Les meilleurs jeux vidéo de 2019 selon Frakkazak

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J'ai parcouru les rues de Martinaise il y a près de six mois déjà, mais m'était abstenu de mon petit commentaire habituel pour essayer d'en faire une critique dans l'esprit de l'oeuvre : poisseuse, éparpillée et foutrement libre dans sa structure. Mais difficile de pondre un texte qui ne paraisse pas boursouflé à la relecture. Je me contenterais donc d'abonder dans le sens de la critique, dithyrambique à juste titre, en clamant haut et fort que Disco Elysium est sans aucun doute le meilleur CRPG qu'il m'ait été donné de parcourir, et que j'y reviendrais évidemment un jour pour laisser mes penchants anarcho-xénophobiques perfusés sous speed prendre le pas sur cette première run où j'étais sans doute trop rangé pour oser décevoir Kim. Une merveille.

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Après des années d'attente, et m'étant évité la plupart des trailers et articles pour garder la surprise intacte, me voici devant le fait accompli : je ne suis pas déçu et j'ai vraiment l'impression d'avoir vécu une expérience singulière. Imparfaite, mais marquante.
Le parti pris de littéralement faire de nous un livreur est couillu, et si la première dizaine d'heure m'a laissé très dubitatif, le jeu prend finalement tout son sens dans sa deuxième partie, où tout l'attirail du parfait petit porteur nous est procuré. Le gameplay est simple mais efficace, et les possibilités multiples (Véhicule + route ? Réseau de tyroliennes ? Exosquelette, gants, bâche, poche thermique et en marche ? Descente en surf ?). Le cœur du gameplay s'est pour moi fait dans la partie montagneuse, où j'avais toutes les clés en main pour jouer comme bon me semble. Entre la gestion de mon équilibre, de mon endurance, de mes ressources, de la capacité de mon réseau chiral et de l'usure de ma cargaison, chaque livraison était initialement un périple ardu. Mais quand j'ai placé mes tyroliennes de façon optimisée au poil de cul sur les arêtes des plus hautes montagnes, j'avais un sentiment de satisfaction intense. Cette ocytocine obtenue des Likes dont nous parlent les multiples mails et journaux, on la ressent vraiment. Le gameplay sert le propos.

Et si le propos n'est en soi pas révolutionnaire, sa mise en œuvre est magistrale. Entre cohérence ludo-narrative, grands moments de mise en scène, charisme infernal de Mads Mikkelsen, et délires infantiles flirtant entre le drôle et le ridicule propres à Kojima, on en a pour son argent. Le tout enrobé d'une atmosphère solitaire, dans des paysages islandais magnifiques, avec ces envolées musicales de Low Roar (instantanément écouté en boucle).

Le jeu est une véritable prouesse, et s'il ne parlera pas à tout le monde, il aura au moins eu le mérite d'interloquer les joueurs. Je n'y reviendrais sans doute pas, et espère fortement qu'il n'y aura pas de suite tant gameplay et propos ne s'y porteraient pas. Mais j'ai vécu une expérience qui fera date, la hype valait donc le coup.

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Une véritable bouffée d'air frais que ce Outer Wilds dans lequel on se perdra à la recherche d'indices d'une civilisation antérieure à la notre, le tout dans une loop à la Groundhog Day. Notre système solaire a énormément à nous faire découvrir, avec toujours paysages et des concepts physiques délicieux. L'exploration, la vraie, c'est celle-ci, celle d'un concept de projet de fin d'études poussé à fond pour offrir une expérience singulière. Et si d'habitude le stress de l'horloge qui tourne me fait un peu rechigner (je n'ai toujours pas testé Minit pour cette raison), son utilisation est ici parfaitement dosée. Bref, la perle indé de 2019.

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Cf ma critique

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Fini - 2 Runs - Toujours en cours

J'avais déjà fait la version originale à l'époque, et il m'avait carrément marqué. Et n'ayant plus ma PS3, pas moyen de remettre la main dessus. Bref, je me suis procuré cette version Full Body et grand bien m'en fait.

Premièrement, parce que j'ai moi-même grandi, et me retrouve plus facilement dans le personnage de Vincent. Et le jeu est très juste dans la façon dont il décrit la trentaine, la peur de l'engagement et tout le tintouin. C'est donc un grand oui pour la partie narrative du soft qui va bien plus loin que sa jaquette polissonne !

