encore à avoir une réflexion sur le désastre du monde qui nous entoure ?
Une œuvre trop noire ? L'âme humaine y est tout simplement remarquablement dépeinte.
La folie et la barbarie (plus rarement la bonté) des hommes vus par les yeux d'un âne. L'âne qui comme tous les êtres vivants, rappelons le, fut-il un simple âne, est doté de sensibilité.
Un film remarquable, d'un pessimisme absolu mais malheureusement d'un grand réalisme.
Merci monsieur Jerzy Skolimoski
NO HOPE...

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7,5/10
Un très bon film qui m'a beaucoup touché
Un film haletant (les quinze premières minutes sont époustouflantes), qui va à 100 à l'heure : la musique et la mise en scène parfaitement soignées :
Problème de boulot, problème de transport en commun en banlieue parisienne (accru dans une grève), un ex qui doit payer sa pension et qui est injoignable, deux enfants en bas âge à s'occuper, un compte bancaire à découvert...la galère d'une mère de famille divorcée qui n'arrête pas de courir et qui s'en sort comme elle peut face aux problèmes qui s'accumulent.
Magistrale Laure Calamy déjà épatante des "Antoinette dans les Cévennes"
Un film réaliste qui montre ce que vivent quotidiennement de plus en plus de gens dans un monde où tout doit aller de plus en plus vite

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Des réfugiés, arrivés on ne sait comment sur une île écossaise complètement perdue et peu habitée, attendent d'obtenir leur droit d'asile.
Deux mondes complètement différents se côtoient et cohabitent.
Beaucoup de gravité (les migrants déracinés, leurs projets, leurs doutes, leurs peurs, leurs questionnements) dans ce film mais coupé par des scènes où l'absurdité donne un peu de légèreté à l'ensemble. Ces dernières se regardent presque comme des petits sketches où le non sens des situations fait sourire.
Mais dans cette univers hostile on revient très vite à la triste réalité. Une vraie bonne surprise que ce Limbo. Et une totale réussite
7,5 /10

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Quels liens peut-on avoir avec sa terre natale où l'on a vécu toute sa vie quand celle-ci, faute de pluie, n'est que sécheresse et désolation, que le manque d'eau devient critique, qu'il faut marcher des kilomètres pour en trouver et que la plupart des habitants ont choisi l'exil ?
Dans des régions reculées, arides et hostiles de l'altiplano bolivien un petit fils essaie, en vain, de convaincre des grands parents (son grand père est malade) de quitter leurs lamas et leurs maigres champs où plus rien ne pousse pour le suivre à la ville.
Un beau film plein d'humanité qui soulève bien des questions sur l'évolution de notre monde, au delà de l'aspect purement esthétique des paysages désertiques.

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Un bon film social, plein d'humanité qui montre et dénonce de façon convaincante l'univers de précarité et d'exploitation dont sont victimes les salariés travaillant dans le secteur du nettoyage.
Juliette Binoche parfaitement convaincante dans ce rôle.
Dommage que la fin (toute la dernière partie) soit à mon avis un peu ratée.
6,5/10

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6,5/10
Quand un directeur d'usine est confronté à la logique implacable du capitalisme et son lot de restructurations, profits, rentabilité, licenciements, compétitivité...
Un cas de conscience pour Philippe Lemesle joué par Vincent Lindon (très bon dans ce rôle) qui doit faire des coupes parmi ses salariés.

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6,5/10
Entre beauté mystique, beauté esthétique, beauté des paysages du Costa Rica (l'un des plus beaux pays du monde) et Carrie au bal du diable !!
Un film difficile d'accès, plein de qualités, au message sans ambiguïté (la liberté et l'émancipation contre les ténèbres et l'obscurantisme), ambitieux et réussi dont je n'ai malheureusement pas pu entrer dedans autant que je l'aurais souhaité.
Un peu trop de longueurs à mon goût, parfois bancal mais heureusement la dernière partie (et notamment la fin) illumine cette œuvre de Nathalie Alvarez Mesen et la thématique abordée mérite tout mon soutien.

