Festival de Cannes 2025 selon Tchiiik
14 films
créée il y a 5 mois · modifiée il y a 5 joursEddington (2025)
2 h 28 min. Sortie : 16 juillet 2025 (France). Comédie, Drame, Thriller
Film de Ari Aster
Tchiiik a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Compétition officielle
Décidément, Ari Aster dans un tout nouveau style continue de me subjuguer et de me fasciner même si le thème du traumatisme, fer de lance de son cinéma, étendu à toute une population cette fois, reste une part intégrante d'Eddington.
Eddington est un véritable portrait d'un monde déconstruit divisé en 2, marchant à l'opposé sur une corde raide au fil du temps que l'année 2020, véritable point de non retour, fait céder. Je ne trouve pas le film méchant pour être méchant que ce soit d'un côté ou de l'autre, Aster fait juste un état du monde actuel et cache un vrai pessimisme derrière sa comédie noire où l'on se rend vite compte que toute notre société et d'ores et déjà condamnée. Le cas d'Eddington pouvant se reproduire à l'infini dans différents contextes, le film n'a pour moi pas pour but de faire réagir, c'est beaucoup plus noir que cela et c'en est fascinant.
J'aime par ailleurs énormément la manière dont le film est construit passant de la paranoïa constante à la véritable violence physique en passant par les étapes de guerres psychologiques à base de diffamations. Aster gère énormément bien la tension du film où l'on sent que tout peut exploser à n'importe quel moment. Joaquin Phoenix continue sa route de brillant acteur également. C'est typiquement le genre de film qui me fascine et dont je ne comprends pas comment une partie du public puisse s'ennuyer devant. Ce n'est certes pas un film vertigineux et taré comme l'était un Beau is Afraid mais qu'importe.
Je suis très content qu'Aster signe une nouvelle réussite et pour aussi ne pas m'avoir déçu pour mon attente la plus importante de cette année. Cela reste toujours pour moi un des réalisateurs les plus intéressants à l'heure actuelle qui en plus sait se renouveler.
Valeur sentimentale (2025)
Affeksjonsverdi
2 h 14 min. Sortie : 20 août 2025 (France). Drame, Comédie
Film de Joachim Trier
Tchiiik a mis 7/10.
Annotation :
Compétition officielle - Grand Prix
L'une de mes plus grosses attentes de la compétition, Joachim Trier explore de façon nuancée la complexité émotionnelle des relations père-filles et dont j'ai beaucoup aimé l'impartialité, c'est un film sans manichéisme. Trier filme de manière très juste les visages de ses comédiens et leurs crispations selon les différentes émotions. Non sans auto-critique, le film discute en filigrane du rapport de l'artiste à la famille et interroge sur la possibilité d'une liberté artistique totale. J'ai également beaucoup apprécié et été surpris par les différents mises en abyme entre film et réalité.
Sobre et empreint d'une douce mélancolie sans toutefois être déchirant, Trier signe un film important de l'exercice cannois 2025.
The Phoenician Scheme (2025)
1 h 41 min. Sortie : 28 mai 2025 (France). Comédie, Drame, Policier
Film de Wes Anderson
Tchiiik a mis 7/10.
Annotation :
Compétition officielle
J’étais à l’époque ressorti très déçu d’Asteroid City, considérant que Wes Anderson était totalement parti dans une auto-parodie où le rythme ne fonctionnait pas du tout et dont l’accumulation de personnages occultait complètement l’émotion et l’attachement ce qui était une force de son cinéma précédent auquel je suis très attaché. Ces problèmes se retrouvaient aussi dans The French Dispatch mais je trouvais pour ma part que le côté anthologique permettait un renouvellement constant et donc une lassitude moindre.
The Phoenician Scheme ne fera pas mieux sur le volet émotion avec ses personnages désincarnés mais qui font bien parti du décorum mélancolique voulu par l’excentrique texan. Son style millimétré aux couleurs pastel est toujours présent ici mais la palette est cette fois plus froide, à l’image de ce monde incertain gouverné par les transactions monétaires et la corruption au détriment du bas peuple et de la famille ce qui me donne le sentiment d’un Wes Anderson très alarmiste.