Deuxièmemement, parce que les mécaniques d'apparence simple donnent du fil à retordre, et que si le premier niveau de Babel m'a fait sué, je n'ose imaginer la suite. Rajoutez à ça le mode remix, et vous avez devant vous des dizaines d'heures d'escalade avec un gameplay dôté d'une forte courbe d'apprentissage.

Troisièmement, parce que les ajouts de cette version sont nombreux. Le mode remix susmentionné, une troisième conquête potentielle, quatre nouvelles fins, les voix japonaises (deux dispo pour Catherine, la dizaine d'autre étant vendue en DLC à plus de dix balles...), et tout un tas de nouvelles cinématiques.

Bref, un jeu mature, rempli de challenge, à l'ambiance alternant entre le jazzy et le dark, et à la DA sublime. Moi aussi je lui donne mon corps entier !

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Marié au kart

Je l'ai attendu celui-ci, le CTR original étant un des jeux que j'ai le plus poncé durant mon enfance. Le remake est splendide, et le gameplay intact. Tout est là, et même plus : circuits supplémentaires, tonnes de contenus à débloquer, multijoueurs... Turbo-drifter n'aura jamais été aussi beau qu'avec un pingouin jaune dans un hovercraft qui slalome entre les trains électriques.
Et en bonus, à peine deux semaines après ça sorti on a déjà une grosse mise à jour avec un nouveau mode, 5 nouveaux personnages et un nouveau circuits, le tout introduit avec une vidéo chiadée.
Ils se donnent chez Beenox, et ça fait plaisir !

Le seul bémol, c'est que j'ai plus mes trois potes qui peuvent passer à la maison tous les weekends pour y jouer. C'est nul d'être adulte...

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Try hard grinding

2019:
Pas du tout chauffé par l'opus Fusion offert via PS +, j'ai quand même tenté celui-ci face à l'enthousiasme général... Qu'est-ce que c'est bon ! Du gameplay pur, un contenu énorme, et une courbe de progression vraiment incitante. De plus, pas de frustration dans les try hard, passer 1h30 sur un même circuit ne me dérange absolument pas. Enorme surprise !

Là je bloque. J'arrive à finir les niveaux extrêmes (une seule médaille de bronze), sauf Inferno V où je ne passe pas la première rampe. Impossible également de remporter les finales de stade. Il me faudrait des dizaines et des dizaines d'heures supplémentaires pour passer le prochain cap je pense.

Edit 2020:
Une soixantaine d'heures en 2019, une quarantaine en ce début d'année, et une progression dans mon skill qui ne cesse (toutes les hards en gold) malgré des pistes extrêmes sur lesquelles je me casse toujours les dents. L'ajout d'une grosse trentaine de tracks depuis la sortie du jeu fait également très plaisir, les tracés sont toujours aussi travaillés et spectaculaires. Du pur bonheur

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Après presque un mois d'enchaînement des KH (tous sauf le premier déjà fait il y a quelques temps), autant dire que j'étais dans le mood pour attaquer cette conclusion à l'arc Xehanort. Le scénar fait dans le fan-service à outrance et de demandera au joueur d'avoir en tête l'ensemble de la saga. Comme d'hab c'est enfantin et les pirouettes scénaristiques sont nombreuses, mais la magie opère dans le plus pur esprit Shonen. La réalisation prend beaucoup de dynamisme par rapport aux opus précédents, et les mondes Disney sont enfin intéressant, avec une énorme variété d'activités proposées pour renouveller le gameplay. Mais le coeur de ce gameplay, sorte de menu best of des précédents titres n'est pas assez ancré dans ce qui me faisait vibrer dans KH2, mutlipliant les interactions où l'on sera spectateur. Une superbe pyrotechnie pour une baisse de rigueur. Le jeu est d'ailleurs bien plus simple qu'à l'accoutumée, même en essayant de ne pas abuser des attractions.
Malgré tout, j'ai pris mon pied dans ses environnements magnifiques, ses combats spectaculaires, son histoire riche et son final over the top.