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1923 : sur fond de guerre civile, une petite île d'Irlande.
Entre isolement, monotonie de la vie, ennui, folie et rancœurs (les seuls lieux d'activités sont le port, l'église et surtout le pub), le réalisateur montre l'escalade de la haine, quasiment inexplicable, entre deux amis. Tensions , mal-être et incompréhensions que rien ne peut stopper. C'est superbement filmé, avec de magnifiques paysage pour une histoire parfois opaque et un peu repetitive.
6,5/10

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Un sujet intéressant, quatre très bons acteurs (mention spéciale à Garrel notamment pour son côté ténébreux) , une montée en puissance prenante et haletante. Un côté psychologique bien cerné.
Malheureusement le tout est en partie gâché par une fin en queue de poisson assez invraisemblable et surtout un peu bâclé. Dommage

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Sur une île paradisiaque de Croatie, un père de famille tyrannique invite un ami (friqué et un brin dragueur) pour négocier certaines affaires. Dans ce décor de rêve les tensions montent rapidement. Assez vite le climat devient irrespirable. Alors que sa femme se soumet, sa fille de dix sept ans, dont la passion est la plongée sous-marine se rebelle.
Si le sujet est intéressant, le film reste assez convenu et conventionnel dans le traitement de l'histoire et par conséquent assez prévisible, même si la réalisatrice par petites touches arrive à créer un climat pesant, avec en toile de fond la mer (qui ici rime avec Liberté)

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Divertissement grand public (ce qui n'est nullement péjoratif) mi comédie mi aventure La petite bande est un film qui semble tout droit sortie de la série de la bibliothèque verte Le Club des cinq, le petit côté écolo en plus
Pas une grande œuvre qui fera date, avec son intrigue par moment un peu poussive et tiré par les cheveux même si certaines scènes sont assez jouissives et que l'ensemble est plutôt réussi. J'ai quand même plutôt passé un bon moment, emporté par l'ambiance bon enfant du film

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Une bonne idée de départ, un bon sujet.
Une critique parfois intéressante, quoique superficielle, sur la gestion des migrants et leur misère par les ONG, l'UE et plus globalement par les politiques et les médias.
Mais il manque un fil conducteur et un véritable angle d'approche (le film se disperse trop et passe du drame à la comédie).
Cela aurait mérité un meilleur traitement (c'est à dire davantage creuser certains aspects) et un peu plus de rigueur dans la réalisation et les dialogues.
Et je n'ai pas trouvé les acteurs vraiment à leur affaire.
5.5/10

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J'avais beaucoup apprécié Le Daim mais là j'ai été beaucoup mois convaincu.
1h15 sur un sujet qui aurait pu être intéressant (la quête de la jeunesse), un côté absurde et burlesque sympathique (quoique trop répétitif). Pour apprécier totalement il faut adhérer au postulat de départ ce qui n'est pas franchement évident tant c'est tiré par les cheveux.
Service minimum car en fait le film est assez vide et hormis Alain Chabat toujours bien en place dans ses personnages et à la rigueur Anaïs Demoustier (dans un rôle plus secondaire) on ne peut pas dire que les acteurs/actrices crèvent l'écran. Restent quelques dialogues et quelques scènes cocasses....

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Après vingt de mariage un couple commence à prendre l'eau et les disputes se font plus fréquentes.
Une famille qui se déchire à petit feu...
La crise de la pre-adolescence (en l'occurrence celle de Solange) face à la situation de ses parents.
Thème classique de la famille, du divorce, du regard des enfants, mille fois abordé au cinéma, sous tous les angles.
Malheureusement "Petite Solange" à défaut d'originalité reste très superficiel.
Le regard de la jeune fille (remarquablement jouée par Jade Springer) aurait pu apporter quelque chose d'intéressant mais pour être franc on s'ennuie ferme.