Le sujet interprété sans faute par Benicio del Toro, sert de pastiche à ce magnat businessman jouissant d’un héritage financier comme familial discutable non sans ambition mais véritable cauchemar des Nations Unies. Pourtant présenté comme un escroc initialement le film va rapidement essayer de donner une forme de rédemption à ce personnage qui, conscient de ses limites, va chercher à renouer avec sa famille et, pourquoi pas revenir à une vie plus simple et modeste plutôt que de chercher à se brûler les ailes.
Je vois beaucoup de critiques sur la prétendue complexité du scénario qui balance termes économiques et industriels sur un rythme très soutenu. Pour ma part, je ne pense pas que ce soit le coeur du film puisque j’ai tendance à y voir également une forme de caricature des films d’espionnage aux scénarii toujours plus alambiqués. N’oublions pas que The Phoenician Scheme reste une comédie noire ce que la volée de personnages secondaires excentriques va grandement nous rappeler.
Ce ne sera pas le film qui va totalement me réconcilier avec Wes Anderson mais le bougre a toujours des choses à dire sur le monde et y arrive avec une certaine pertinence. The Phoenician Scheme n’est certes pas un renouveau mais reste appréciable en l’état pour un initié de son cinéma.
Alpha (2025)
2 h 08 min. Sortie : 20 août 2025 (France). Drame
Film de Julia Ducournau
Tchiiik a mis 7/10.
Annotation :
Compétition officielle
Premier film de Julia Ducournau que je vois étant toujours assez sensible au body horror. Bon, je n'ai pas besoin d'avoir vu Grave et Titane pour affirmer qu'il s'agit très certainement de son film le plus accessible autant visuellement que thématiquement.
Je ne cache pas que cela a été très dur de s'immiscer dedans au début entre des comédiens qui me semblaient mal dirigés (alors qu'on parle quand même de Golshifteh Farahani et de Tahar Rahim), un montage haché et surtout une image grisâtre d'une rare indigence visuelle. Mais pour autant je me suis retrouvé charmé devant cette bizarrerie entre paranoïa médicale et acceptation du deuil (pas vraiment anodin que Ducournau ait choisi de représenter une famille maghrébine pour représenter l'ostracisme en temps de pandémie) qui nous pourvoit quand même de forts plans comme celui de la piscine résumant tout à lui seul. J'avoue que même si le film s'inspire très clairement du choc vécu lors de l'arrivée du SIDA, j'ai beaucoup aimé sa quasi-absence de contexte au niveau temporel et spatial ce qui donne un côté surnaturel à l'ensemble.
Je suis peut-être un peu trop indulgent au vu de ma méconnaissance du cinéma de Ducournau mais j'ai bien apprécié ce voyage cauchemardesque malgré ses défauts bien réels.
Nouvelle Vague (2025)
1 h 45 min. Sortie : 8 octobre 2025. Comédie
Film de Richard Linklater
Tchiiik a mis 7/10.
Annotation :
Compétition officielle
En grande pompe en ce moment, Linklater nous propose sa vision de la Nouvelle Vague française entre hommage et désacralisation du personnage réputé intouchable de Godard. Le film est plus comique que je ne l'aurais pensé mais jouit d'une reconstitution historique et artistique très réussie qui fait l'effet d'une belle capsule temporelle.
Je vois ce film comme un petit "side-project" du réalisateur mais avoir le point de vue d'un américain sur ce sacro-saint cinéma en France est en soi une bonne idée. Cela offre une bonne introduction à cet univers pour les non-initiés même si j'avoue un peu regretter la surdose de name-dropping.
La Petite Dernière (2025)
1 h 48 min. Sortie : 22 octobre 2025. Drame
Film de Hafsia Herzi
Tchiiik a mis 7/10.