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Cf critique

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J'avais testé le premier opus environ cinq heures et il m'était tombé des mains: trop imprécis, trop lourd, trop insipide tant dans le fond que dans la forme. Devant les retours plus positifs sur sa suite (et sa disponibilité sur le PSNow), je me suis laissé tenté.
Et constatera rapidement que les allemands de Deck 13 ont appris de leurs erreurs, tant la formule est améliorée sur tous les aspects. Couper les différents membres des ennemis pour récupérer du loot, c'était déjà une bonne idée dans le premier, mais là on joint ça à une technique de parade directionelle qui fait clairement le taf. Découle de ces mécaniques un système d'équipement et d'upgrades très simple à s'approprier, permettant de se faire le build que l'on désire de façon très limpide. L'univers quant à lui, s'il est porté par un scénario prétexte, se compose d'une demi-douzaine de zones relativement vastes avec une identité propre et un level design pas piqué des hannetons. On regrettera juste l'absence de vues dégagées permettant de mieux se réperer comme on peut le voir chez les modèles de FromSoftware.
L'aventure est relativement courte (compter une trentaine d'heure pour une run à 100%) mais plutôt bien maîtrisée, faisant de Surge 2 une alternative solide aux Soulsborne, régie par ses propres mécaniques originales et un monde futuriste sympathique.

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A peu près 50%

Un sokoban qui détourne les règles pour nous fournir un casse-tête qui demandera souvent des pauses pour ne pas rester bloqué. Ardu mais extrêmement jouissif lors des moments "Eureka", avec un contenu très fourni. Un must du puzzle-game.

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Pour les hordes!

Je ne m'attendais vraiment pas à l'aimer autant. Le jeu est plein de défauts: open world archétypal, technique parfois dans les fraises (clipping fréquent et bugs de collision anecdotiques), histoire déjà vue, tirs imparfaits...

Mais pourtant j'y ai pris beaucoup de plaisir.
La narration et l'univers mis en place sont très accrocheurs, grâce à des personnages attachants et un système de camps cohérent.
Certes, les missions secondaires sont redondantes, mais présentes en quantité raisonnable, et souvent avec un petit twist.
Même s'il n'est pas un cador graphique, le jeu a ses moments de grâce.
La prise en main, le feeling et la customisation de la bécane sont parfaits
.
Et enfin, les hordes, pièces maîtresses du jeu, sont un véritable plaisir ! Souvent inattendues (lors d'une escarmouche avec des pillards, en se baladant dans un tunnel, au détour d'un virage...), elles vous feront suer à grosses gouttes sur la première moitié du jeu, et la fuite sera souvent la meilleur méthode. Puis dans le endgame, sortir l'artillerie lourde pour aller faire du nettoyage se révèle jouissif.

J'étais assez réfractaire au début et ne l'ai pris qu'à prix réduit. Je m'attendais à y jouer vite fait, par curiosité, et sans doute lui coller un 6, mais c'est au final une très agréable surprise. Un open-world dont le cœur des mécaniques n'invente rien, mais dont les touches d'originalité magnifie la substantifique moelle. Hâte de voir ce que fera Bend par la suite, tant leur premier AAA est porteur d'espoir.

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Rats des villes, rats des champs

Très bon jeu narratif nous plongeant en pleine épidémie de peste, en y rajoutant une touche de fantastique pour donner du liant à une histoire qui ne casse pas trois pattes à un canard mais fonctionne néanmoins grâce à une très bonne écriture des personnages et une ambiance prenante.
Ajoutez à cela un gameplay simple mais qui arrive à se diversifier grâce au level design présentant de nouvelles situations dans chaque chapitre, toujours dans des environnements variés et flattant la rétine.
Une très bonne expérience donc, encore plus impressionnante lorsqu'on réalise qu'elle est le produit de seulement 45 personnes.

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Rogue-lite TCG addictif, accessible et riche en possibilités de synergies. La RNG peut vraiment nous faire jouer des decks jouissifs, comme nous faire désespérer dès les premiers étages.
On regrettera malheureusement le peu de variété dans les ennemis, ainsi que le nombre ridiculement bas d'éléments à débloquer pour ne pas avoir l'impression d'avoir bouclé une run d'une heure.