Annotation :
Compétition officielle - Prix d'inteprétation féminine (Nadia Melliti)
Hafsia Herzi derrière la caméra continue de nous raconter la situation délicate de certains profils atypiques en banlieue en prenant cette fois pour sujet une jeune adolescente dans la découverte de sa sexualité, adaptée donc de l'autofiction de Fatima Daas. C'est avec une certaine délicatesse qu'elle va explorer cette jeune fille dans la découverte de son corps et du corps des autres tout en se mettant à questionner la religion qui l'a bercée. Le film ne fait pas dans le pathos, ce qui est toujours appréciable et donne envie de suivre le parcours de sa protagoniste campée par Nadia Melliti qui part avec le prix d'interprétation féminine pour son tout premier rôle. Je trouve juste que les scènes d'amour et de liesse façon militantisme LGBT commencent un peu à devenir lourdes au bout d'un moment même si je comprends la volonté de Hafsia Herzi de tout montrer et de ne surtout pas se limiter pour un sujet aussi fort.
Un simple accident (2025)
Yek tasadef sadeh
1 h 42 min. Sortie : 1 octobre 2025 (France). Thriller, Drame
Film de Jafar Panahi
Tchiiik a mis 6/10.
Annotation :
Compétition officielle - Palme d'Or
Effectivement, je vais me ranger du côté des critiques estimant que l'obtention de la Palme d'Or par Panahi est plus un choix politique que véritablement un choix cinématographique. Pour autant, je trouve important de mettre en lumière le cinéma iranien mais là où Rasoulof qui malgré les énormes contraintes de tournage avait présenté une épopée viscérale et frontale l'année dernière, le film de Panahi ressemble plus à une petite farce avec un goût d'inachevé. Les limites sont très vite perceptibles mais cela n'empêche qu'on ne s'ennuie pas en suivant cette galerie de personnages où les acteurs parfont leur art sur de longs plans-séquences.
Je m'attendais à quelque chose de plus grand mais bon, je ne vais pas totalement me plaindre que le cinéma iranien et la situation des artistes sur place soit mise sur le devant de la scène de cette façon.
Jeunes Mères (2025)
1 h 45 min. Sortie : 23 mai 2025 (France). Drame
Film de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne
Tchiiik a mis 6/10.
Annotation :
Compétition officielle - Prix du scénario
Absence de musique, enchaînement de scènes constituées de plans séquences où l’écoulement naturel du temps fait son travail et un sujet de société mettant en avant les défavorisés du système cherchant à sortir de leur conditionnement social, pas de doute on est bien chez les Dardenne. Mais là où les 2 frères belges ont pour coutume de ne traiter qu’un seul profil, c’est autour de 4 (très) jeunes mères célibataires aux parcours interconnectés que le récit va se concentrer.
En dehors de ça les Dardenne restent dans leur zone de confort, ce qui ne les empêchera pas de maintenir une justesse dans l’absence de jugement sur ces jeunes filles et leurs choix, où le sentiment d’humanité rendra ces différents parcours plutôt captivants. Ce n’est pas toujours très réussi en terme de jeu, certaines jeunes actrices s’en tirant mieux que d’autres et la crédibilité est assez limitée, car les dialogues manquent vraiment de naturel. C’est une manière de ne pas tomber dans le stéréotype certes mais le réalisme en prend un petit coup quand même. C’est quand même un beau portrait collectif sur ces jeunes filles qui ont dit oui à la vie en considérant ce que cela implique (même si à leur place, j’aurais dit non catégoriquement).
Renoir (2025)
2 h. Sortie : 10 septembre 2025 (France). Drame
Film de Chie Hayakawa
Tchiiik a mis 6/10.
Annotation :
Compétition officielle
Un doux et sympathique conte à l'ambiance picturale racontant le deuil à travers les yeux d'une enfant tout en montrant la solitude qui touche encore la société japonaise de nos jours.
Très peu original et vraiment personnel mais témoin d'une certaine maitrise cinématographique.
Sirāt (2025)
1 h 55 min. Sortie : 10 septembre 2025 (France). Drame
Film de Oliver Laxe
Tchiiik a mis 6/10.
Annotation :
Compétition officielle - Prix du jury
Ce sera probablement l'une de mes plus grosses opinions impopulaires de l'année en le comparant aux avis quasi-unanimement dithyrambiques que l'on peut voir un peu partout ainsi que son prix du jury.
Pour ma part, j'ai surtout eu le sentiment de voir deux salles deux ambiances en visionnant Sirat. La première à mi chemin entre road movie, drame familial et expérience sensorielle qui ne m'a pas vraiment embarqué, même en ayant fait l'effort de réécouter la BO de mon côté et que je ne peux m'empêcher de trouver fadasse. A contrario, l'ultime partie demeure véritablement suffocante et c'est malheureusement pour moi la seule vraie réussite du film mais ça m'embête de devoir passer par toute cette première partie avant d'enfin commencer à ressentir quelque chose selon la volonté d'Oliver Laxe.
Il en reste un impeccable travail du son et de l'image, ainsi qu'un respect pour les aficionados de la culture rave mais bon, je ne suis pas vraiment rentré dans la danse.
13 jours, 13 nuits (2025)
1 h 52 min. Sortie : 27 juin 2025. Action, Thriller, Guerre
Film de Martin Bourboulon
Tchiiik a mis 7/10.
Annotation :
Hors compétition
Au service d'une tension toujours palpable qui mixe habilement le huis clos, le road movie et le film de guerre, Martin Bourboulon signe peut-être ici son meilleur film loin des prétentieux Eiffel et le diptyque des Trois Mousquetaires. Roschdy Zem et Lyna Khoudri y sont également grandement pour quelque chose. Une belle surprise de mon côté. 13 jours, 13 nuits et un film qui fait état d'un événement récent sans démagogie et c'est bien appréciable.
La Venue de l’avenir (2025)
2 h 06 min. Sortie : 22 mai 2025. Comédie dramatique
Film de Cédric Klapisch
Tchiiik a mis 7/10.
Annotation :
Hors Compétition
Un bon Klapsich mais vraiment pas loin d’en être un grand.
C’est assez grisant de le voir (enfin) sortir des carcans de la vie parisienne contemporaine pour proposer un semi-film d’époque semi-film moderne aux transitions fluides et réussies. Le rythme est maîtrisé, c’est très plaisant de découvrir ce Paris fantasmé d’époque que l’on découvre tranquillement à travers les yeux du personnage de Suzanne Lindon en même temps que nos 4 comparses de l’époque contemporaine parfont leur enquête sur qui peut bien être cette femme en Normandie.
Par la comparaison de deux époques où les déroulés se feront non sans similitudes, Cédric Klapisch va chercher ici à développer un cinéma mettant en avant les oppositions entre une vision traditionnelle et le développement de la modernité où l’art, véritable pilier de la résistance au temps sert de vecteur au rassemblement entre les différents parcours de vie au sein d’une même famille.
La Venue de l’Avenir marque aussi un tournant dans le casting, où toujours suivant cette idée d’opposition, Klapisch va mettre en scène une nouvelle génération de comédiens face à des vétérans de son cinéma pour signer l’avènement d’une nouvelle étape. Je dois saluer le travail des acteurs, vieux comme jeunes balayant ainsi toutes les critiques sur le népotisme pourtant bien réel tant tous sont d’une véritable justesse.
Là où je suis un peu plus chagriné, c’est sur la conclusion que je trouve trop brutale compte tenu du rythme de croisière que le film suivait jusque là. Les différentes trajectoires et problématiques concernant chaque personnage vont malheureusement très vite se résoudre alors qu’un développement supplémentaire aurait pour moi été nécessaire, quitte à ce que le film fasse 30 minutes de plus car le film se suivait très bien jusque-là. le problème c’est que cela va sous-développer certains personnages que l’on croirait pourtant essentiels compte tenu de leur introduction (je pense surtout à Paul Kircher et Vassili Schneider). à l’image d’une ébauche picturale, un petit goût d’inachevé va finir par se faire sentir mais ne m’a pas empêché de me baigner avec plaisir dans cette ambiance de carte postale.