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Deuxième Zelda de mes périgrinations, on sent malgré tout que cet épisode est à part de son statut de jeu Gameboy. Si les mécaniques et l'overworld sont l'idée type que j'ai de la franchise, l'ambiance fait quant à elle très spin-off : pas de Ganon ou de Zelda et des tonnes de caméos des autres jeux Nintendo, allant de Kirby aux Goombas.
Link's Awakening est très bon, avec ces donjons savament construits, son monde construit comme un metroid-like, son système de combat simple et efficace, et ses jolis graphismes low-poly chatoyants. Il semble par ailleurs tellement fidèle au jeu original que certaines énigmes ou quêtes nécessaires pour avancer dans l'intrigue relèvent du détail manqué, faisant montre d'une philosophie du jeux vidéo aujourd'hui assez datée. Mais ce manque de lisibilité peut être palié par des indices intradiégétiques donnés au téléphone, réduisant ainsi la frustration.
Bref, une bien belle aventure reprenant des les mécaniques fondatrices de la série culte avec brio.

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Pari ambitieux que celui de faire un city-builder en rogue-lite, mais pari réussi. Islanders se base sur des mécaniques très simples: un bâtiment conférera des bonus ou des malus en fonctions des autres structures alentours, et...c'est à peu près tout. Là où l'intérêt se révèle, c'est dans la façon dont on gérera notre espace puisque, comme le titre l'indique, chaque partie se déroulera sur une succession d'îles étriquées avec des caractéristiques qui seront prises en compte dans les éléments composant les packs de bâtiments que l'on choisira (un biome désert donnera plus de sandtraps, un environnement avec moins de terre nous procurera des plate-forme maritimes pour étendre les surfaces constructibles, et ainsi de suite.). Malheureusement, et comme dans beaucoup de rogue-lite, il arrive qu'on soit bloqué simplement par malchance dans les bâtiments qui nous sont distribués, mettant à mal une partie bien avancée.
En prime de ce concept minimaliste mais efficace, Islanders se dote d'une DA low-poly simpliste mais très relaxante, faisant de chaque run un exercice reposant et jouissif lorsque l'on parvient à joindre avancée dans le score et satisfaction esthétique. Bref, on ne jouera sûrement pas à Islanders pendant cinquante heure, mais la poignée d'heures qu'il procure pour le faible prix (compter entre 5 et 10€) en vaut largement la chandelle.

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Mortal Kombat continue dans sa lignée de proposer une grande aventure narrative qui sent bon le nanar décomplexé avec une débauche de moyens impressionnante, le tout en polissant ses systèmes de combat. Si les bases s’acquièrent rapidement, la courbe de progression est énorme, en témoignera ce mode entraînement extrêmement touffu où l'on pourra aller jusqu'à analyser les frames de chaque mouvement afin de développer nos skills sur chacun des personnages. Ajoutez à cela des modes Tower Ascension pleins de défis qui se renouvellent quotidiennement, un multi solide et un mode Krypte permettant d'étendre l'univers via des énigmes et le déblocage de tas de cosmétiques et consommables, et vous avez un jeu avec un énorme contenu. Et puis n'oublions pas les Fatalities qui regorgent de trucs bien dégueux qui font la marque de fabrique de la franchise.

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Fini - Platiné
Friand de Metroidvanias, je n'ai pas hésité une seconde à le prendre à la première promo venue.
Alors commençons par ce qui saute aux yeux : la DA. C'est crade, glauque et c'est pas nécessairement mon genre, mais force est de constater qu'il y a quand même un gros effort là-dessus. La patte du jeu est vraiment unique dans son aspect religio-gore et ça ancre parfaitement son lore cryptique qui ne se dévoile que par bribes et via les objets (d'où la parenté avec les FromSoft, ça et le système de feu et d'âmes à récupérer lors d'une mort, mais ça s'arrête là).
En termes de gameplay, on est devant un représentant du genre assez classique, avec son lots de pouvoir, d'éléments de build à personnaliser et de secrets disséminés sur la carte. Mais il y a quand même deux trucs qui m'ont dérangé : les sauts millimétrés au poil de cul qui peuvent te pourrir ton plaisir (vu que tomber dans les pics, c'est retourner au dernier feu de camp), pas d'assist comme la plupart des autres jeux (comme Hollow Knight), c'est vraiment à la frame prêt, ce qui n'apporte pas grand chose et soûle assez vite puisque jamais l'on ne récupère de perks permettant de naviguer la map plus rapidemment. Le deuxième, c'est ce boss chenille (Exposito?) dont le patern est tout simplement illisible, et qui ne se bat que grâce à la RNG.

Bref, une expérience sympathique, un bon metroidvania, que quelques défauts viennent empêcher d'être un grand, et dont la DA, qu'elle vous plaise ou non, saura vous marquer.