Partir un jour (2025)
1 h 35 min. Sortie : 14 mai 2025. Comédie dramatique, Comédie musicale
Film de Amélie Bonnin
Tchiiik a mis 6/10.
Annotation :
Hors compétition - Film d'ouverture
J'étais plutôt sceptique sur le fait d'adapter le gimmick de comédie musicale sur fond de chanson française en long-métrage. Je considérais que le concept finirait par me lasser mais force est de constater qu'Amélie Bonnin m'a eu en réussissant à faire aimer des morceaux que je n'aurais jamais apprécié dans un autre contexte. C'est surtout servi par la sympathie de ses comédiens, Bastien Bouillon en tête de gondole, qui est très touchant dans ce grand enfant fier de son terroir. Bon après tout les numéros musicaux ne se valent pas et le film va juste servir à redonner une image chaleureuse de notre province, en dehors de ça sans plus en terme de pur cinéma mais je dois dire que la nostalgie a bien marché, je ne m'y attendais pas.
Mission: Impossible - The Final Reckoning (2025)
2 h 49 min. Sortie : 21 mai 2025 (France). Action, Aventure, Thriller
Film de Christopher McQuarrie
Tchiiik a mis 5/10.
Annotation :
Hors compétition
Ça se sentait déjà avec l’épisode précédent que la franchise commençait à tourner en rond et se prenait à tort de plus en plus au sérieux avec une exposition de plus en plus longue et des dialogues de plus en plus pompeux.
Rebelote avec The Final Reckoning qui nous gratifie d’1H30 de parlotte incessante en introduction où l’histoire essaye tant bien que mal de recoller les wagons avec les opus précédents sans aucune fluidité ni naturel. Le choix de rajouter des aspects scénaristiques et réintroduisant des personnages oubliés depuis presque 30 ans maintenant montre que la licence n’a plus d’idées pour développer son univers comme beaucoup de licences hollywoodiennes aujourd’hui. C’est d’autant plus étonnant étant donné que Mission Impossible même sous l’ère McQuarrie n’avait pas forcément besoin de tomber dans la facilité du fan service grossier pour construire son intrigue même si d’autres défauts d’écriture restaient présents. C’est terriblement symptomatique d’un film où le tournage commence avant la finalisation du script. Ce n’est pas le premier Mission Impossible pour lequel c’est la cas mais là ça se voit encore plus.
Le film ne devient agréable que lorsqu’il s’arrête de parler ce qui va arriver dans 2 séquences : une formidable séquence de plongée sous-marine en solitaire pour Ethan Hunt et un « duel » au biplan dans le climax. Si ces scènes sont efficaces en terme d’image et d’action respectivement, elles sont pour moi révélatrices d’un autre problème, le fait que la licence est tellement partie dans la surenchère et le grand guignolesque que rien n’est plus surprenant maintenant. Tout sent le déjà vu et la redite (la séquence du biplan c’est juste la séquence en hélicoptère de Fallout en fait). Ça n’empêche pas de passer un bon moment lorsque l’action se met en place mais j’espérais quelque chose de plus inventif et surtout c’est plus que désagréable d’avoir à se farcir toute cette exposition. L’accès à ces séquences ne devrait pas être une récompense pour avoir subi des kilos de texte pendant 1h30. Le comble étant que l’émotion est ici réduite au minimum, les personnages iconiques n’ont plus la même présence qu’avant (Benji n’est plus que l’ombre de lui-même et Luther j’en parle même pas) et les nouveaux venus ne sont jamais correctement caractérisés ce qui fait que leur présence semble plus anecdotique qu’autre chose (à part pour le personnage de Grace en lead féminin mais qui n’arrive pas à palier le manque d’Ilsa Faust car