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Les jeux de sport, en général, c'est pas trop ma came. Mais comme il traînait dans mes jeux PS+, je me suis laissé tenter. A savoir que je n'ai touché qu'au mode MyCareer sur ces 50h de jeu, et que donc je n'évalue pas tout le reste. Après la création de notre personnage (via un facescan sur l'app dédiée qui m'a donné une tronche horrible et pas ressemblante pour un sou, pas au point leur truc, mais que j'ai gardé pour le fun), on a un prologue scénarisé de 3-4h qui fait vraiment bien le taf, avec Idris Elba et Rosario Dawson (rien que ça). On fait nos choix de positions, de stats, et on essaie de bien se placer pour les drafts afin de pouvoir choisir l'équipe de nos rêves pour notre première année en rookie. Une fois cette phase introductive finie on est lâché dans le bain avec les pros. Si au début on galère, avec peu de temps de jeu sur chaque match, on prendra vite le jeu en main et on fera nos preuves auprès du coach, jusqu'à, à peu près 80 matchs plus tard, finir MVP de la league ! En parallèle de ça on doit gérer nos sponsors, augmenter nos stats et débloquer des bonus (petit aspect rpg tout ça), tout en gardant un bon équilibre entre cohésion de l'équipe et émulation de la fanbase. C'est vraiment prenant, et la courbe d'apprentissage vous fera passer du rookie reléguer au banc jusqu'à la star de l'équipe.

Le gros point noir du jeu ceci dit, c'est toutes ces pubs. Certes, avec le jeu des sponsors c'est logique, mais là c'est juste tout le temps. Même les commentateurs qui te balancent un "Il est fatigué, il va boir une Gatorade. Car oui, rien de mieux que Gatorade pour s'hydrater lorsque l'on est athlète".

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Si le jeu est assez simple dans ses mécaniques et enfantin dans son histoire, il marche principalement grâce à sa direction artistique rappelant une sorte de cousin des studios Laïka. Le jeu dégage un côté insouciant, parsemé de peintures joliement ancrée dans notre décor mouvant. Une petite escapade rêveuse bien sympathique.

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Variante de Papers Please! sans le chrono et dans un contexte de révolution française? Je dis oui. Ici on joue un juge du tribunal révolutionnaire, devant condamner les prévenus à la guillotine ou les libérant, tout en restant en bons termes avec les différentes factions du jeu (artistos, peuple et révolutionnaires) afin de ne pas finir soi-même décapité. Les systèmes en place sont assez simples mais viennent s'étoffer au fur et à mesure des trois actes du jeu de manière efficace, renouvellant sans cesse l'intérêt. On déplorera tout de même la présence de quelques bugs demandant un reboot du jeu, ainsi que pas mal de libertés prises avec la réalité historique. Mais bon, ça ne gâche pas le vent de fraîcheur qui porte le jeu.

Annotation :

Si tous les puzzles ne sont pas forcément intéressants et si la navigation n'est pas toujours évidente, Observation reste tout de même un jeu assez unique dans sa proposition, avec une ambiance vraiment prenante. Sur une durée assez courte, on aura donc pas le temps de s'ennuyer et on sera de plus en plus intrigué par la découverte progressive des évènements et enjeux. Un jeu à faire pour quiconque aime les thrillers spatiaux.

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Si les graphismes demandent un certain temps d'adaptation, Bloodstained est au final un metroidvania assez agréable à parcourir. Le fait qu'il soit un calque, au poil près, de Symphony of the Night, ne l'empêche pas d'être bon, mais le prive de toute surprise potentielle. Sans doute un grand bol de nostalgie pour beaucoup de gens, mais ayant fait le Castlevania susnommé il y a à peine deux ans, il y a tout de même de grosses impressions de déjà vu, jusque dans l'inversion verticale de la map. Honnête et efficace, à défaut d'être original.

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Derrière ses trailers alléchants à base de jeux de profondeur et de perspective se cache un jeu qui répond à ses promesses, et qui sur ses 2h propose une jolie palette de puzzles, tous basés sur l'optique. L'ambiance est hélas assez froide, avec une tentative de narration à base de rêves assez maladroite, et le jeu est également bien cher (20€) pour sa maigre durée de vie. Intéressant, mais pas impérissable dans la mémoire.

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Cf critique